
Le député et président du bloc Tahya Tounes, Mustapha Ben Ahmed est revenu, vendredi 23 octobre 2020 sur la montée de la violence et la brutalité grandissante du discours politique sous la coupole de l'Assemblée des représentants du peuple.
Avouant que le discours politique est devenu extrêmement violent, il a fait porter la responsabilité de la détérioration de la situation à la présidence du Parlement, dans son intervention dans Midi Show sur Mosaïque FM. “Le président du Parlement [Rached Ghannouchi] a laissé les choses lui échapper à un certain moment et a adopté une politique de deux poids deux mesures”.
“Les partis politiques sont, également, responsables de ce qu’il se passe. Les débats sont toujours ponctués de tensions. La guerre entre Abir Moussi et Seif Eddine Makhlouf a, en plus, fait des otages de certaines composantes du Parlement”, a-t-il avancé.
Il a ajouté qu'engager un dialogue à ce sujet serait difficile. “A chaque réunion des présidents des blocs, un conflit éclate”.
Interrogé sur l’agression dont il a été victime, il a expliqué qu’un accrochage avait éclaté entre quelques députés (sans les nommer) et que certains avaient proféré des insultes auxquelles il avait réagi.
“Cela m’importe peu. Ce sont les pressions et les moyens employés qui m’inquiètent”, a-t-il soutenu.
Lundi 19 octobre 2020, la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a diffusé une vidéo en direct à l’issue de la réunion du bureau de l’ARP (Assemblée des représentants du peuple) pour dénoncer son agression ainsi que celle de Mustapha Ben Ahmed, par Seïf Eddine Makhlouf et un autre député Al Karama, Abdellatif Aloui.
Et puis qu'espérer-vous d'un inculte et un ignorant comme ghanouchi pour qu'il se comporte en civilisé et en cultivé ?
Le pauvre ! Même ses brebis ne veulent plus de lui.
Trop tard mec!