alexametrics
jeudi 25 avril 2024
Heure de Tunis : 05:32
Dernières news
Saâd Seddik : La Tunisie a opté pour la désalinisation de l'eau de mer
17/08/2016 | 12:01
1 min
Saâd Seddik : La Tunisie a opté pour la désalinisation de l'eau de mer

 

Saâd Seddik, ministre de l’Agriculture, était l’invité d’Express FM le 17 août 2016 pour évoquer les problèmes d’eau potable en Tunisie.

 

Ainsi, le ministre a expliqué que la Tunisie avait opté pour le choix stratégique de la désalinisation de l’eau de mer par le biais de stations dédiées. M. Seddik a expliqué que les projets de désalinisation sont essentiellement dédiés aux régions du centre et du sud de la Tunisie. Il a ajouté que la station de désalinisation de Djerba entrera en cours d’exploitation au cours du premier trimestre de 2017 en plus d’une autre station à Gabès d’une capacité de 50 mille m3 qui peut atteindre 75 mille m3. Il a également évoqué une station à Sfax d’une capacité de 100 mille m3 extensible jusqu’à 200 mille m3.

 

« Ce sont des moyens non conventionnels pour résoudre les problèmes du sud et qui participent à alléger la pression sur les nappes du centre » a-t-il expliqué.

 

M.A

17/08/2016 | 12:01
1 min
Suivez-nous

Commentaires (14)

Commenter

Gg
| 18-08-2016 10:19
A condition que l'énergie pour faire fonctionner les stations proviennent du Soleil. Sinon ce n'est que déplacer le problème.

CHDOULA
| 18-08-2016 00:11
OK , mais laissez nous quand même un peu d'eau salée dans la mer en espérant que la baignade restera gratuite en dehors des zones d'hôtel !!!

A4
| 17-08-2016 19:20
Estimation sommaire:
- L'énergie consommée constitue 90 à 95 % du prix de revient du m3 d'eau douce.
- 1 m3 nécessite 4 à 5 kWh.

Letranger
| 17-08-2016 16:47
Vous avez le projet...
Vous avez l'eau de mer...
Vous avez l'énergie solaire et éolienne si nécessaire pour l'adoucir...
Vous avez un énorme réservoir de main d'oeuvre qui ne demande qu'à agir pour le pays...
Alors, pas encore au boulot ?

Patriote
| 17-08-2016 16:29
D'abord il n'est pas normal que les régions du nord n'aient pas l'eau courante alors qu'ils ont les plus grands barrages deuxièmement il faut retenir toute l'eau de pluie qui est déversée à la mer 1milliard de m3 paraît il troisièmement arroser le centre et le sud pa le surplus quatrièmement atteindre les nappes du Sud qui regorgent d'eau cinquièmement opter pour la desalinisation de l'eau de mer en optant pour le photovoltaïque sixièmement rationaliser la consommation de l'eau

versus
| 17-08-2016 16:04
il va à présent falloir tendre la main pour réaliser les investissements et assurer l'exploitation des stations et ensuite demander l'effacement de l'ardoise.
Les tunisiens sont devenus l'égal des pétromonarques, le plus cher est meilleur.
La piste de rationnement des gaspilleurs, industriels par exemple, ne coûtaient rien mais c'est ringard pour l'égal des pétromarques.

Royaliste
| 17-08-2016 14:16
a combien revient le cout du m3 ?

akari salem
| 17-08-2016 13:56
Nous voudrions entendre parler des 3 milliards de m3 d'eau rejetés dans la mer chaque année par manque de capacité de nos barrages situés dans le nord du pays.
Nous voudrions entendre parler de la source d'énergie qui va transformer cette eau salée en eau douce.
Savez-vous que les projets énergétiques intégrés et renouvelables qui accompagnent ces installations sont déterminantes pour abaisser la facture STEG donc le coût de revient du m3.
Par ailleurs la STEG n'interdit pas l'autoproduction. sachant que le sud est bien ensoleillé et que les panneaux photovoltaïques sont devenues à prix très compétitifs
Monsieur le ministre, ce qui doit vous distinguer des personnes ordinaires c'est la vision futuriste, globale, stratégique, environnementale'... Et cette vision doit faire preuve d'une culture technique bien plus élargie que celle des solutions ponctuelles et circonstancielles.
Vous avez conscience que La Tunisie est confrontée à la soif mais aussi à la désertification galopante, alors qu'au nord, elle rejette d'énormes quantités d'eau à la mer, et dans le même temps Les barrages construits au centre du pays sont à sec. Je sais que les stratèges « Azlem », tel que Mr Horchani, avaient étudié les solutions de drainer cette précieuse eau vers les barrages de SIDI Saâd El hawarib et Nebhana.
Pour rappeler que cette stratégie permettra : 1) de récupérer cette précieuse eau , 2) d'augmenter la capacité de nos réserves, 3)par l'irrigation, d'alimenter la nappe phréatique du centre comme fut le cas de celle du cap-bon et ainsi éviter qu'elle ne devienne sèche ou salée, 4) mais surtout par l'intensification des cultures dans le centre, d' arrêter l'avancée du désert .
Par ailleurs et pour être encore plus visionnaire, savez-vous monsieur le Ministre que nos barrages sont alimentés par une eau très chargées et que la vase contribue chaque année à réduire la capacité de retenue de ces barrages malgré les vidanges de fond effectuées. Alors que faire ce malheureux jour où les barrages ne retiendront que peu d'eau??
En Chine et aux EUA, ils avaient creusé des rivières artificielles sur des centaines de Km pour raviver des régions entières, alors que vous, il vous faudra moins de 150km et vous aurez enregistré votre passage autant que Mr Horchani, et la Tunisie sera préservée d'une réelle catastrophe prochaine certaine.
Certes les investissements sont énormes mais l'enjeu en vaut la chandelle ! et que pour les projets stratégiques le coût n'est guère le critère déterminant

Abou Walid
| 17-08-2016 13:49
Depuis le temps qu'on en parle, commence-t-on à voir le bout du tunnel au moins ou est-ce l'Eden ?!

Kelmet Hak
| 17-08-2016 13:23
Il faut avant tout optimiser l'eau de pluie déversée dans la mer pendant l'hiver et ceci par la construction d'autre retenues d'eau collinaires et par la construction de conduits d'eau pour acheminer l'eau vers des zones arides ou vers des barrages. Les barrages doivent etre communiquants pour la bonne gestion de leurs réserves.