Le candidat à la présidentielle, exclu par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et deux fois réhabilité par le tribunal administratif, Mondher Zenaidi, a publié, vendredi 20 septembre 2024, une vidéo où il s’est adressé aux Tunisiens.
Il a souligné, dans son propos, que s’il œuvre avec acharnement à faire en sorte que l’Isie revienne sur sa décision et applique les jugements du tribunal administratif, il se verra contraint de déposer un recours contre le processus électoral dans son intégralité et donc contre les résultats des élections, dans le cas contraire et d’exiger, en outre, la dissolution de l’instance et l’engagement de poursuites contre ses membres.
« Je ne peux pas participer à des élections organisées par une partie hors-la-loi qui pourrait être poursuivie pour des crimes pouvant aller à la volonté de modifier les fondements de l’État et je ne peux pas demander aux Tunisiens de prendre part à des élections falsifiées et je ne peux pas les convaincre que celui qui a piétiné la justice administrative pourrait accepter la défaite et céder le pouvoir. Le système a exprimé cela plus d’une fois, qu’il mène une guerre de libération et qu’il est capable de bruler le pays et les gens pour ne pas abandonner. Je ne peux pas participer et appeler les Tunisiens à participer à des élections sans campagne, sans programmes, sans candidats et sans loi et qui ont pour seul titre la mort, la guerre, les ténèbres, les prisons et la traitrise. Je ne peux participer et appeler à participer dans le plus exécrable et le plus abjecte simulacre d’élections », a déclaré Mondher Zenaidi.
Il a souligné qu’en refusant de se soumettre à l’autorité de la justice administratif, l’Isie sape toute la légitimité du processus électoral. « Le scénario de la fuite en avant, nous ne le souhaitons pas mais nous il ne nous fait pas peur. Nous allons poursuivre notre bataille juridique et juste avec une confiance absolue en notre justice administrative, ce rempart solide que le système planifie de décrédibiliser et d’affaiblir », a conclu Mondher Zenaidi.
Le candidat ne croyait pas si bien dire. La vidéo qu’il a postée sur la toile semble avoir été tournée plus tôt aujourd’hui car la nouvelle fracassante de la journée vient de l’ARP et concerne justement le tribunal administratif.
Le bureau de l’Assemblée s’est, en effet, réuni, aujourd’hui, pour examiner l’amendement de la Loi organique n°2014-16 du 26 mai 2014. Ce projet d’amendement a été présenté par une trentaine de députés, annonce le Parlement dans un communiqué, et il sera soumis à la commission de législation générale avec le caractère « urgent ».
A seulement deux semaines de l’élection présidentielle du 6 octobre, ce projet d’amendement comporte notamment, selon le document publié par l’ARP, un nouveau paragraphe dans son article 46 disposant que les candidats souhaitant déposer des recours contre les décisions de l’Instance des élections (Isie) devront le faire désormais auprès de la Cour d’appel de Tunis dans un délai ne dépassant pas les 48h après proclamation des résultats. Un pourvoi qui était, auparavant, entre les mains du tribunal administratif.
Pour ce qui est du contentieux sur les résultats des élections la proposition de loi en déleste également le tribunal administratif et souligne que l’amendement concernera les résultats du scrutin présidentiel du 6 octobre.
M.B.Z
J'appelle les Patriotes tunisiens :
A rester UNIS face à cette Dictature DANgEREUSe qui pércipite notre pays vers un gouffre noir
A laisser de côté nos différences : les islamistes et les khwenjias seront jugés en temps et lieu pour leurs très graves méfaits pendant 10 ans et l'islamisation à pas forcée de la société....APRES la fin de ce très très très dangereux régime
A resserer nos rang pour metttre fin à ce CAUCHEMAR presque unique de notre Histoire
A rétablir la démocratie, la justice et la liberté : c'est notre objectif SUPREME
Entre temps, Mondher Zeneiidi fait son travail de Patriote, même s'il avait servi Ben Ali.
Vois-tu comme nous avons pitié de toi ... ?
Sans vous la terre va s'arrêter de tourner.
N'importe quoi
Ou par hazard vous avez oublié