Ramla Dahmani, sœur de l'avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani emprisonnée depuis le 11 mai 2024, a accusé les agents pénitentiaires d'agir de façon à humilier cette dernière. D'après elle, les agents de la prison jettent la nourriture de Sonia Dahmani devant ses yeux à la poubelle.
Dans une publication Facebook du 7 octobre 2024, Ramla Dahmani a assuré que sa sœur mangeait froid depuis six mois et que les agents pénitentiaires limitaient la liste des plats autorisés et refusaient l'entrée de repas assaisonnés. Elle a, également, évoqué le traitement de la nourriture touchant à la dignité humaine de sa sœur. Les plats sont soit transformés en pâtée pour chien après leur fouille; soit jetés à la poubelle sous le regard de Sonia Dahmani.
« Une liste ridicule de cinq ou six, toujours les mêmes, sans saveur, sans âme, froids comme les barreaux qui l’entourent... Sonia mange froid depuis six mois, des soupes froides, des plats glacés, des aliments sans chaleur, sans âme. Parce qu’ils ont décidé que même manger doit être un supplice...
Les plats passent par leur fameux “contrôle qualité” : ils les fouillent, les écrasent, les piétinent presque, jusqu’à ce qu’ils arrivent réduits à l’état de pâtée pour chien. Voilà ce qu’on permet à ces femmes, sous prétexte de sécurité, voilà ce qu’on leur donne, comme si elles n’étaient pas dignes d’un simple repas...
Mais même ça, ça ne leur suffit plus. Face à nos protestations, à nos questions, ils ont inventé une nouvelle méthode pour humilier Sonia... Ils nous font croire que la nourriture a bien été réceptionnée, ensuite, une fois que nous sommes partis, ils la convoquent en jetant ses plats à la poubelle, devant ses yeux... Et voilà, c’est devenu leur nouveau passe-temps, cette cruauté, cette manière de dire “même ça, tu ne l’auras pas” », a-t-elle écrit.
Ramla Dahmani a pointé du doigt un acte de torture psychologique, une humiliation et un harcèlement quotidien de sa sœur. D'après elle, il s'agit d'un sadisme institutionnalisé et d'un comportement barbare. « J’ai honte, honte de voir la Tunisie devenir le théâtre d’une telle barbarie, honte que des Tunisiens puissent traiter d’autres êtres humains de cette manière. La Tunisie d’aujourd’hui me fait honte », a-t-elle ajouté.
Ramla Dahmani a indiqué que des prisonnières étaient affamées en prison et a critiqué le traitement inhumain qu'elles subissent. D'après elle, Sonia Dahmani et d'autres détenues n'ont rien eu à manger durant le week-end dernier. Elle a indiqué être révoltée et écœurée par ces agissements.
Pour rappel, Sonia Dahmani avait été embarquée par les forces de l'ordre le 11 mai 2024 à la suite d'un raid de police musclé dans les locaux de la Maison de l'avocat. Elle s'y était réfugiée après avoir découvert qu'elle faisait l'objet de poursuites judiciaires et attendait l'obtention par son comité de défense d'un report d'audience. Depuis, elle a fait l'objet de plusieurs atteintes à ses droits et à sa dignité, dont une fouille intime alors qu'elle s'apprêtait à se rendre à son audience initialement prévue le 20 août 2024. Le 24 octobre, elle a été condamnée à deux ans de prison pour diffusion de fausses informations en vertu du décret 54.
S.G
Essayez d'être plus professionnels dans vos sujets. Il y a tant de thèmes qui pourraient contribuer à faire avancer ce pays... Parlez davantage des réussites des jeunes des femmes et des hommes dans ce pays et cessez de vous concentrer uniquement sur les morts et les détenus. '?levons le niveau.
En règle générale, on se concentre sur la plus grande frange des lecteurs, donc, dans ce cas de figure, celle des vendus et des ripoux !!
"Essayez d'être plus professionnels dans vos sujets. Il y a tant de thèmes qui pourraient contribuer à faire avancer ce pays... Parlez davantage des réussites des jeunes des femmes et des hommes dans ce pays et cessez de vous concentrer uniquement sur les morts et les détenus. '?levons le niveau."
Le coran
- Remettre en cause entre autres les activités de lecture et d'écriture en prison, c'est priver les personnes détenues de leur dignité, en plus de la privation de liberté. En particulier si l'emprisonnement est injuste comme celui de Madame Sonia Dahmani. En effet Les activités entre autres de lecture et d'écriture en prison contribuent au maintien de l'équilibre psychologique de la personne incarcérée.
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- Il est temps d'éduquer derrière les barreaux, d'apporter culture et valeurs éthiques, créer du lien social afin de favoriser la réinsertion des personnes placées sous-main de justice...
