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Les experts unanimes, l'Isie a balayé les fondements de l'État de droit
02/09/2024 | 20:47
6 min
Les experts unanimes, l'Isie a balayé les fondements de l'État de droit

 

L'annonce faite par le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker, a créé l'événement lundi 2 septembre 2024. Rejetant les jugements émis par l’Assemblée plénière juridictionnelle du tribunal administratif, l'Isie balaye d'un revers de main les fondements de l'État de droit. Ils sont nombreux parmi les plus éminents experts en droit qui ont commenté cette situation sans précédent.

 

Depuis l'annonce du lancement de la course à la présidentielle, les Tunisiens suivent de près les développements y afférant. Le dernier en date ayant secoué la scène nationale étant la décision de l'assemblée du tribunal administratif donnant raison à trois personnes : Mondher Zenaidi, Imed Daïmi et Abdellatif Mekki, les réintégrant dans la course après le rejet de leurs candidatures par l'Isie. 

Et bien que tous les experts aient assuré que les jugements de l'assemblée du tribunal étaient irrévocables et ne pouvaient faire l'objet d'aucun recours, Farouk Bouasker en a décidé autrement ne gardant les trois premiers candidats retenus à savoir, Ayachi Zammel, Zouheir Maghzaoui et le président actuel Kaïs Saïed. Il a affirmé l'impossibilité de mettre en exécution les jugements du tribunal administratif. 

 

Décision attendue diraient certains. Elle reste tout de même révoltante pour les candidats, mais aussi pour les experts en droit.

Le candidat Mondher Zenaidi a annoncé qu'il ne reconnaissait pas les décisions de l'Isie. Son équipe juridique a qualifié les décisions de l'Isie de contraires à la loi et a assuré que ce dernier ne faisait l'objet d'aucune condamnation ou poursuite judiciaire liée à la collecte des parrainages. Elle a considéré que la décision de l'Isie montrait « qu'elle n'était plus indépendante et qu'elle avait pris une mesure arbitraire et politique ».

 

La direction de la campagne de Abdellatif El Mekki a, également, réagi dénonçant les décisions annoncées par l'Isie. Elle a considéré que l'Isie adoptait une politique d'exclusion et enfreignait la loi. L'équipe de M. El Mekki a appelé le reste des candidats à s'unir afin de coordonner et de se décider au sujet des prochaines étapes et des mesures légales à prendre.

 

Dans une vidéo, Imed Daïmi a fait savoir qu’il rejetait la décision de l’Isie et a appelé à la récusation de l’instance. Imed Daïmi a indiqué que la décision de l'Instance supérieure indépendante pour les élections était un crime à l'encontre de la volonté du peuple et du droit des Tunisiens de disposer d’eux-mêmes à travers des élections.

« Les paroles du président de l'instance (Farouk Bouasker) sont une mascarade et un ensemble de sottises n'ayant aucun sens juridiquement parlant... L'instance n'a pas d'autres choix que d'appliquer les jugements du tribunal administratif... ». Il a par ailleurs assuré qu'il prendra toutes les mesures juridiques et légales nécessaires à l'échelle nationale et internationale.

 

La présidente de l'Union des magistrats administratifs, Refka Mbarki, a réagi aux propos de Farouk Bouasker, en indiquant, non sans indignation, « de quelle impossibilité parlez-vous ? Le tribunal administratif vous a communiqué les prononcés des jugements, ce qui est suffisant en soi, conformément à l'article 47 de la loi électorale. La manipulation des articles de la Constitution et de la loi par l'instance pour atteindre un but bien connu et renverser les jugements définitifs des tribunaux est une tromperie manifeste envers l'opinion publique. C'est un scandale au sens propre du terme… ». 



 

Le président d'honneur de l'Union des magistrats administratifs (UMA), Walid Helali a publié un statut indiquant : « La décision rendue par l'instance aujourd'hui a atteint un niveau de gravité tel qu'elle constitue une violation flagrante de la loi, la rendant ainsi nulle et non avenue. Elle aura également, sans aucun doute, un impact direct sur les litiges concernant les résultats ».




La présidente de l’Association tunisienne de droit constitutionnel, Salsabil Klibi s'est adressée, quant à elle, aux partisans du processus du 25-Juillet : « Il faut se rappeler que les décisions des tribunaux sont rendues au nom du peuple ! », s’est-elle exclamée.


