
Le président de l'Association tunisienne des parents et des élèves, Ridha Zahrouni, a indiqué que tout acte violent au sein des établissements scolaires était complètement rejeté quel que soit l’auteur ou la victime.
Intervenant le 25 avril 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Ridha Zahrouni, a affirmé avoir adressé des courriers au ministère de l’Éducation mettant en garde contre la prolifération de la violence au sein des établissements scolaires. « Il n’y a pas eu de retour… On n’est pas conscient de la dangerosité de la situation du côté des décideurs… Il n’y a pas de stratégie ciblant la violence », a-t-il ajouté.
Ridha Zahrouni a considéré que la notion d’éducation devait changer et que les nouvelles générations vivaient selon des valeurs et des principes différents de ceux des générations antérieures. « L’éducation a changé… Il ne s’agit plus de l’approche basée sur la peur telle qu’on l’a vécu… Nos enfants sont face à un nouveau contenu culturel et une nouvelle conception des normes sociales… On nous parle de 24.000 cas d’agression par année… La violence prolifère et devient de plus en plus dangereuse », a-t-il dit.
Ridha Zahrouni a affirmé que certains élèves violents l’étaient au sein des établissements scolaires, mais aussi chez eux. Il a rappelé que près de 100.000 élèves abandonnaient, chaque année, leur éducation. D’après les dernières données, 8% des enfants nés en 2017, soit près de 16.000 enfants, n’ont pas rejoint les bancs de l’école. Il a appelé le président de la République, Kaïs Saïed, le chef du gouvernement, Ahmed Hachani et la ministre de l’Éducation, Salwa Abassi, à réagir. Il a considéré que les parents étaient, également, concernés par la chose.
S.G
Menacez les parents de prison et de mise de leur enfants en maison de correction (islahiya).