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Présent au congrès de Nidaa Tounes, le chef de l'Etat appelle à l'unité
09/01/2016 | 16:57
2 min
Présent au congrès de Nidaa Tounes, le chef de l'Etat appelle à l'unité

Présent à Sousse au premier congrès de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, chef de l’Etat et fondateur du parti, s’est adressé ce samedi 9 janvier 2016 aux militants et cadres de sa formation dans un discours retransmis en direct par la chaine Wataniya 1.

Au début de son discours, le président de la République a indiqué que pour dépasser la crise actuelle aussi bien dans le pays qu’au niveau du parti, « il faut faire preuve d’abnégation et mettre les intérêts de la patrie au dessus de tout ».

 

Nidaa Tounes retrouve la santé, affirme le président de la  République. « La tenue du congrès dans les délais prévus est un signe de guérison », a-t-il constaté.  Ce congrès, poursuit-il, devrait être un moment de « réflexion », de « méditation » et de « dialogue profond». « Un dialogue qui reflètera la diversité au sein du parti », a-t-il souligné.

 

Béji Caïd Essesbi a appelé les Nidaaistes à se rassembler autour des valeurs et des principes qui leur ont valu le succès dans les élections. « Et mettez de côté les divergences et tout ce qui pourrait vous désunir ou séparer !», a-t-il ajouté avant d’emprunter une citation au père de la nation : « Bourguiba disait : ‘La Tunisie n’est mise à mal que par les siens’, alors soyez vigilants sur ce point ! ».

 

Sur les fondements et la ligne du parti, M. Caïd Essebsi n’a pas manqué de rappeler que Nidaa est un parti centriste et le restera. « Toute personne qui s’écarte de cette orientation n’a plus de place à Nidaa. ‘Nous avons fait de vous une nation modérée,’ c’est ce que Dieu disait dans le coran », a-t-il argué.

 

Le chef de l’Etat a rappelé, par ailleurs, à son assistance son devoir de soutenir le gouvernement aussi bien par les « propositions » et « l’expertise » que par « les critiques », lorsque la situation l’exige. « Et tout manquement à ce devoir serait perçu comme un acte de trahison à votre mission de premier parti », a-t-il prévenu.

 

Béji Caïd Essebsi a fini son discours en souhaitant au congrès plein de succès. « Rappelez-vous qu’il vous incombe de respecter tous les consensus qui ont été convenus », a-t-il conclu.

E.Z.

09/01/2016 | 16:57
2 min
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Commentaires (21)

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Touirfy laaredj @gmail.com
| 10-01-2016 23:30
Il n'y a pas des intérêts personnels il y a que le casse- tête ou le Président B C E se trouve otage Devant une situation déplorable à travers tous les secteurs essentiels tombaient malades depuis Le 11 Janvier 2011 suite à une gouvernance dépourvue d'expérience donc B C E est dans une situation ou il faut reconstruire ce qu'il est démoli durant les cinq années passées.Il n'est pas une dynastie du tout car le but de présider la Tunisie c'est de mettre la situation dans Un état digne il certitude que c'est la première et le dernier mandat car au départ il n'était pas assoiffé de pouvoir mais il était obligé de prendre le pouvoir pour sauver les Tunisiens du Dérive il avait quand même une longue expérience dans le domaine plein de succès Presque il assumait toutes les portes feuils de l'état il est similaire à certain élit Drisse Guigua
Qui est perdu de vue depuis un bon moment.Les promesses seront réalisées non enterrées avec des conditions en premiers lieux l'obéissance Et d'après vos commentaires il me semble que vous étiez de rebeller B C E le mieux de l'aider Même avec le silence ; j'ai la certitude que durant le règne de l'ancien président Sidi Ben Ali que vous n'avait Pas le courage de commenter le 1/100 de ce commentaire sinon vous connaissiez Votre finalité (Amar 4x4 04) et ce qu'il faut pour certains qui ne sont forts que de dénigrer les autres Par jalousie .Il faut que vous porter à votre connaissance que B C E être reconnu mondialement et il mérite. Ah comme quelle merveille la période de Sidi Ben Ali Z.E il était sérieux vêtu d'une rigueur En veillant sur les intérêts du peuple malgré quoiqu'il fût très sévère avec ceux qu'ils le méritaient Et surtout ceux qui utilisèrent le religieux pour tromper les non cultivés et les jeunes qui ne Ne connaissaient pas bien les règles du vrai l'Islam par la patience et la longueur du temps (V.H)Les experts en stabilité ont découvrent que le Président Ben Ali était dans la bonne voie Et qu'il n'est pas qualifié de Dictateur avec l'ensemble des Tunisiens hormis certains perturbateurs Et même les états puissants ont été touchés depuis sa disparition subitement dans des circonstances très sombres ou le terrorisme s'aggrave le jour le jour de grande ampleur .