La professeure de droit, Sana Ben Achour, a assuré qu’il s’agissait « d’un deuxième coup d'Etat contre la légitimité, rien de surprenant ! On s'y attendait depuis le début, avec le retard dans la convocation des électeurs et le silence à propos du second tour ».


Quant au professeur de droit et ancien soutien au processus du 25-Juillet, Amin Mahfoudh, il a indiqué : « Que reste-t-il après cette fuite en avant ? Les élections ne sont pas une guerre, ni une question de vie ou de mort, ni un piège ou une série de pièges. Les élections reposent sur le pluralisme et une compétition loyale, visant à refléter la véritable volonté du peuple, sans aucune ingérence. Tout ce qui s'en écarte est une falsification de la volonté populaire. Et c'est au juge électoral que revient le dernier mot, capable d'annuler les résultats des élections ».


L'ancienne présidente de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), Kalthoum Kennou, a ironisé sur la situation en écrivant :

« Juste pour rire, à l'avenir, voici les niveaux de juridictions :

Première instance

Appel

Cassation

L'Instance supérieure indépendante pour les élections ».


L’avocat et militant pour les droits de l’Homme, s'est aussi exprimé sur la question assurant, « le refus de l'Isie d’exécuter les jugements du tribunal constitue légalement un crime puni par le Code pénal, avec des peines de prison et des amendes, ainsi que par la loi relative au signalement des faits de corruption. En plus de la bataille politique, les candidats concernés sont invités à déposer des plaintes pénales contre l'instance en la personne de son président, conformément à l’article 315 du Code pénal et à l’article 2 de la loi de 2017 relative au signalement des faits de corruption ».


Le magistrat Afif Jaidi a affirmé d'une manière brève et concise : « Il n'est pas judicieux de discuter du non-droit en termes juridiques ».



Le magistrat près la Cour d’appel de Tunis, Omar Weslati s'est montré méfiant quant à la suite du processus électoral, notant que « le non-respect de la décision du tribunal administratif et la violation de ses conclusions auront de graves répercussions sur les litiges liés aux résultats des élections, quels qu'en soient les résultats. Cela mettra en question leur légitimité, leur transparence, leur légalité et leur acceptation par tous, ce qui constitue une menace réelle pour les fondements de l'État et ses bases juridiques à l'avenir ! ».


Force, donc, est de constater que les experts en droit s'accordent sur l'aberration commise par l'Instance supérieure indépendante pour les élections, qui malgré, les multiples voix qui s'élèvent contre sa démarche, poursuit sa fuite en avant. En ignorant, toutes ces voix, tout le processus électoral risque d'être biaisé, d'autant plus que l'un des candidats retenus a été placé en garde à vue.


Sarra HLAOUI

02/09/2024 | 20:47
6 min
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Commentaires
Harbi
Le pays de un million et demi d'Experts en droit '?'.! qui refusent d'aller tout droit '?'.au but ?!!
a posté le 08-09-2024 à 17:28
Je vais droit au but à travers ces deux questions supposées d'une logique implacable:
Question1: on a beau considéré que notre TA est bien notre gilet de sauvetage contre les abus du pouvoir , mais connaissant la criticite du cas et du contexte, qu'est ce qui manquait au TA pour appliquer à la lettre la clause 47 de la loi fondamentale ? Pourqoui s'est il (TA) permise de laisser cette brèche qui , même avec une application stricte et bête de la part de l'ISIE, va laisser des séquelles et des suspicions du travail non professionnel et va semer des doutes quant à une probable connivence ( entre TA et Partis politiques ou entre TA et ISIE) ?!
Question2: Si vous admettez que les jugements en pénal primaire contre les candidats ne font pas office pour les écarter à l'immédiat mais le cas échéant et en cas de confirmation des jugements ultérieurement , le gagnant pourrait être jugé après l'achèvement de son mandat présidentiel soit en 2029 ou en 2034 , n'est il pas plus juste et plus logique, compte tenu des risques gravissimes de se trouver avec un président jugé en pénal, d'inviter ces candidats jugés en pénal d'aller apurer leur situation et puis se préparer bonnement pour l'échéance de 2029
Qu'est ce qui plus sécurisant pour le pays ? Qu'est ce qui plus logique ? La loi repose sur la logique ou sur les fantaisies de certains ego ?

Soyez courageux pour répondre Mr l'expert D ( D pour dire système D et non Droit ) ?!
Merci
Hamza Nouira
Et bien....
a posté le 04-09-2024 à 20:43
Quel cauchemar. 5 ans de misère qui nous attendent... La traversée du désert ne fait que commencer!

