
Mohamed Ben Jemâa, vice président de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles et directeur général de la Société Ben Jemâa Motors, concessionnaire officiel des marques BMW et MINI en Tunisie, est revenu, dans une interview accordée ce lundi 20 avril 2015 à l'émission Expresso de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, sur les résultats d’une rencontre avec le ministre du Commerce et de l'Artisanat, Ridha Lahouel, à propos du sujet houleux des quotas.
M. Ben Jemâa a souligné que, sans langue de bois, la réunion avec le ministre a été constructive : le ministre a compris les problèmes des concessionnaires, exprimant son intention sincère, avec son staff, de les régler. Ainsi, et à cet fait, il a proposé la création d’une commission qui intégrerai outre les opérateurs, les services du ministère du Commerce ainsi que des représentants des ministères de l’Industrie et du Transport, de la Douane et de tous les services concernés. L’objectif étant de faire une série de rencontres pour trouver les mécanismes pour réformer ce secteur, de telle sorte que tout le monde soit satisfait (consommateurs, Etat et opérateurs) outre le fait de trouver une solution pour que les opérateurs du circuit informel intègrent le circuit formel.
Dans l’immédiat, Ridha Lahouel s’est engagé à ce que les quotas se rapprochent le plus des 60.000 véhicules en 2015 (au lien des 45.000 véhicules accordés en 2014), sachant que la taille du marché est estimée globalement à 80.000 véhicules. Il a précisé dans ce contexte, que contrairement à ce que pensent certains, la valeur des importations des véhicules ne dépassent pas 3 à 4% de la valeur globale des importations du pays. Il ajouté que l’ouverture du marché va permettre de le réguler et d’instaurer une concurrence pure et parfaite entre les différents opérateurs et l’entrée de nouveaux intervenants.
Concernant la distribution des quotas, la chambre syndicale des concessionnaires automobiles s’est engagée à répartir à sa manière les parts entre les différents intervenants jusqu’à l’ouverture du marché, seul mécanisme qui permet de répartir équitablement les quotas.
Mohamed Ben Jemâa a rappelé que l’automobile est un secteur sensible qui demande de l’attention. Il représente une importante entrée de droits et taxes (au moins 40% de droit de douane + 18% TVA par véhicule outre les impôts sur les sociétés et les différentes autres taxes imposées). Il est à forte employabilité directe et indirecte et génère un chiffre d’affaires indirect important grâce aux secteurs qu’il impacte directement (leasing, annonceurs, publicité, fournisseurs d’outillages, réseaux de garagistes, revendeurs de pièces de rechange, experts automobiles, assureurs, etc.).
Autre fait, au point de vue légal, le marché de l’automobile est libre, donc les concessionnaires réclament juste l’application de la loi.
I.N

a quand des voitures non polluantes
ne faut il pas privilegier les transports en commun;des velibs ;des motolibs
PERSONNE NE DOIT AOIR UN MONOPole exclusif.ces rentes de situations sont anachroniques
les prix sont scandaleux ;n 'importe quel immigré en FRANCE peut acqurir une bagnole a credit et à prix correct
Sur le dos des tuisiens ces rentiers font fortue depuis des génerations
Bourguiba met et les pratiques sont restées
vive la pollution!!! et que l'humanité crève!
en Tunisie , l'état donne des autorisations aux riches pourqu'ils deviennent encore plus riche , et le pauvre ne comprend plus rien et devient plus pauvre .
c'est un système centraliser entre les mains des lobbys
Il n'est pas sain de garder cet archaïsme hérité de l'ère de l'économie mafieuse de Ben Ali.
Il ne faut pas non plus oublier l'impact sur la balance commerciale qui se verra aggraver son déficit d'un demi milliard de dinars, ainsi que l'aggravation de la congestion des routes au bord de l'asphyxie, ainsi que de la pollution accrue de l'air dans les villes.