Ridha Belhaj : HCE a nui à son père, au parti et au pays !
L’ancien chef du cabinet présidentiel, Ridha Belhaj, est revenu lors de son passage à l’émission « A celui qui ose seulement », ce soir du dimanche 25 septembre 2016, sur les polémiques au sein de Nidaa Tounes ainsi que sur les raisons l’ayant amené à quitter le palais de Carthage.
M. Belhaj a affirmé que, depuis 2011, le président de la République a changé dans la mesure où il était plus neutre, et plus consensuel. Et d’ajouter, que le fait que son fils, Hafedh Caïd Essebsi soit au premier plan à Nidaa Tounes nuit considérablement à l’image de Béji Caïd Essebsi, au parti de Nidaa ainsi qu’au pays d’une manière plus globale, notamment, depuis la mise en place du gouvernement d’union nationale. « Il est tout à fait légitime que Hafedh Caïd Essebsi ait des ambitions politiques, toutefois, il peut attendre la tenue du congrès du parti, et s’il remporte les élections, tant mieux pour lui »., a-t-il dit.
D’autre part, il a indiqué que le conseiller du président, Noureddine Ben Ticha l’a contacté à propos de rumeurs qu’il aurait lancé à propos de l’état de santé du président, « Il m’a menacé d’une manière implicite en me disant que j’ai intérêt à ne pas propager ce genre de rumeurs. D’ailleurs, en appelant Mohsen Marzouk, il m’a confirmé avoir eu la même conversation avec M. Ben Ticha ».
Et d’ajouter que c’est le même Noureddine Ben Ticha qui aurait menacé de trainer dans la boue l’ancien chef de gouvernement Habib Essid, en lui faisant parvenir ce message par l’intermédiaire d’une autre personne.
Revenant sur les circonstances de son départ du palais de Carthage, M. Belhaj a indiqué que le président lui avait signifié qu’il devait choisir entre le parti et son poste à la présidence, et ce suite à la polémique déclenchée par le congrès de Sousse. M. Belhaj a précisé que le chef de l’Etat ne l’a pas directement contacté, mais par l’intermédiaire, de Slim Azzabi, actuellement chef du cabinet. Ce qui a déplu à Ridha Belhaj.