
L’ancien ministre des Technologies de l’information, Mongi Marzouk, a réagi, le 28 novembre 2017, aux dires de son successeur, Anouar Maârouf, devant l’assemblée concernant la cession de 35% des parts de Tunisie Telecom au groupe Abraj.
Il a commencé par une série d’interrogations à propos de cette cession en s’interrogeant sur l’apport que peut donner ce groupe à Tunisie Telecom, si le contrat de participation a été gardé en l’état ce qui donnerait à ce groupe le droit d’entraver plusieurs sujets qui concernent le management de l’entreprise, si la double gestion de l’entreprise avait été révisée pour éviter les problèmes sociaux notamment. « Et à combien Abraj a acheté les 35% de Tunisie Telecom ? », a ajouté l’ancien ministre.
M. Marzouk a poursuivi en listant ses décisions en tant que ministre pour préparer la cession de ces parts. A noter que l’ancien propriétaire désire vendre ses parts depuis 2011. Il a donc écrit que le nouvel acquéreur devrait avoir une expérience dans la gestion d’un opérateur téléphonique, dans sa modernisation et de son développement, une stature mondiale dans l’innovation et dans le développement de services de communication nouveaux et peu coûteux, une notoriété auprès des fabricants des réseaux de télécom et des téléphones pour une meilleure gestion des coûts et enfin, une capacité à développer le trafic de Tunisie Telecom dans les liaisons internationales et le roaming.
M.A