Seima Mokaddem
| 10-01-2016 15:46
Raymond Aron avait raison de dire que la vieillese est un naufrage,pourtant les Tunisiens qui ont ete eberlues par ce manipulateur professionnel ont saisi la gravite et fui le bateau avant de sombrer

Lynx
| 10-01-2016 12:05
La réunion du Georges V a scellé l'avenir de la Tunisie pour cinq ans. Et surtout compromis son destin pour 25 ans. BCE nous rappelle les dernières années de Bourguiba. Le président est relayé par des courtisans qui oeuvrent à préserver leurs intérêts personnels et font fi de l'intérêt national.
L'image de BCE assis avec HCE est exécrable tant elle nous renvoie aux pratiques du défunt RCD .. BCE a prouvé qu'il tient à sa dynastie pour continuer à servir les intérêts de ses soutiens et partisans. Lors de ce congrès, Il perd une occasion de rentrer dans l'Histoire de la Tunisie comme celui qui a dit NON à l'hégémonie des courtisans. Tiendra-il la corde jusque là ? Pas sur. Le retour en fanfare de Ennahdha est déjà consommé, et on se dirige vers l'enterrement de toutes les promesses de campagne de Nida.

Chebou
| 10-01-2016 11:58
Comment travailler avec quelqu'un qui se présente comme ayant le bob Dieu de son côté. Comment coexister avec un parti religieux. On ne peut pas le combat est inégal. Notre grand résident aurait dû exiger la séparation de la politique et de du religieux. Autrement il n'y a pas de coexistence possible.

Citoyen-S
| 10-01-2016 09:37
Mr Le Président ne fait qu'accumuler les erreurs fatales et fait decevoir de plus en plus ses électeurs. Sincerement, il vient d'apporter aujourd'hui meme le coup de grace à une confiance et à un espoir qui n'étaient en fait que des illusions.
L'alliance avec ennahda, la trahison et la marginalisation de ses électeurs, son association avec des hommes d'affaires incultes et corrompus, son soutien inconditionnel à son fils qui ne jouit d'aucune légitimité et encore moins de compétence, dévoilent aux derniers hésitants que bce ne travaille ni pour la patrie ni pour le parti. Notre revanche est imminente et à commencer par les municipales, nous lui montrerons que les manipulateurs et les menteurs professionnels ne peuvent pas nous tromper deux fois.

Tunisienne
| 10-01-2016 08:09
- Nous commandons avec les islamistes et nous l'assumons;
- Exit la gauche;
- Il ne peut y avoir de "consensus" que dans ce cadre déjà tracé et dans la limite de la reconnaissance de la légitimité de HCE et de son clan.

Autrement dit, vous n'avez pas le choix. Vous devez vous accommoder de ce Nida là... Ou "boire de l'eau de mer" !

Angel
| 10-01-2016 01:29
C'est le gourou qui a dicté son texte à BCE!!!
Réflexion, méditation, dialogue profond.... on se croirait à la mosquée!

« Toute personne qui s'écarte de cette orientation n'a plus de place à Nidaa. 'Nous avons fait de vous une nation modérée,' c'est ce que Dieu disait dans le coran » donc toute personne qui n'est pas d'accord avec BCE devient un mécréant, un koffar, un targhout!!!
Pauvres tunisiens!!!!

souris
| 09-01-2016 22:34
On s'est engagé malheureusement dans une voie unique bicéphale (nidaa+ Nahdha). Ce n'est plus une alliance, c'est un pacte du diable scellé sur le dos des Tunisiens qui se respectent quelle que soit leur coloration politique...enfin, les caprices de la "démocratie"...

Gardien
| 09-01-2016 22:22
Cette photo montre la neutralité de BCE:
Qui est derrière lui au Plateau?

Les putschistes: son fils incapable HCE et L'Ex-ministère de tourisme Selma Elloumi -ainsi incapable.

Bravo - enfin la vérité !

Fares
| 09-01-2016 22:00
J'espère que Essebsi aura la décence de ne plus prononcer le nom de Bourguiba, ni de se référer au Bourguibisme. Ce Mr est à des années lumières de Bourguiba et ne lui arrive même pas à la cheville.