Ya nendeb a3lehom ;(
SALIM
COMME IL YA LE TERME 'LES AVOCATS DU DIABLE' IL FAUT INTRODUIRE LE TERME 'LES EXPERTS ....DU DIABLE'!!!!!! il fA NOT
a posté le 04-09-2024 à 08:07
Et je pense , qu'il y a parmi eux, quelques uns, qui pour se défouler, n'ont pas trouvé mieux que de BLAGUER sur internet. Et B.N ne rate pas leurs BLAGUES. Et je pense que N.B est content de ça.

Parmi ces BLAGUEURS , il y a quelqu'un(e) qui a candidaté aux PRESIDENTIELLES 2014.IL(elle) a obtenu MOINS DE 20 MILLE VOTES soit MOINS DE 0.6%.
Je conseille ces EXPERT(E)S de présenter , pour les PRESIDENTIELLES 2029, une CANDIDATURE COLLEGIALE , sous le nom de : LES EXPERTS..... REUNIS. Peut etre vous sortirez du ZERO VIRGULE!!!
Tounsi
@ salim
a posté le à 12:39
Tes commentaires sur la forme comme sur le fond digne d'une mouton suiveuse.
devant les experts que tu dénigre tu n'est qu'une torchon et un lâche de sous préfecture au service de tes maîtres
SALIM
tu n'es pas Tounsi .tu ne peux etre qu'un PRO SIONISTEsurrai
a posté le à 13:46
Les TUNISIENS SONT POLIS ET PATRIOTES. Et tu est un lache car tu a preté un autre pseudonyme .J'ai attiré l'attention de la présence de commentateurs SIONISTES sur ce forum .On ne voit plus leurs anciens pseudo car il ont changé de pseudo. ait le courage et ecris meme un seul commentaire pour te connaitre au lieu de 'répondre' aux GRANDS par des insultes.
ourwa
Fi des " expertises unanimes" ! le seul "Etat de" droit", c'est celui de KS, putschiste, apprenti dictateur et qui s'assoit sur la notion même du Droit...
a posté le 03-09-2024 à 15:52
Pourquoi cette chakchouka infecte qui alimente jusqu'à présent cette pseudo campagne électorale présidentielle et notamment la décision concernant la liste retenue des candidats, 6 candidats, dont 3 remis en selle suite au jugement en appel du TA en plénière, qui furent à nouveau dégagés par l'isie , en dépit de la primauté du jugement de la TA en plénière et en appel sur les prérogatives inconstitutionnelles de l'isie à ce sujet ? La manifestation devant le siège de l'Isie du 2 septembre contre la décision de celle-ci qui n'a pas respecté les décisions de l'assemblée plénière du tribunal administratif. qui avait validé la candidature de Zammel, Mekki et Daimi à la présidentielle du 6 octobre que cette même isie a nouveau invalidée... Parmi ces protestataires ( cf BN du 02-09), on notera 7 partis, dont Courant démocratique ...et 4 associations, dont la LTDH et I WATCH... Cet article est à lire et à méditer à la lumière de l'historique de ces partis et de ces associations depuis 2011... Dites-moi qui vous étiez et comment vous vous êtes positionnés politiquement depuis 2011, je vous dirai qui vous êtes...et pourquoi je décide à vous soutenir ou au contraire à vous dénoncer; un loup qui s'affuble avec une peau d'agneau demeure toujours un loup...
