
Le président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), Nouri Lajmi, a taclé le gouvernement et sa nonchalance dans le traitement des dossiers en lien avec les revendications du secteur médiatique et les suspicions de corruption qui pèsent contre certains médias.
Nouri Lajmi s’exprimait dans le cadre de la plénière du vendredi 19 mars 2021 en réponse aux interventions des élus.
Notant que la Haica – en tant que régulateur – ne peut tirer le secteur vers le haut sans l’appui des autres institutions de l’Etat, il a avancé que l’autorité de régulation des médias s’était heurtée, à plusieurs reprises, aux tergiversations du gouvernement, son manque de coopération et une absence de réceptivité, « comme si elle était un ennemi de l’Etat ».
Nouri Lajmi a évoqué, dans ce sens, des dossiers en lien avec des affaires de corruption dans plusieurs médias présentés à l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) notant que rien n’a été fait du côté du gouvernement ou du ministère des Finances pour confirmer ou infirmer les soupçons.
« Nous devons être fiers de nos institutions constitutionnelles mais aussi les appuyer pour qu’elles puissent jouer leur rôle », a-t-il relevé.
Réagissant aux allégations de certains élus accusant la Haica de partialité, Nouri Lajmi a rappelé que le régulateur avait pris des mesures sectionnelles contre une chaîne radio pour avoir porté atteinte au président du bloc d’Al-Karama, Seif Eddine Makhlouf, un des fervents opposants au fonctionnement de la Haica.
Il a noté, dans ce même contexte, que la Haica se tenait et se tiendrait toujours à égale distance de toutes les parties.
N.J.
Cela fait plus de 10 ans que le pays est tenu sous tutelle des islamistes qui font pire que Ben Ali et ses sbires.
Mieux, ils sont en bonne voie pour affamer la population pendant que l'on assiste au vol d'argent, à l'étalage de leur suffisance et que les prébendes ont fait la fortune de nouveaux clans bien plus arrogants que les Trabelsi et autres.
Leurs députés agissent en milices, et tels des voyous font la loi, agressant et insultant toute autorité sans compter leurs violences envers les femmes.
Des assassinats restent impunis, des dossiers disparaissent au sein des tribunaux où des juges soumis et serviles rendent des ordonnances dictées par la secte Nahdha et ses suites et succursales.
Il faudrait être fanatique pour persévérer à se situer du côté de ces pratiques, sauf à en être un fidèle et partisan capable du pire.
Alors, lorsque J'apprends que l'on boycotte Abir Moussi pour avoir mis en cause un plumitif s'activent à l'ARP, je me dis que le cercle des captifs de cette idéologie mortifere est plus vaste qu'on pense.
Car, il y aurait matière à boycott depuis que les "frères" sont aux manettes. On peine à trouver en visitant les événements fort nombreux d'outrances, menacés et autres agressions contre des artistes, journalistes et bien d'autres sans parvenir à relever un tel mouvement de solidarité corporatiste.
La situation est grave. Elle est presque désespérée tant il y a de faiblesses pour ne pas dire connivence entre la secte et certaines parties "éclairées".
Je devrais dire, qui croient l'être.
Nous aurions cru au courage, à défaut d'en attendre la probité.
Nous espérons voir naître, un jour, un journalisme fier et audacieux. Qui refuse le compromis avec les lobby et les influences de tout acabit.
Parce que relater les faits, c'est ne pas inventer des faits ou subir le discours du dominant, c'est rechercher la vérité des faits.
On est dans un pays qui tolère l'illégalité et encourage la corruption. Gare à celui qui est intégre et honnête.
La Haica et tous ses membres ne sont plus légitimes.

