
Le nombre considérablement bas des candidatures aux législatives et l’absence totale de candidats dans certaines circonscriptions, remettent carrément en question le calendrier électoral.
Plusieurs pages Facebook, réputées proches ou sympathisantes du président de la République, sont en train de relayer, depuis hier, cette éventualité. Le risque est qu’avec ce nombre restreint de candidatures, on aboutit à un parlement qui ne représente pas du tout le pays.
Plusieurs appellent le président à reporter le scrutin. On citera notamment le chroniqueur de IFM, soutien inconditionnel du président et ancien membre du comité de rédaction de la constitution, Néjib Dziri. Le monsieur a ouvertement exhorté le président à revoir le calendrier, affirmant dans la foulée que seuls les vendeurs de boissons alcooliques ont pu collecter les 400 parrainages requis pour se porter candidat…
Ce que l’on sait, c’est que Kaïs Saïed a refusé catégoriquement, par le passé, de modifier le calendrier électoral quand l’Isie le lui a proposé lors du référendum. Pour lui, il était impératif de respecter ces rendez-vous donnés avec le peuple.
Ces rumeurs n’étonnent pas l’opposition. En guise de commentaire, le député d’Ennahdha Samir Dilou a indiqué que si jamais on modifie la date du 17 décembre, on passerait du domaine politique et légal au domaine de l’humour et du divertissement. « C’est la conséquence logique quand on prend les décisions tous seuls, quand on marginalise les spécialistes et qu’on déprécie les experts et qu’on publie des décisions à minuit ! », s’est-il exclamé.
A titre de rappel, l’ISIE a indiqué hier qu’elle a reçu 891 candidatures (774 hommes et 117 femmes) seulement. Aux précédentes élections de 2019, le nombre de candidatures a dépassé les quinze mille.
R.B.H
En réalité, les candidats ne se bousculent pas pour ce karakouz.
Le peuple est devenu très méfiant, sur le quivive car le risque d'une explosion sociale, d'un embrasement est potentiellement omniprésent.
Le fait d'exclure les partis politiques et les représentants de la société civile le pouvoir illegitime en place a dépouillé ces élections de toute légitimité et de tout sérieux.
D'autre part, la vie politique n'est même polluée, elle est tout simplement inexistante.
Diriger un pays n'est pas de l'improvisation ni de faire cavalier seul.
Un état sans institution c'est comme un bateau sans capitaine.
Je me demande à quoi va servir d'organiser des élections alors que le peuple, affamé et assoiffé, est désormais complètement désintéressé de la chose publique.
D'ailleurs, je me pose quelques questions majeures et très dangereuses :
- en cas de vacation du pouvoir, qui remplacera le président ?
- comment peut-on valider les conventions, les accords ou les traités en l'absence d'institutions démocratiques comme l'assemblée du peuple ?
Qui va valider le budget de l'état pour l'année 2023 ?
Qui valider l'accord avec le FMI s'il y'a vraiment un accord,...?!
Tous ces questions l'emmène à être debutatif quant à l'issue de ce karakouz sans fin.
Peut-être on aura une assemblée nationale ni tête ni queue...!
C'est ce que je crois.
Bravo les pros-kais, vous qui êtes trop bête pour raisonner avec bon sens, vous avez mis et soutenus un clown au pouvoir.
Clown qui ne se rappelle même plus de son Echarb.
Et à ne pas oublier les femmes ancienne-patrones du RCD..