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Les influenceurs payent-ils des impôts en Tunisie ?
07/07/2023 | 16:59
10 min
Les influenceurs payent-ils des impôts en Tunisie ?

 

Influenceur. Ce métier relativement nouveau est largement convoité. Pour certains, c’est un véritable Eldorado. Nul besoin d’avoir un diplôme. Il suffit d’une communauté, d’un esprit créatif ou d’un joli minois, et le tour est joué ! Du gain garanti et loin, bien loin des yeux du fisc. C’est du moins la perception qui prédomine sur un secteur encore non-structuré en Tunisie et ailleurs. Les influenceurs s’en mettent plein les poches et ne payent aucun impôt. L’opacité est maître mot dans ce monde où la pratique chemine à des années lumières devant le droit. 
 

Les choses semblent, toutefois, changer en France où une loi promulguée le 9 juin 2023 est venue mettre fin au chaos, du moins en partie. Son objectif est d’encadrer l'influence commerciale et de lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux. Pour ce faire, le texte définit d’abord ce qu’est un influenceur, ses activités ainsi que le rôle des agents d’influenceurs ; des intermédiaires entre les influenceurs et les annonceurs. Le texte vient aussi structurer la relation commerciale entre les influenceurs et les marques en imposant aux parties prenantes un contrat écrit au-delà d’un certain seuil de rémunération. 

Côté impôt, il n’y a pas de régime fiscal spécifique aux influenceurs à proprement parler. Le législateur français oblige tout influenceur dont l’activité de création de contenu est commerciale à la « renseigner au sein du guichet unique selon la catégorie ‘activités de service - services d'information - influenceur et créateur’ ». Ils doivent être « immatriculés au registre du commerce et des sociétés et au registre national des entreprises et leurs revenus déclarés en BIC en plus de l’affiliation à l'URSSAF – SSI », selon le portail du ministère français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique pour les influenceurs ayant une activité commerciale.

De même pour ceux dont l’« activité de création de contenu ne vise pas à faire la promotion de bien ou de services en contrepartie d'un bénéfice économique ou d'un avantage en nature ». Ceux-ci sont, notons-le, « renseignés au sein du guichet unique selon la catégorie ‘activités de service - services d'information - Community manager, ergonome web, blogueur professionnel, rédacteur web’ ». 

Ceux dont l’activité rentre dans la catégorie « création artistique », sont « renseignés au sein du guichet unique selon la catégorie ‘Activités de services - Arts, culture et divertissement - Activités créatives, artistiques et de spectacle - Vidéaste, vlogueur, blogueur’ ». Considérés « indépendants », ils sont « immatriculés au seul registre national des entreprises, leurs revenus déclarés en BNC ou en précompte par un tiers diffuseur et sont affiliés, après validation, à la sécurité sociale des artistes auteurs ».

Au Maroc, la traque a commencé en 2021. En l’absence d’une règlementation en bonne et due forme, la Direction générale des impôts a déployé d’autres moyens pour minimiser les cas d’évasion fiscale. Plusieurs influenceurs se sont, d’ailleurs, installés en dehors du pays pensant fuir la DGI. C’est à coups de vérification du contenu produit, sur YouTube notamment, pour évaluer les revenus des influenceurs, et d’avertissements, entre autres, que le fisc marocain mène sa guerre contre les fraudeurs fiscaux de la toile. 

En Tunisie, c’est la jungle à première vue. Cette idée généralisée n’est pas tout à fait fausse mais n’est pas non plus vraie. Certains acteurs de cet écosystème, ceux dits micro-influenceurs, que la collaboration soit scellée via une structure intermédiaire ou pas, sont généralement rémunérés « au black » sur demande du prestataire de service lui-même ou celle de son client. Les « petites » sommes sont perçues via chèques ou en cash. Les transactions en cash inférieures à cinq mille dinars étant tout à fait légales en Tunisie. 

« C’est le budget du client ou le client lui-même qui impose des fois un paiement au noir », nous explique la propriétaire d’une agence de communication qui collabore avec plusieurs influenceurs. « Les influenceurs proposent des fois deux tarifs pour une même prestation ; un incluant les taxes et impôts à payer et un autre tarif sans, pour un paiement au black, si cela correspond plus au budget du client », nous précise-t-elle. « Il arrive des fois que les influenceurs exigent, eux-mêmes, d’être payés cash au noir. Tout dépend de ce qu’ils auront convenu avec les clients », ajoute-t-elle notant que cela est applicable souvent dans les cas d’opérations ponctuelles rémunérées à quelques centaines de dinars. 

