
Le député Imed Ouled Jebril a estimé que la Tunisie ne devait plus assurer la surveillance des frontières pour le compte de l’Union européenne et qu’elle devait cesser les opérations de contrôle en Méditerranée.
S’exprimant le 2 avril 2025 dans l’émission Politika de Zouhaier El Jiss sur Jawhara FM, il a dénoncé la présence de migrants à El Amra (Sfax), notamment dans les fermes et les plantations d’oliviers, qu’il a qualifiée de « forme de colonisation ». « Les oliviers appartiennent à des propriétaires… C’est une propriété privée… La situation est devenue compliquée… Il n’y a pas de lois à ce sujet… Il s’agit de traités internationaux », a-t-il déclaré.
Il a rappelé que les conventions internationales interdisaient l’expulsion des migrants et a dénoncé une politique du deux poids, deux mesures. Selon lui, la Tunisie refuse d’expulser les migrants subsahariens mais accepte le renvoi de Tunisiens en situation irrégulière depuis l’étranger. Il a également accusé les ONG et les structures onusiennes en charge du dossier migratoire d’avoir abandonné leurs responsabilités.
Le député a ensuite appelé les autorités tunisiennes à mettre un terme aux opérations de surveillance en Méditerranée et au refoulement des migrants irréguliers souhaitant rejoindre l’Europe. Selon lui, cette mesure permettrait aux migrants de quitter le territoire tunisien et obligerait l’Union européenne à engager des discussions sérieuses avec la Tunisie.
« Nous ne sommes pas des gardes-frontières… Il ne faut pas surveiller la mer… Si quelques milliers arrivent en Europe, ils réagiront… Nous devons nous concentrer sur la surveillance de nos frontières terrestres pour empêcher les entrées illégales sur notre territoire… Qu’on les laisse partir !… Nous n’avons ni les moyens de les expulser par avion, ni de les rapatrier », s’est-il exclamé.
Imed Ouled Jebril a insisté sur la nécessité pour la Tunisie d’avoir le courage d’imposer à l’Union européenne d’assumer ses responsabilités. Il a affirmé que les pays européens devaient rémunérer la Tunisie en contrepartie des efforts déployés dans la lutte contre la migration irrégulière.
Enfin, il a précisé que l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) n’avait reçu aucune copie d’un éventuel traité signé entre la Tunisie et l’Italie ou l’Union européenne sur la migration. Il a également assuré qu’aucune proposition de loi sur ce sujet n’était en cours d’examen au Parlement, expliquant que la question relevait des relations internationales et non des prérogatives de l’ARP.
S.G
Alors pourquoi n'est pas leur laisser passer ?
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA
Pauvre tunisie....avec ce genre d'energumene
C quoi son niveau ....kotab
Un legisaleteur doit connaitre la constitution de la republique, les lois de la republique et proposer des projets de loi...
C'est un anarchiste issue du coup d'etat anarchique.
Vous avez des idées?