
Alors que plusieurs pays africains sont en négociations avec le Fonds monétaire international pour l’obtention de financements, la Tunisie semble être le plus à risque. C’est ce qui ressort d’un rapport de la banque américain Morgan Stanley dont une partie a été publié par l’agence de presse Reuters, le 15 juillet 2022.
Avec un déficit budgétaire de près de 10 %, l'une des masses salariales du secteur public les plus élevées au monde, il sera difficile pour la Tunisie d’obtenir le financement escompté auprès du FMI. « Les spreads obligataires tunisiens - la prime que les investisseurs exigent pour acheter la dette plutôt que les obligations américaines - ont atteint plus de 2.800 points de base et, avec l'Ukraine et le Salvador, la Tunisie figure sur la liste des trois principaux pays qui risquent de faire défaut », selon l’établissement.
Morgan Stanley explique que les signes traditionnels de la crise de la dette – l'effondrement des devises, les écarts obligataires de mille points de base et l'épuisement des réserves de change – indiquent qu'un nombre record de pays en développement est en difficulté
Le budget de l’Etat tunisien a été estimé, selon la Loi de finances 2022, à 57.291 millions de dinars avec un déficit à hauteur de 8.548 MD. Pour boucler ce budget, le gouvernement mise sur un accord avec le FMI qui, lui, permettrait d’encourager d’autres accords avec les partenaires financiers de la Tunisie et d’autres bailleurs de fonds. L’objectif étant d’obtenir un financement de 12.652 MD.
Les tractations vont bon train depuis janvier 2022, mais aucun accord n’a vu le jour jusqu’à présent. Une délégation du FMI est en visite en Tunisie depuis début juillet dans le but de lancer officiellement les négociations. Or, rien n’a encore été annoncé.
Il convient de rappeler que le FMI avait, entre autres, exigé à plusieurs reprises un consensus total entre le gouvernement et les parties sociales avant de lancer les négociations sur un nouvel accord avec l’institution. Le bailleur de fonds a aussi expliqué que la Tunisie devrait « remédier de toute urgence aux déséquilibres de ses finances publiques en améliorant l’équité fiscale, en limitant la croissance de l’importante masse salariale dans la fonction publique, en remplaçant les subventions généralisées par des transferts à destination des plus pauvres, en renforçant son dispositif de protection sociale et en réformant les entreprises publiques qui perdent de l’argent, afin de résorber rapidement les déséquilibres profonds dont pâtit son économie et d’assurer la stabilité macroéconomique ».
N.J.
C est devenu une habititude impossible de la changer
Comme d'habitude ce peuple de bienheureux n'y prête aucune attention
11 fériés pour tous les secteurs
11 chômés non payés
20 congés payés
3 mois de séance unique...
Un taux d'absentéisme de 23 %
Ce qui doit faire de la Tunisie le pays qui travaille le moins au monde...
On y rajoute les pauses cafés, cigarette...
Alors ne cherchez plus les raisons d'une telle déroute...
Même en France avec les grèves, les 35 heures, et nos 5 semaines de congés, on vous explose en temps de travail ^^
En 2011, l'anarchie, la médiocrité (les représentants des incultes et des ignares qui les portèrent au rang de députés), l'arnaque, le terrorisme, l'escroquerie, la fainéantise (les électeurs des chameliers), le banditisme (syndicats), avaient d'entrée de jeu, plombé l'économie tunisienne.
Depuis, elle ne s'en est jamais remis.
Même les morts peuvent fournir un meilleur rendement que les bouffons et les escrocs aux orteils crasseux qui instaurèrent la fainéantise et la glandouille en tant que religion d'état, en monopolisant la basse-cour nationale, onze années durant.
qd vas tu arrèter de publier des contre vérités
çà ne plait pas au FMI.
Mais son constat est lucide et indiscutable, ses exigences sont raisonnables et incontournables, or malgré les expertises diverses et variées, il ne se passe rien pour redresser la barre. Depuis des années!
C'est désespérant et suicidaire.
Mais bon, la Tunisie est libre et indépendante, l'action est de sa responsabilité... comme l'inaction qui chaque jour la rapproche du désastre.
Une chose est sûre: le rôle des étrangers n'est pas de faire vivre la Tunisie.
Peut être que pour lui, la Somalie, le Zimbabwe ou le Centrafrique sont des "paradis fiscaux" ou des valeurs sûres en terme d'investissement...
Si on continue à suivre les exemples des banques américaines, on va droit dans le mur, ça, c'est certain...
Tout à fait d'accord avec vous, il est temps de laisser la Tunisie subvenir à ses besoins!