Les cas de paiements au black se font, toutefois, de plus en plus rares. « La majorité des collaborations que nous mettons en place se fait suivant des contrats aux termes bien définis. L’idée étant de sceller un deal dans les règles de l’art et de protéger les deux parties ; l’influenceur et le client », poursuit notre interlocutrice soulignant que les sommes négociées dans le cadre d’un contrat de prestation de services incluent les taxes, TVA et impôts dont les deux parties doivent s’acquitter. « Certains sont de plus en plus conscients de la nécessité d’opérer en toute légalité, surtout que les grandes marques et annonceurs qui se respectent exigent devis et factures », nous explique-t-elle. 

Une autre manager dans une agence de communication confirme, également, que la légalité est devenue le mot d’ordre dans le secteur. « Il n’y a plus de place pour le بعلي (anarchie, ndlr). Les influenceurs qui demandent un paiement au noir sont systématiquement blacklistés chez nous », assure-t-elle. 

Les taxes et taux d’imposition varient selon le type de contrat signé et la nature des structures signataires. Du côté des influenceurs, certains disposent de patentes et sont soumis à différents régimes. Certains s’acquittent de la retenue à la source, d’autres de la retenue sur le revenu des personnes physiques (IRPP). Certains sont exonérés d’impôts pendant quatre ans et d’autres suivent les obligations du régime forfaitaire. 

Contrairement à la polémique qui sévit encore sur la toile et dans la mémoire collective, les influenceurs ne font pas dans l’argent facile et, encore moins, dans l’évasion fiscale. L’activité d’influence est bien plus structurée qu’on ne le pense. Ces belles gueules de l’Internet sont, pour certains, de vrais chefs d’entreprises. Ils disposent de sociétés, de studios ou de boîtes de production, ont des équipes de tournage et travaillent leurs contenus suivant des règles bien établies. 

Tel est le cas de Manel Jouini, connue sur la toile, sous le nom de marque « Tanwicha ». Dans son témoignage à Business News livré dans le cadre de cette enquête, elle affirme être en parfaite règle. Après plusieurs années dans le domaine de la communication, Manel a lancé, avec son époux, un studio créatif. C’est à travers cette structure qu’elle collabore avec les marques, soit directement, soit via des intermédiaires ; les agences de communication ou les agences spécialisée en marketing d’influence, en tant que prestataire de service. « Je me dois de protéger mon investissement. Tout est donc déclaré. Je dispose d’une équipe de six personnes en plus des freelancers avec qui je collabore sur des opérations ponctuelles », nous explique-t-elle. « Certes, je gagne moins que certains car je paye l’ensemble de mes impôts mais au moins, je suis dans la légalité et je protège, ainsi, ma crédibilité et mon entreprise », assure-t-elle. 

 

 

Monter une structure de cette envergure implique, pour Manel tout comme tout autre chef d’entreprise, plusieurs charges. « En plus du loyer, des salaires, de la CNSS, des équipements…, je me dois de payer au fisc l’équivalent de 15% de mes revenus, échelonnés sur trois fois », ajoute-t-elle, notant toutefois une aberration fiscale ; l’obligation de s’acquitter à la fin de chaque année de 30% des 15% qu’elle doit à l’État, sur le revenu de l’année suivante. « Nous sommes obligés de la faire alors que nous n’avons aucune vision ou prévision sur les revenus que nous aurons cumulé l’année suivante », dit-elle non sans amertume, mais s’acquitter de son devoir fiscal lui est, bien entendu, absolument primordial. « A travers mon métier je défens et je véhicule des valeurs auxquelles je tiens !», assume-t-elle. 

Une autre influenceuse, Mayssa Ferchichi, que nous avons contactée affirme, également, que le secteur s’est organisé petit à petit. Seuls les sérieux et ceux qui travaillent avec rigueur et conformément à la loi survivent. « Présenter une facture est une obligation. Les grandes marques passent essentiellement par des agences de communication notamment pour les campagnes publicitaires d’envergure », indique-t-elle. « Au début, j’avais une agence spécialisée dans l’évènementiel mais plus tard, en 2016, quand mon activité s’est développée, j’ai ouvert une agence de communication. Je dispose actuellement d’une patente de consultante en digital à travers laquelle je facture mes prestations. En termes d’impôts, je devais à l’État 13% de mes revenus mais ce taux a été revu à la hausse et je m’acquitte, maintenant, de 19% d’impôts », explique Mayssa notant qu’elle passe par un cabinet d’expertise comptable pour l’ensemble de ces opérations.   

