La directrice générale de l'observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, a rappelé l’importance de se conformer aux mesures de prévention pour lutter contre la pandémie du nouveau coronavirus, Covid-19, lors d’un point de presse organisé par le ministère de la Santé, mercredi 13 mai 2020, en réaction aux dépassements observés depuis le lundi 11 mai, date du lancement de la deuxième phase de confinement ciblé.
« La prévention est notre seule arme contre ce virus. Nous ne pouvons nous permettre de retrouver un rythme de vie normal sans nous appliquer aux mesures de protection après tous les sacrifices que nous avons fait », a-t-elle déclaré.
Nissaf Ben Alaya a réitéré que la criticité du risque restait élevée. « Que nous n’ayons enregistré aucun cas de contamination depuis trois jours, ne veut guère dire que le virus n’existe plus en Tunisie », a-t-elle affirmé. « Le virus circule encore en Tunisie et dans le monde entier. Nous avons encore des individus à rapatrier, le risque est encore grand ».
Citant l’exemple du Liban qui a enregistré plusieurs nouveaux cas de contamination par le coronavirus quelques jours après le dé-confinement, la directrice générale de l’ONMNE a souligné que les rassemblements étaient un vecteur principal de la transmission du virus d’une personne à une autre.
« Nous ne pouvons évoquer de risque nul que si aucun nouveau cas de contamination n’est enregistré pendant 40 jours », a-t-elle ajouté. « Le virus ne peut être maîtrisé qu’avec un vaccin et pour créer un vaccin efficace il nous faut du temps ».
En réponse à une question sur l’impact du climat, Nissaf Ben Alaya a assuré qu’aucune donnée scientifique ne prouvait de corrélation entre la hausse des températures et la disparition du virus. « Nous n’avons pas assez de recul. Certaines caractéristiques du virus restent méconnues, de même pour les symptômes et l’efficacité de certains médicaments. Nous ne savons toujours pas comment immuniser (son corps) contre ce virus », a-t-elle expliqué.
Revenant sur la cartographie de l’évolution de la pandémie en Tunisie, la directrice de l’ONMNE a signalé que sur les 1030 Covid+, 247 cas étaient importés et 785 étaient des cas de contamination horizontale.
Elle a précisé que la majorité des cas de contaminations importés venaient de Tunisiens qui étaient en France, en Turquie, au Congo, et en Egypte, notant que les cas venant de l’Italie ou de la Chine étaient inférieurs.
Nissaf Ben Alaya a conclu en insistant sur le rôle des médias dans la sensibilisation des citoyens à la nécessité de respecter les mesures de prévention.
Depuis le début de la pandémie, la Tunisie a enregistré 1030 cas de contamination confirmés - sur un total de 33 880 prélèvements - 740 cas de guérison et 45 décès. Entre le 10 et le 12 mai, aucun nouveau cas de contamination n'a été recensé.
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N.J
Lorsqu'on voit ce fiasco total dans les pays dits avancés comme l'Italie de l'autre rive de chez nous, où ils meurent par dizaines de milliers dans les rues et par terre dans les hôpitaux, alors qu'ils osent encore dénigrer leur propre concitoyenne l'otage Silvia Romano, libérée par les Turcs dimanche dernier, après un an et demi de capture en Somalie, parce qu'elle s'est convertie à l'Islam par sa propre conviction et parce qu'elle n'a pas voulu changer ses habits de Musulmane somalienne, il y a lieu de proposer le gouvernement tunisien pour la prochaine candidature au Prix Nobel.
Quant aux autres, au lieu de comprendre ce qui leur passe par cette colère divine et d'imiter cette Italienne au visage angélique qui a pris le prénom musulman AÏCHA, ils continuent à ignorer cette Colère divine et à défoncer une porte de l'Islam ouverte pour l'humanité entière.
Je ne suis pas du genre de ces faux "Bravo Réré" ni que je ne sois de ceux qui font de fausses louanges lobbyistes. Mais néanmoins, je m'incline et je m'agenouille devant ce nouvel Etat de vraies Institutions républicaines, sous la gouvernance de Youssef Chahed, comme par sa continuité avec Elyes Fakhfakh. Ils nous ont fait renaître un merveilleux sentiment de fierté d'appartenir à la nation tunisienne. Une Tunisie qui tant souffert par la limitation des naissances, imposée par la dictature de Bourguiba.
Mais je pense que les tests massifs ne sont d'aucun intérêt.
Comme j'ai la manie des chiffres, si l'on se met à faire 5000 tests par jour sur 10 millions d'individus, il nous faudra: 10 millions / 5 mille = 2000 jours, soit 5,5 années !!!
Comme quoi, 10 millions d'individus ça fait beaucoup de gens. le million est un très grand chiffre.
Par définition, l'individu est irrationnel dans la plupart de son comportement. Il faut en tenir compte.
oui Madame le virus n'est pas éliminé dans le monde entier et ce n'est pas la Tunisie qui va faire exception tant qu'on n'a pas trouvé des médicaments efficaces et du vaccin comme pour la grippe ce virus continue de frapper l'humanité entière mais je ne vois pas notre ministère à l'instar du monde entier ne commence pas à utiliser les tests rapides à grand nombre 3000 5000 par jour exemple pour détecter les contaminés à temps et de fournir aux citoyens de protection nécessaires des masques et du gel ou savon vert tout en sanctionnant les citoyens qui ne respectent pas les barrières sanitaires et le regroupement des gens à l'intérieur et à l'extérieur .
Et si nos stagiaires donnaient à cette grande dame le dossier de la pauvreté en Tunisie pour mission: traquer et éradiquer la pauvreté voire le chômage.
Merci encore une fois.