Le candidat à la présidentielle du 6 octobre 2024, Imed Daïmi a annoncé qu'il ne reconnaissait pas le rejet de sa candidature par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Il a appelé les autres candidats ayant fait l'objet de cette mesure à adopter la même position.
Dans une vidéo publiée lundi 2 septembre 2024, Imed Daïmi a indiqué que la décision de l'Instance supérieure indépendante pour les élections était un crime à l'encontre de la volonté du peuple et du droit des Tunisiens de disposer d’eux-mêmes à travers des élections.
« Les paroles du président de l'instance (Farouk Bouasker) sont une mascarade et un ensemble de sottises n'ayant aucun sens juridiquement parlant... L'instance n'a pas d'autres choix que d'appliquer les jugements du tribunal administratif...
Ils n'ont pas le droit de ne pas appliquer ces jugements... Les décisions d'aujourd'hui montrent que cette instance est illégitime et incompétente pour veiller au bon déroulement du processus électoral... Elle est dépourvue d'indépendance et d'impartialité, mais est aussi derrière un coup d'Etat visant la constitution et la loi », a-t-il dit.
Par ailleurs, Imed Daïmi a assuré qu'il prendra toutes les mesures juridiques et légales nécessaires à l'échelle nationale et internationale. Il a affirmé demander officiellement la récusation des membres de l'Isie. « J'annonce, en tant que candidat officiel à la présidence, que je demande la récusation de cette instance et que je lui retire ma confiance... J'appelle tous les candidats, les forces patriotiques et les organisations et entités militant pour les droits de l'Homme à la considérer comme étant illégitime... J'appelle tout le monde à soutenir une demande d'attribution d'une entité judiciaire indépendante des compétences de tutelle sur les élections », a-t-il poursuivi.
Imed Daïmi a indiqué, par la suite, que les autres candidats et lui bénéficient du soutien de plusieurs milliers de citoyens exprimé à travers les parrainages. Il a considéré qu'il représentait l'espoir et que « le système en place était synonyme de faillite, d'isolement diplomatique et de guerre civile ».
Il a appelé les institutions de l'Etat protégeant la volonté du peuple « à ne pas soutenir ce coup d'Etat et à assumer leurs responsabilités dans la préservation de la République, de l'autorité du droit et de l'application des jugements émanant des tribunaux ». Leur silence signifierait, selon lui, « le soutien au président de la République dans son approche contraire à la loi et basée sur l'exclusion des opposants et rivaux politiques ».
Le candidat à la présidentielle a de ce fait indiqué que le silence envers ce qui se passe en Tunisie « signifie la complicité et une participation à la destruction de l'Etat et de ses institutions ».
Imed Daïmi a enfin assuré que « rien ne justifiait le soutien à un individu incompétent et gouvernant de façon unilatérale ». Il a appelé les Tunisiens à s'unir et à agir pacifiquement dans le but de protéger la Tunisie et le futur de leurs enfants.
Pour rappel, l'Isie a annoncé, aujourd'hui 2 septembre 2024, l'exclusion des noms de Mondher Zenaidi, Abdellatif Mekki et Imed Daïmi de la liste des candidats à la présidentielle du 6 octobre 2024, malgré l'obtention de ces derniers de gains de cause auprès de l'assemblée générale du tribunal administratif.
Parallèlement à cela et à la même date, le candidat à l’élection présidentielle du 6 octobre, Ayachi Zammel a été placé en garde à vue. Ayachi Zammel sera détenu pendant 48 heures pouvant être renouvelées. Un membre de son équipe de campagne a été également placé en garde à vue.
S.G
1- « le système en place était synonyme de faillite, d'isolement diplomatique et de guerre civile ».
2- "Par ailleurs, Imed Daïmi a assuré qu'il prendra toutes les mesures juridiques et légales nécessaires à l'échelle nationale et internationale".
Sa y est on n'est à l'étape suivante,
Ton rejet c'est de l'histoire et tu sais qu'on ne regarde pas en arrière
Avec tes perpétuels, Abir, ceci, tes Abir, cela, en boucle, tu lui as transmis toute la poisse de la galaxie (El-3ine).
Lâche-lui un peu la grappe et tout rentrera dans l'ordre dans peu de temps.
Oublie là. Laisse là un peu respirer !!!
Je ne sais pas, moi, va prendre des cours de couture, de Yoga et de, je ne sais quoi d'autres.
Il y a tellement d'alternatives.
Si j'étais Abir, avec toi comme supportrice, j'aurais définitivement abandonné la vie politique !!!!