 

 

L’influenceuse avance, par ailleurs, que, dans le cadre des prestations qu’elle offre, plusieurs influenceurs collaborant avec les annonceurs à travers son agence. « Il faut savoir aussi que les influenceurs actifs disposent tous d’une patente personne physique ou d’une agence de communication », ajoute-t-elle précisant, toutefois, que seul l’informel demeure dans l’opacité. Selon Mayssa, les paiements au black sont pratique courante uniquement pour ceux qui collaborent à bâtons rompus avec des commerces sujets à caution.  

Si Tanwicha et Mayssa ont décidé de vendre leurs contenus à travers leurs propres entreprises, d’autres ont fait le choix de passer par des agences de marketing d’influence. Plusieurs de ces structures opèrent à la manière d’un agent d’influenceur. Dans ce cas, l’influenceur perçoit sa rémunération et l’agence sa commission. L’impôt incombe notamment aux agences, même s’il s’agit de startups labellisées. Celles-ci sont exonérée de l’impôt sur les sociétés, selon les dispositions du Startup Act, mais payent tout de même la TVA et la retenue à la source pour les personnes physiques, soit 15%. 

C’est ce que soutient Mohamed Salah Mbarek alias Midox fondateur de TAWA Digital Talents, une startup spécialisée, en partie, dans la gestion de carrière de plusieurs influenceurs. « Notre portefeuille compte une vingtaine d’influenceurs avec qui nous avons signé des contrats d’exclusivité. Notre rôle consiste à traiter les demandes des marques de bout en bout. En d’autres termes, cela implique la réception de la demande, la négociation des termes du contrat et de la rémunération, la production, le reporting et plus tard le paiement et le recouvrement », expose-t-il soulignant que TAWA prend une commission qui varie entre 10 et 20% sur les contrats signés entre les influenceurs qu’elle gère et les annonceurs. « Cela est négocié avec l’influenceur ».

 

 

Interpellé sur la taxation, il a déclaré que les influenceurs « qui font du volume » disposaient de patente, chacun suivant son activité et étaient soumis au taux d’imposition correspondant. 

« La publication des décrets d’application de la loi du statut de l’autoentrepreneur pourrait, sans doute, aider à structurer davantage le secteur », soulève Mohamed Salah Mbarek expliquant que la Tunisie compte près de 1200 influenceurs toutes catégories confondues. « Sur ces 1.200 que nous avons recensés pour le moment, il y a une bonne centaine qui travaillent réellement, et dont une dizaine, seulement, a une activité et des revenus clairs », relève-t-il précisant que TAWA œuvre à l’amélioration de sa plateforme « pour rationaliser le choix à travers l’analyse de réputation », entre autres. 

 

En d’autres termes, même si la prestation de service est quasiment la même et s’inscrit sous la seule bannière du marketing d’influence, chaque influenceur est taxé conformément à la patente qu’il aura créée à cet effet. Et bien que sans statut légal précisément défini par la loi, leurs revenus n’échappent pas à l’imposition. 

 

Nadya Jennene 

 

07/07/2023 | 16:59
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Commentaires
SidiBou
Taxes/ Impôts à récupérer
a posté le 10-07-2023 à 11:15
Ce qui doivent payer absolument les impôts sont :
- toutes les professions libérales, voir Médecins, Avocats, conseillers financiers etc..
- Les restaurants ( Faire comme en Italie dans les Années 80. les contrôleurs étaient partout en demandant les reçus maschinelles, portant le nr. iD impôt.)
- Les petits porteurs, voir tourismes. Souks, taxi , épiceries etc'?'
L'état peut faire entrer 5 à 6 millards d'impôts annuels.
Jallousie
Biz
a posté le 09-07-2023 à 14:36
et la jalousie et les envieux payent-ils des impôts en Tunisie ?

