D’après Nafaâ Laribi, avocat et membre du comité de défense de la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), les filles d'Abir Moussi ont été privées de visiter directement leur mère, c’est-à-dire sans barrière vitrée. Il s'agit, selon l'avocat, de la deuxième fois en l'espace d'une semaine, bien que les deux filles aient obtenu une autorisation de la part du juge d’instruction.
L’avocat a indiqué, dans une déclaration accordée le 7 novembre 2023 à Business News, qu’une première autorisation avait été délivrée par le juge d’instruction autorisant une visite directe à la date du 31 octobre 2023, soit mardi dernier. Les filles de la présidente du PDL se sont présentées à la prison. Néanmoins, la directrice a décidé de consulter la direction générale des prisons alors qu’elle n’était pas dans l’obligation de le faire. D’après l’avocat, il s’agissait d’un excès de zèle, car la loi n’oblige pas la directrice de la prison à consulter la direction générale.
La directrice de la prison n’a pu joindre personne puisque cette journée-là coïncidait avec la fuite des cinq terroristes de la prison civile de la Mornaguia. Elle a, donc, décidé d'interdire la visite directe aux filles de la détenue.
La même chose s’est reproduite, aujourd’hui 7 novembre 2023. Les filles d'Abir Moussi s’étaient présentées à la prison après avoir obtenu une autorisation de la part du juge d’instruction. Néanmoins, la direction de la prison ne les a pas autorisées à voir directement leur mère.
Pour rappel, Abir Moussi a été interpellée devant le bureau d’ordre du palais de Carthage à la date du 3 octobre 2023. Elle s’y était rendue afin de déposer une demande de recours administratif. Selon l'avocat Nefaâ Laribi, vers 17h20, des renforts ont été déployés. Entre quarante et cinquante policiers se sont rendus sur les lieux. Ils ont embarqué Abir Moussi et confisqué les téléphones des personnes présentes. Deux jours après (jeudi 5 octobre 2023), un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de la présidente du PDL. Elle est accusée d’attentat contre la sûreté intérieure de l’État.
La prison n'est pas une place pour les enfants. Même si elles doivent voir leur mère.
Jouer le sentimentalisme et le social c'est une carte des faibles.
Elle doit être jugée comme enahdha car elle est un danger pour la démocratie et la paix civile.
Donc pas de passe-droit. C'est bien pour ca qu'elle se battait non? Qu'elle applique à elle-même ce qu'elle prêche.
Une page est tournée.
PS: je n'ai rien contre elle mais tout ce qui ont participés à la déstabilisation d'une nation doivent être jugé. Personne n'est au dessus des lois.
L' autocrate choisit ses cibles prioritaires. Les criminels s' évadent alors que des innocents sont incarcérés . Ainsi va la vie au royaume d'Ubu roi.
Courage et respect à Abir qui n'a jamais baissé la tête face à l'adversité.
Interdire la visite de ses enfants est un acte ignoble et mesquin...
Hasbiallah fik