
Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) est intervenu, vendredi 23 septembre 2022, dans l’émission, « Rendez-vous 9 » sur la chaîne Attessia, où il a réagi aux déclarations de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des peuples annoçant que la Tunisie a une nouvelle constitution et qu'« il n’est donc plus d’actualité de parler du décret-loi 117, dont les effets prendront fin d’ici quelques semaines ».
Lors de son intervention, le président de l’Isie a aussi répondu aux allégations selon lesquelles l’Isie n’a pas effectivement participé à la rédaction de la loi électorale, assurant que l’Instance a présenté des propositions à la présidence, ceci, en plus de sa collaboration avec la présidence du gouvernement dans la définition du découpage des circonscriptions électorales.
Farouk Bouasker a, en outre, assuré que la loi électorale est d’ores-et-déjà en application et qu’il est peu probable qu’elle subisse des modifications. Pour lui, deux données sont les principales nouveautés du texte, « la définition de nouvelles circonscriptions » et « les conditions d’éligibilité ».
« Il s’agit d’un système d’élection uninominal. Nous les surveillerons durant le scrutin et il n’y aura aucune place pour les partis. Nous prendrons cependant en compte les personnes physiques même si elles sont affiliées à un parti », a expliqué M. Bouasker.
Concernant l’absence de financement public aux candidats, le président de l’Isie a assuré que les candidats devront faire campagne dans des circonscriptions restreintes et n’auront donc pas besoin de grandes ressources financières. Il a, en outre, assuré de l’existence d’un plafond pour les dépenses, proportionnel à la dimension de la circonscription. « Pour éviter que les plus riches prennent l’avantage. Il en est fini du financement public », a-t-il expliqué.
Répondant aux propos du président de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (Haica), Nouri Lajmi, qui a déclaré que la nouvelle loi ne prend pas en compte le contrôle des médias lors de la campagne électorale, Farouk Bouasker a assuré que le rôle de la Haica ainsi que celui de la Cour des comptes n’a pas changé et reste codifié dans les textes qui régissent son fonctionnement.
Farouk Bouasker a aussi, durant l’émission, tenu à souligner le fait que la nouvelle loi n’exclut aucun parti, mais que le système d’élection a changé, « il est désormais basé sur les personnes ». Aussi pour les binationaux, le président de l’Isie assure qu’ils ont la possibilité de se présenter sur les listes de l’étranger mais pas en Tunisie. Il s’agit pour lui d’un choix politique du législateur.
Avant de conclure son intervention, M. Bouasker a salué le fait que le chef de l’Etat ne se soit jamais immiscé dans le travail de l’Instance.
S.A

La 3assssskaristion du pays est comlète, mabrouk 3linè !
Tout est orchestré!
Allez, ya Cha3b Tounes, préparez la RESISTANCE contre cette SALE Dictature ; on a un type dangereux au Pouvoir TOTAL.