Ancien '?lu de la république française d'??origine tunisienne assil iRRiF
à propos des impôts en Tunisie la plupart des tunisiens et tunisiennes trichent pour ne pas payer d'impôts sur le revenu, de taxes foncières etc
a posté le 09-07-2023 à 10:21
La majorité des tunisiens et tunisiennes ne payent pas ni d'impôts , ni de taxes foncières , ni ni taxe d'habitation , ni impôts sur le revenu, même s'ils payent il y'a énormément de fraudes et de fraudeurs, il faut que l'état vote une loi pour que les impôts soient retenus sur les salaires de tout le monde , les députés -es vous attendez quoi pour voter une loi, je profite de l'occasion pour dire à monsieur bouderbala, il faut transmettre les séances de l'assemblée Nationale tunisienne en direct sur les chaînes de télévision, la majorité du peuple tunisien veut savoir la vérité en direct, Mr bouderbala si vous ne faites rien, il y a quelque chose à cacher au peuple tunisien, personnellement je vous demande cela pour savoir quelles sont les personnes honnêtes , les personnes qui sont cupide, je connais très très bien le fonctionnement dans mon pays d'origine la république tunisienne, il y'a énormément de personnes cupides que de personnes honnêtes
Alya
Les impôts sont retenus sur les salaires
a posté le à 16:12
Les salariés de l état et du privé paient réellement les impôts qui sont retenus sur le salaire. Les autres font ce qu ils veulent ? Payer le fisc ne fait pas partie de la culture des tunisiens .
Hamma
Bonne question mais
a posté le 09-07-2023 à 07:11
En realite qui payent l impot en tunisie a part les salaries
Bbaya
C'est très simple à traquer!
a posté le 08-07-2023 à 13:01
Le service d'impôts devrait demander aux entreprises les factures des Instagrameuses, celui qui triche une belle amende de 50000DT va lui faire réfléchir et exigerait aux influenceurs des factures.

C'est tellement facile d'organiser ce hors la loi où l'argent coule à flot! Sans impôts ni déclarations! Elles se paient des voyages de 40 milles dinars et beaucoup plus!
Alya
Encore faut il
a posté le à 22:13
Oui encore faut il que tout le système soit transparent. Les 2 influenceuses citées travaillent avec des entreprises bien connues . Mais la plupart font de la pub à droite et à gauche même les voyages omra sont actuellement régies par les influenceuses .
takilas
Question ?
a posté le 08-07-2023 à 12:07
Est-ce-que les nahdhaouis devenus milliardaires depuis 2011, payent les impôts ? Hahaha.
Alya
Bon k article n a cité que des gens qui travaillent en toute transparence
a posté le 08-07-2023 à 11:54
Et ces personnes n avaient rien à vous cacher . Mais la plupart des influenceuses travaillent au noir .elles sont très connues du grand public qui les réclame avant d acheter quelque chose dans une boutique de prêt porter. Les tarifs sont de 3000 dt pour une heure et demi d essayage dans une cabine de boutique . D'onc le salaire mensuel d un bac + 12
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Le couffin du Cap Bon tunisien est à la mode grâce aux Blogueurs et influenceurs!
a posté le 08-07-2023 à 09:36
Introduction: Même le couffin du Cap Bon tunisien est devenu très à la mode partout sur notre planète terre grâce aux photos de mode des influenceurs sur le web (alors que les maisons de haute couture l'ont toujours ignoré en tant que produit de la masse prolétaire) --> Oui, c'est sur le web et par les Bloggers et les influencers qui se décide dorénavant la mode


Certaines personnes citées dans l'article ci-dessus ne sont pas des Influenceurs dans le sens propre du mot, elles offrent plutôt des services d'agence de publicité.

Par manque de temps, je considère le rôle des Influenceurs seulement dans le domaine de la mode en couture.

- Les Blogueurs et influenceurs (Bloggers and influencers) ont pu permettre la diffusion gratuite des Fashion shows (défilés Haute Couture) en temps réel sur le web via le smartphone, ce qui a beaucoup irrité les maisons de couture (En France, les fashion shows sont réservés pour un public très limité et en particulier riche).

- Les blogueurs et les influenceurs n'ont pas seulement envahi l'espace virtuel d'Internet, mais aussi les défilés Haute Couture et des collections de prêt-à-porter. Les blogueurs et les influenceurs ont été les premiers à photographier les Fashion shows avec leur smartphone et à mettre les photos en temps réel sur le réseau via WLAN. Cette pratique était en fait réservée aux photographes professionnels des grandes maisons de Couture, et les photos n'apparaissaient que sur certains magazines dédiés à la mode et à un certains public --> un effet de démocratisation de la mode par les blogueurs et les influenceurs.