- J'aimerais tant rendre visite à Madame Sonia Dahmani et à Mr. Zammel dans leurs cellules de prison afin de leur apporter des livres, beaucoup de livres pour leur faire supporter l'injustice qu'ils sont entrain de subir.
- La liste des auteurs que j'ai beaucoup lus et dont j'ai beaucoup de livres que je voudrais offrir à Madame Sonia Dahmani et à Mr. Zammel afin de leur faire supporter leur injuste emprisonnement: Edmund Husser, Aldous Huxleym, bergson, Buzzati, Camus, Denis Diderot, Dostoievski, Hermann Hesse, Hugo, Kant, Kundera, Baudelaire, Laclos, Nietzsche, Lewis Carroll, Céline, Marcel Proust, Montesquieu, Orwell, Oscar Wilde, Shakespeare, Tolstoï, Voltaire, Averroès, La Boétie, Hume, Alexis de Tocqueville, Maupassant, Calliclès, Héraclite, Schopenhauer, Spinoza, Cicéron, Hegel, Flaubert, Stendhal, '?picure, Euripide, Heraclite, Homère, Wittgenstein, Thomas Mann
B) L'idée de la liberté d'expression
- Ce que nous sommes entrain de vivre aujourd'hui en Tunisie est l'émergence d'une idée et son entrée dans notre monde Tunisien et ailleurs dans le monde arabe. Une idée qui se manifeste d'une manière très concrète et qui se concrétise avec une forte puissance malgré tous les emprisonnements abusifs et souvent injustes, et malgré la déformation des lois et leur fabrication sur mesure au profit de certains. Cette idée est celle de la liberté d'expression et de la dignité. La révolution de 2011 est celle de la concrétisation d'une idée collective, celle de la liberté d'expression et d'une vie dans la dignité sans peur des emprisonnements injustes...
- La liberté d'expression et une vie dans la dignité sans peur des emprisonnements injustes devraient s'incarner dans notre constitution et dans nos institutions politiques non pas afin de satisfaire les désirs d'un despote mais plutôt pour servir une Tunisie démocratique et républicaine.
- Les Tunisiens prennent progressivement conscience de l'idée de la liberté d'expression et de se libérer ainsi de celle de la servitude d'un despote que l'on croyait par illusion comme un fait de la nature.
- Les Tunisiens ont cru que la seule réalité est celle de la servitude d'un despote. Les Tunisiens ont été aveuglés par un mensonge qui est celui du despotismes des "souverains" qui se sont succédé (La Tunisie passait d'un despotisme à un autre) et ainsi nous ne sommes jamais posés la question de la liberté d'expression et de vivre dans la dignité sans la peur des emprisonnements injustes et de duré exagérée
- De générations en générations tunisiennes s'est opéré une lente et même très lente prise de conscience de l'idée de la liberté d'expression par les Tunisiens. Il s'agit d'une liberté collective qui n'a rien de subjectif, une puissance qui agit et qui se manifeste à travers les actions des Tunisiens
- La liberté d'expression n'est pas un simple hasard ou une exception. Elle est plutôt le fruit du progrès de la raison --> elle est donc rationnelle et devrait s'exprimer sous forme d'inscription dans le droit à travers des constitutions politiques et des institutions qui garantissent les libertés.
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- Le despotisme est le plus grand opposant à la liberté d'expression, et les êtres humains en s'opposant au despotisme prennent de plus en plus conscience de leur droit à la liberté d'expression qui prend de plus en plus son chemin en notre société (Hegel parle de dialectique: la rencontre entre la liberté est son contraire crée une sorte de friction, c'est-à-dire que la liberté cherche à s'imposer dans l'opposition avec le despotisme --> libération du despotisme.)
- Les Tunisiens voudraient majoritairement vivre dans un pays organisé par le droit et des lois que l'on ne viole pas et que l'on ne déforme pas afin de privilégier quelques uns et exclure d'autres.
- Important: Depuis 2011 le Tunisien est devenu conscient de lui-même et de sa liberté d'expression, il s'est libéré des chaînes du despotisme et il ne peut plus y avoir de retour en arrière.
- Liberté pour Mr. Zammel. En effet il est victime d'une loi électorale qu'il faudrait optimiser...
- Liberté pour Madame Sonya Dahmani, en effet elle n'a fait de mal à personne et elle n'a insulté personne. Elle est victime d'une faute de justice
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Et trois articles sur B.N. En plus d'un article sur un communiqué de la a SNJT et un article sur une pseudo association INTERSECTION. Et hier un article sur TRIFI qui évoque 'l'injustice' subie par ZAMMEL.
CA COMMENCE A CHAUFFER!!!!! LE JOUR DE L'ELECTION DE TRUMP N'EST CE PAS !!!.
Des gens bien, en tous cas...
