
Le bureau exécutif de l’UGTT a rendu public un communiqué, ce jeudi 31 mars 2022, à la suite de la plénière tenue par certains députés et la décision du président de la République de dissoudre le Parlement. La centrale syndicale a considéré que cette décision prise en vertu de l’article 72 de la Constitution était venue assez tard.
Le bureau exécutif de la centrale syndicale annonce que le maintien de l’assemblée parlementaire gelée était inutile dans la mesure où il a donné une mauvaise image reflétant le pourrissement de la vie politique. Il rejette, également, le recours de parties influentes au Parlement aux pays étrangers ainsi que leurs plans pour disloquer l’Etat et le pousser vers l’inconnu.
« La dissolution du Parlement est une opportunité qui se présente après une période d’hésitation, pour rétablir la confiance et l’espoir afin de rectifier la trajectoire. Ceci requiert la prise d’initiatives fondamentales visant au rassemblement des forces nationales et démocratiques pour un dialogue inclusif sur cette base, afin de garantir la possibilité de traduire la volonté de réforme en une force effective pour sauver la Tunisie », lit-on dans le texte du communiqué.
Le même communiqué ajoute : « La dissolution du Parlement est une étape nécessaire pour mettre un terme à la galère d’un nombre de députés sanctionnés en étant interdits de reprendre leurs postes d’origine. Elle est aussi une occasion pour empêcher certains d’user de leur qualité parlementaire illégitime. Nous appelons, également, à ne pas impliquer la justice dans le conflit politique et éviter la politique vindicative contre les adversaires politiques ».
La centrale syndicale souligne l’impératif de fournir toutes les garanties pour mettre fin à la situation d’exception ayant trop duré et mettre en place toutes les conditions nécessaires permettant d’éviter la concentration des pouvoirs et de revenir au processus démocratique à travers l’installation des institutions constitutionnelles et le respect des droits et des libertés.
« Les choix du gouvernement actuel et son rendement ne sont pas à la hauteur des défis imposés par la situation compliquée, aussi bien à l’échelle nationale que régionale et internationale et ne répondent pas aux attentes des Tunisiens. Cependant, nous insistons en faveur d'un traitement inclusif des dossiers économiques et sociaux sur la base du sauvetage et la préservation des acquis du peuple et la réalisation de la justice sociale. Nous appelons, également, à la mise en place de mesures urgentes pour arrêter la détérioration de la situation sociale et la dégradation du pouvoir d’achat des citoyens, outre la prolifération de la spéculation et du monopole ».
S.H

1 insulte de mélanger Boris VIAN à votre merdier typiquement tunisien.
C Bagla Liha et ses incultes qui n'ont jamais lu BV qui vous dit :J'irai pisser sur vos tombes incultes de toujours....