- On a tenté à plusieurs reprises de restreindre l'accès au Fashion Week aux blogueurs et aux influenceurs. Mais à la fin, on s'est rendu compte qu'il était impossible de revenir en arrière et d'arrêter le développement technologique.

- Sur le plan économique et pragmatique, on s'était rendu compte que l'ouverture médiatique des défilés à un large public était non seulement inévitable, mais qu'elle promettait aussi de plus grandes possibilités de vente que le maintien de leur exclusivité pour un public restreint. De plus, le live stream offre de la place à tout le monde, sans exception. --> La jeune génération a la capacité de s'approprier les codes de la culture dominante et de les réinterpréter à sa manière.

- Le live stream a conquis tous les domaines culturels et il s'agit d'une sorte d'internationalisation/démocratisation des offres culturelles. Par exemple, via le live streaming du MET, plus de 300000 spectateurs de 162 pays pourraient regarder l'opéra "La Traviata" en temps réel.

- Le monde virtuel du Web offre beaucoup de possibilités aux jeunes femmes (entre autres musulmanes) dans le domaine de la créativité en couture, car à la différence d'autrefois, elles ne doivent pas quitter l'espace privé pour pouvoir influencer la mode vestimentaire. Aujourd'hui, l'espace de la mode sur le net est dominé esthétiquement et économiquement par les filles à partir de chez elles d'une façon anonyme. --> le label haute couture pour certains créateurs et couturiers ne fait plus de sens et ainsi la France devrait enfin comprendre qu'il est impossible de revenir en arrière et d'arrêter le développement technologique. Oui, la mode se fait sur le Web par de simples personnes pleines de créativité.


Fazit:
- la jeune génération se libère des codes de la culture dominante (de la mode prescrite) afin de les redéfinir pour elle-même. La technologie des smartphones est un atout pour les filles et les jeunes femmes en particulier, elle représente un moyen de production qui leur permet de briser la passivité qui leur est traditionnellement attribuée et de devenir des "spectateurs actifs" d'elles-mêmes. --> oui les Blogueurs et influenceurs ont pu démocratiser le monde de la mode à travers le web.
- Pendant longtemps, l'histoire de la mode a été décrite comme une succession de créateurs de mode géniaux qui ont enthousiasmé le monde avec des créations de mode toujours nouvelles. La mode, c'était ce que ces créateurs apportaient sur les podiums. Ce n'est plus le cas à l'ère de la numérisation et du web. En effet, toute personne créative pourrait exercer son influence à travers le web. Il est devenu évident à un moment donné que l'évolution technologique ne pouvait être ni inversée ni stoppée.

Bonne journée

Gardons un minimum d'honnêteté!
Errata
a posté le à 11:31
Oui, c'est sur le web et par les Bloggers et les influencers que se décide dorénavant la mode
Gardons un minimum d'honnêteté!
Il faudrait donner d'abord la définition d'un influenceur afin que l'on puisse parler de la même chose
a posté le à 11:40
Il faudrait donner d'abord la définition d'un influenceur afin que l'on puisse parler de la même chose. L'activité d'un influenceur est généralement à but non lucratif mais elle pourrait être aussi commerciale. Exemple: il y a beaucoup d'influenceurs sur Business news tn pour un but non lucratif, il le font pour la propagation d'une idéologie --> de ce fait la question posée par l'article ci-dessus " Les influenceurs payent-ils des impôts en Tunisie?" ne fait pas de sens pour les activités non lucratives.

Je donne la définition d'un influenceur que l'on trouve sur le lien web suivant:
https://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Influenceurs-304209.htm

Je cite: "
Un influenceur ou un créateur de contenu est une personne qui utilise un blog personnel et/ou tout autre support (forums, réseaux sociaux et communautés) pour diffuser ses opinions auprès des internautes et qui est capable d'influencer ces derniers en modifiant leurs modes de consommation. Les influenceurs font ce que l'on appelle du marketing d'influence.

L'influenceur est le plus souvent un particulier, même s'il est parfois sollicité par des entreprises à des fins commerciales ou publicitaires. Il peut ainsi agir en tant qu'ambassadeur d'une ou de plusieurs marques ou pour son propre compte. Son pouvoir d'influence dépend de sa popularité, de son expertise sur un sujet donné et de l'étendue de sa cible (followers, fans, abonnés). Les réseaux sociaux aident les marques à s'adresser aux jeunes."

fin de la citation.

bonne journée