Grotesque ! C’est ainsi que Nafaâ Laribi, avocat et membre du comité de défense d’Abir Moussi, a qualifié la situation en commentant l’affaire de la présidente du Parti destourien libre (PDL) placée en détention hier, 5 octobre 2023, pour suspicions d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement.
Dans une intervention téléphonique dans l’émission impossible de Borhen Bssais sur radio IFM, l’avocat a expliqué que la politicienne faisait face, initialement, à trois chefs d’accusation : attentat ayant pour but de provoquer le désordre, traitement des données à caractère personnel sans l’autorisation de la personne concernée, et entrave à la liberté du travail.
L’accusation a ensuite modifié le chef d’accusation prenant en considération l’ensemble de l’article 72 du Code pénal sur les attentats contre la sûreté intérieure de l'État. Dans son article 72 le Code pénal stipule : « Est puni de mort, l'auteur de l'attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d'inciter les gens à s'armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien ».
Revenant sur le déroulement de l’audition, Nafaâ Laribi a avancé que la présidente du PDL avait été interrogée sur des faits précédant son arrestation devant le palais présidentiel de Carthage. « On l’a, entre autres, interrogée sur une éventuelle tentative de franchir le barrage sécuritaire. Chose qu’elle a démentie », a-t-il indiqué.
Abir Moussi s’est rendue, le 3 octobre, au bureau d’ordre de la présidence de la République pour y déposer une demande exigée par les procédures du Tribunal administratif, dans le cadre du recours qu’elle compte intenter contre les décrets émis par la présidence de la République concernant la convocation des électeurs aux élections locales et le découpage des districts. La présidente du PDL n’a pas pu déposer les documents en question ; le bureau d’ordre ayant refusé de les réceptionner et de lui fournir une décharge. Cette décision lui a été notifiée par un agent sécuritaire.
Interpellé sur les prochaines étapes à entreprendre, Me Laribi a affirmé que la défense suivrait les procédures en vigueur notamment les recours nécessaires et les demandes de libération.
Abit Moussi a été arrêtée alors qu’elle se trouvait devant le bureau d’ordre du palais de Carthage. Elle a été conduite au poste de police de la Goulette où ses avocats n’ont pas pu l’assister. Après son audition, mercredi, un mandat de dépôt a été émis à son encontre.
Un mandat de dépôt a, également, été émis contre le membre du parti Mohamed Zarrouk, arrêté lui aussi dans le cadre de la même affaire. La coordinatrice chargée de la communication au sein du parti, Meriem Sassi a été, elle, laissée en liberté.
Nafaâ Laribi a signalé, par ailleurs, que les téléphones portables de Meriem Sassi et Abir Moussi avaient été saisis par les autorités. Il a dénoncé de nombreuses violations et vices de procédures.
N.J
Abir Moussi , présidente d'un parti politique de surcroit, risque la peine de mort pour avoir osé approcher un fonctionnaire du bureau d'ordre censé tamponner une décharge à des requêtes adressées au président.
Damien Tarel n'a commis qu'un petit délit en giflant le président de la 6eme puissance mondiale.
Abir Moussi a commis un crime d'Etat en demandant à un employé d'un président qu'elle n'a jamais approché, une décharge.
L'agitateur
Elle a ouvert la voie aux putschistes, selon le plan de l'équipe du RCD, pour réinstaller la dictature "Ben Ali bis". Seulement ils ont joué avec elle et avec Kaiis Saied et vont les laisser tomber le moment venu comme des patates chaudes: Il ne faut pas trop jouer avec les Souahlia et n'essaye pas de jouer à nouveau l'intelligente Mi7rsia , Madame Moussi !
Illi Yi7sib Wè7dou Youfthollou !