
Le président de la République, Kaïs Saïed s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar et a mis l’accent sur l’importance de traiter avec toute autre partie sur un même pied d'égalité.
Dans un communiqué du 12 avril 2024, la présidence de la République a indiqué que le chef de l’État, Kaïs Saïed, a mis l’accent durant cette réunion sur l’importance des principes de la diplomatie tunisienne, notamment l'indépendance dans la prise de décision reflétant la volonté populaire et l’'opposition à toute ingérence dans les affaires intérieures tunisiennes.
La même source a précisé que le président de la République et le ministre des Affaires étrangères ont abordé la question de la migration irrégulière. Kaïs Saïed a réitéré son attachement au traitement de la question avec humanité et que la Tunisie ne pouvait pas être considérée comme un simple point de passage. « La Tunisie, qui traite les migrants avec humanité, refuse d'être un point de passage ou un lieu d’établissement ».
Il a estimé que la Tunisie subissait les conséquences de ce phénomène et que le système mondial était à l’origine des conditions inhumaines des migrants. Il a, aussi, critiqué l’attitude des organisations internationales spécialisées, qui d’après lui, « au lieu d’exercer leur rôle de soutien à la Tunisie, se contentaient souvent d’émettre des déclarations ou tentaient d'imposer une réalité que les Tunisiens n'accepteront jamais ».
Il est à noter que la présidente du conseil ministériel italien, Giorgia Meloni, se rendra bientôt en Tunisie. L’information a été confirmée par le quotidien italien "la Repubblica", dans un article publié le 7 avril 2024, en rappelant qu’il s’agira de la troisième visite en quelques mois. Giorgia Meloni s'était rendue à plusieurs reprises en Tunisie et avait conclu un accord avec les autorités tunisiennes portant sur la gestion des flux migratoires. L'accord en question ne semble pas avoir encore été concrétisé.
S.G

secourir les marins pècheurs, les navires du commerce en cas de naufrage, uniquement.
ils finiront ( harragas et trafiquants ) par comprendre mle message.
Bien dit!
La France aussi, et l'italie, et l'Allemagne, et la Grèce, et l'Espagne, et les Pays Bas, et la Belgique, et la Hongrie et,...
Alors, on fait quoi, tous ensemble?
Merci l'Algérie!