
Le président de l'Observatoire tunisien des droits de l'Homme, Mostafa Abdelkebir a indiqué qu’un migrant subsaharien était décédé après avoir subi des blessures lors d'affrontements entre migrants.
Dans une publication Facebook du 9 avril 2025, Mostafa Abdelkebir a considéré que l’adoption de mesures irréalistes et conjoncturelles ne constituait pas une véritable solution. Il a assimilé la chose à une avancée dans une impasse.
« Ce qui a eu lieu aujourd’hui dans l’un des camps d’El Amra était attendu… Il ne s’agit pas d’une surprise… Ceci confirme ce que nous avions signalé auparavant… Il y a un retard dans l’adoption par l’État d’une stratégie de gestion de la migration et des réfugiés…
Ceci a maintenu le chaos et causé une accumulation des problèmes à travers le recours à une approche sécuritaire et l’absence de processus participatif… Toutes les parties doivent assumer leurs responsabilités qu’il s’agisse d’ONG, de pays d’origine, de communauté internationale, d’organisation nationale ou de migrants », a-t-il écrit.
Mostafa Abdelkebir a indiqué qu’une approche réaliste permettait la mise en place d’un plan constituant la première étape dans le traitement de cette question humaine. Selon lui, la politique s’est ingérée dans cette affaire de façon à permettre à la volonté mondiale de commander un pays pauvre et d’en faire sa victime. Il a appelé à ne plus perdre de temps et à économiser les efforts des forces policières et militaires tunisiennes.
S.G

