
Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, a commenté, mercredi 31 janvier 2024, le projet de loi adopté la semaine dernière par le conseil des ministres visant à permettre à la Banque centrale de Tunisie de financer le Trésor public à travers des facilités.
Dans une intervention téléphonique dans la matinale de Jawhara FM, il a avancé, au micro de Hatem Ben Amara, que les experts étaient préoccupés par l’éventuelle explosion de l’inflation qui résulterait de cette décision si l’argent que l’État emprunterait à la BCT est utilisé pour couvrir les dépenses et non pour financer des projets de développement.
La problématique réside, selon M. Chkoundali, dans ce que ferait l’État de cet emprunt. « Les gens n’en ont rien à faire de l’indépendance de la BCT. Ce qu’ils veulent c’est une banque centrale qui soit active, qui puisse contribuer à la réduction des prix, lutter contre l’inflation et redynamiser l’économie », a-t-il indiqué.
Il a noté, dans ce sens, que la BCT avait échoué dans sa politique de lutte contre l’inflation rappelant que l’État est en partie responsable de la hausse de l’inflation de par la politique fiscale qu’il a imposé. « Il faut donc que la BCT et l’État travaillent main dans la main pour lutter contre l’inflation et pousser vers l’avant la machine économique », a-t-il ajouté.
Il a ajouté que la BCT devrait intervenir sur les politiques économiques, le plan de développement quinquennal, le budget de l’État et la loi de finances soulignant que l’État de son côté doit intervenir sur les politiques monétaires dans une logique de partenariat avec la BCT. « Pour ce faire, il faut opérer deux changements : le premier concerne la loi organisant la BCT et le second concerne la loi de finances », a-t-il expliqué.
N.J
La politique des crédits durant plus d'une décennie a amener le pays vers le mur car chaque dirigeant qui prend place cherche à trouver une situation confortable pour lui et à laisser un lourd héritage pour son successeur pour garantir son échec et essayer de revenir au pouvoir en faisant croire que son successeur est un incapable et que c'est lui qui est responsable de la situation actuelle.
Après la fin de mission de chaque responsable il faut faire un audit pour définir les responsabilités de chacun et pour que personne ne pourra plus balancer la balle a l'autre à fin de fuire ses responsabilités.