Arrêtons cette dérive culturelle que véhicule l'UGTT depuis la nuit des temps. On est au XXI -ème siècle et les syndicalistes soignent ses ouilles avec une thérapie inadéquate d'un autre temps. Notre société ne supportera plus ce cette ambiguïté syndicale que véhicule toute fois le premier syndicat du pays. L'époque de lutte de F. HACHED des années cinquante doivent rester comme référence historique et non comme moyens de lutte. L'existence de la centrale syndicale est plus que nécessaire pour garantir et accompagner la vie démocratique en Tunisie, par son engagement politico/syndicaliste l'ugtt se singularise en s'engageant dans des idéologies socio/politiques qui ne mènent en final à rien . La charte du syndicalisme est claire sur ce sujet ne jamais se mêler des affaires de l'état, se mettre à l'abri et rester à l'écart du législateur et à distance de l'exécutif car on ne peut être juge et partie à la fois . C'est drôle et navrant de voir un bailleur de fonds aussi puissant soit il venir se rassurer auprès d'un syndicat avant qu' éventuellement il octroie un misérable dollar pourtant nécessaire pour l'économie du pays.

C'est officiel : l'Etat n'est plus !

C'est parti, les syndicalistes négocient enfin avec le FMI !