Comme Macron, qui patauge actuellement dans une crise politique en France sans précédent et ce dans son incapacité de nommer un premier ministre à la suite d'élections législatives anticipées en juillet dernier qui ont accouché d'une Assemblée sans majorité absolue, K.S adopte à peu près la même stratégie; comme Macron, qui bafoue la Constitution française et méprise aussi bien la composition de l'Assemblée issue des élections de juillet et le poids des partis politiques français dans la gestion de l'Etat et la composition du gouvernement, KS fait de même, mais avec plus de hargne et de non reconnaissance légitime du rôle des partis politiques à l'ARP nouvelle mouture et selon SA Constitution de 2022; interdiction de constitution de groupes parlementaires sous label de partis politiques etc... Pour KS, pas de partis politiques à l'ARP, pas de primauté des décisions en appel du TA en plénière sur les avis et les décisions de SON isie. Si un président de la république voulait instaurer un régime dictatorial, totalitaire et absolu à son profit exclusif, il ne s'y prendrait pas autrement. Etonnant, non?! Nullement; KS, à travers ses déclarations multiples, contradictoires et mensongères, toutes démenties par les faits, à travers son rappel incessant de son slogan inepte : " Le peuple veut", comme si un seul homme, président de république élu " démocratiquement" pouvait parler au nom de 12 millions de citoyens, 9 millions d'électeurs, au mépris des résultats sortis des urnes; et dans ce sens, de quel " peuple qui veut" au regard des taux de participation plus que ridicules des électeurs lors des dernières " élections et référendums" précédents qui se sont limités entre 7 et 11% ? Un chef d'Etat digne de ce nom doit agir et prévoir comme le fait un paysan; celui-ci sème et fructifie sa terre de saison en saison, à court terme et à long terme et dans le même sens, il doit agir et déclarer selon le conte : " Ils ( les ancêtres) ont semé, nous mangeons, je sème pour qu'ils ( mes descendants) mangent". Que cherche Macron pour sortir du piège imbécile des élections législatives qu'il avait lui-même posé? Finir son dernier mandat présidentiel sans subir une cohabitation quelconque ? - à ce propos, parmi ceux qu'ils auraient consultés, il y avait le mafieux et repris de justice Zarkozy et F. Hollande, député élu dans le bloc du NFP ( France insoumise)... No comment ! Que cherche KS et SON Isie en jetant à la poubelle la décision suprême du TA en appel et en plénière qui avait validé la candidature de Zammel, Mekki et Daïmi? Demeurer l'unique candidat à l'élection du 6 septembre; Maghzaoui cantonné dans son rôle imposé de " candidat" reflétant une certaine "pluralité" fantomatique dans la " république" de KS.
Hammadi
Vous etes surpris!!
a posté le 03-09-2024 à 14:31
Rien de surprenant,vous recoltez ce que vous avez semez durant 10 ans.
Arrêtez donc de pleurnicher votre democratie fake.
ourwa
@ Hammad, le 03-09-2024 à 14:31
a posté le à 20:26
Vous êtes imbattable, Hammadi; vos "commentaires" demeurent toujours aussi clairs que la diarrhée d'un bouffeur de mloukhia... Et si vous vous expliquiez un peu mieux, argumenter en somme !... Si vous en êtes incapable, probablement en raison d'insuffisance neuronale, ne vous alarmez pas, ça peut se soigner, en principe... Et pour aller plus vite, faites-vous donc aider...
The Mirror
Messieurs les Experts, voici ma Contre-expertise
a posté le 03-09-2024 à 09:18
C'est toujours pareil, à chaque fois que Ghannouchi (je parle de la décennie noire) est en difficulté, les experts sont là pour tenter de le secourir.

Mon expertise citoyenne consiste en un bref highlight sur le Tribunal administratif (TA).

- janvier 2022: le tribunal administratif décide l'annulation de la suspension du juge Bechir Akremi, suspension qui a été prise par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le TA s'est appuyé sur des erreurs procédurales.
Le CSM a donc fait des erreurs procédurales?
La vérité est ailleurs: d'un commun accord, le TA et le CSM se sont partagés les rôles: le CSM fait volontairement les erreurs et le TA annule la décision du CSM parce que celui-ci a fait des erreurs procédurales.

- août 2022: le TA suspend la révocation des 57 juges ordonnée par le Chef de l'Etat

- août 2024: le TA annule la décision de l'ISIE sur le rejet des dossiers de candidature à la présidentielle de Abdelatif Mekki (Ennahdha), Monther Zneidi (RCD) et Imed Daimi (Troïka).

Le TA s'est donc converti en banque de blanchiment de la corruption.
le financier
dans ce cas qu est ce qui empeche
a posté le à 10:13
dans ce cas qu est ce qui empeche depuis 2022 la ministre de la justice et notre Vizir qui est un specialiste de revoquer les juges corrompus du TA , il avait 2ans pour le faire
EL OUAFI
Réponse au commentaire
a posté le à 12:08
Réponse confuse, qui justifie le degré très élevé de la maîtrise du français par !
(les reconnus par la sphère US)
ourwa
@ EL OUAFI, le (?) à 12:08
a posté le à 16:05
Bien " vu" El Ouafi ! Mais à part votre " réflexion" sur " la maîtrise du français par !", pourriez-vous préciser en quoi le commentaire de @ le financier serait confuse et ce en nous exposant vos arguments? C'est trop vous demander ?...ou bien vous continuez tout simplement à faire semblant de participer à ce forum...en dépit du ridicule dans lequel vous vous enfoncez de plus en plus?
tounsi
@ ourwa
a posté le à 12:27
le commentaire de El wafi concerne the mirror et pas le financier
Hassine
Bien évidement
a posté le 03-09-2024 à 08:07
L isi détient ce balay magique pour balayer tout ce qui existe sur son chemin
Ahmed
Cette élection est nulle et non avenue
a posté le 03-09-2024 à 05:55
Aucunes valeurs morales, juridiques ou politiques.
Bbaya
Au Sénégal dernièrement il y a presque le même contexte lors de leurs dernières élections mais le peuple a fini par renverser le pouvoir
a posté le 02-09-2024 à 23:47
Le Scénario Sénégalien se répétera en Tunisie?
Bah la question très bête à ces très bêtes qui défendent aveuglement ce pouvoir :
Pourquoi l'Isie donne des délais pour des recours pour les dossiers refusé

Tijib ebhim jehel twa ijewb: j'ai trouvé enfin echkoun abham meni! Hhh
***
le financier
quest ce qu on rigole
a posté le 02-09-2024 à 22:40
Franchement j aurai pensé que les conseillers de kS aurait autorisé ces candidats pour augmenter llaparticupation et valider sa re élection pour pouvoir touché des dons et des aides des usa et de l europe etc...
Mais non ils sont tjours aussi mediocres et continue avec ce nouveau gouvernement d avant election .
Le pb c est qu il a perdu le peuple avec 11% de participation a l ancienne participation , en virant les anciens militaires prpches de lui et refuser ( faute de b3) la participation de 3 candidats ex generaux , il perd aussi ceux qui aurait pu solidifier son pouvoir comme sissi .
Il vient de perdre le 3eme pouvoir la justice , le legislatif etant deja sous sa botte.
En virant certains ministres loyaux , il seme le doute parmi ceux qui auraientdonner leur sang pour lui.
Combien de tps va tenir ce regime ? Est ce une revolution de couleur ? Du peuple ? De ... ou un colonel Kadafi ou nasser qui l arrretera ?
La finesse n est pas leur atout
Akoubi Ammar
Pas de neutralité
a posté le 02-09-2024 à 22:27
Tous n ont pas la qualité d experts indépendants, chacun selon son intervention bosse dans l atelier d une partie politique. La neutralité n est pas assurée et notre système judiciaire est en faillite, Qu ils prouvent le contraire. L absence d une cour constitutionnelle a compliqué les choses.
JUDILI58
@ Sarra Hlaoui
a posté le 02-09-2024 à 21:30
Il n y a pas que les experts qui sont indignés. Tout citoyen normalement constitué ne peut qu'être indigné par cette négation de l'état de droit. Dans un commentaire précédent ce jour sur votre journal j'ai écrit l'état de droit est mort . L'état tout court est mort . Notre Tunisie a été assassinée. Nous sommes en DEUIL. Et je ne suis pas un expert en droit. Madame ce n'est pas une bataille d'experts. On est en face d'une négation de la citoyenneté.
DHEJ
Des experts nuls en énergie Légitielles!
a posté le 02-09-2024 à 21:24
Qui de ces experts sait déterminer exactitude l'énergie Légitielle de l'ISIE et l'énergie Légitielle du TRIBUNAL ADMINISTRATIF?


Aucun...


Or les valeurs existent et c'est dans la constitution concoctée par ROBOCOP!
The Mirror
Les candidats ne sont pas soumis aux caprices des exper, mais à la force de la LOI
a posté le 02-09-2024 à 21:10
La Tunisie est un pays de droit.
La Tunisie n'est pas gouvernée par des experts muftis, mais par des Institutions de la République, qui appliquent la loi, et rien que la loi.

Les experts que les khouanjia mobilisent à chaque fois qu'ils sont dans la merde, n'ont pas le sens de la République, ils ont plutôt le sens du fetwa prépayée.
On ne change pas la conviction républicaine par la conviction du prépayé.
Lamjed
Ya hasra
a posté le à 02:45
Ya hasra 3ala les khwanjiya, ils nous manquent. Ils se sont avérés être des anges devant ces incompétents. Au moins avec eux, il n'y avait pas de dérive dictatoriale.
A4
En affiche:
a posté le 02-09-2024 à 21:06
Les 7 mercenaires !
Leur film est inoubliable !!!