
Plus que quelques heures séparent les blocs et les partis représentés au Parlement du délai fixé par le président de la République Kaïs Saïed pour présenter par écrit leurs candidats à la Primature.
Certains partis ont annoncé, officiellement, leurs candidats pour présider le prochain gouvernement :
• Le parti Errahma : Saïd Jaziri
• La Coalition Al Karama : Imed Daïmi
• Le mouvement Amal : Imed Daïmi et Sihem Ben Sedrine
• La voix des agriculteurs : Mongi Hamdi, Jameleddine Gharbi et Safi Saïd
D’autres partis n’ont pas encore annoncé leurs choix officiellement. Pour le mouvement Ennahdha, Samir Dilou a assuré que les noms qui seront proposés au président de la République, ont été déjà fixés. D’autres sources au sein du même parti ont indiqué que le mouvement proposera la candidature de trois personnalités non affiliées au parti. On évoque déjà les noms de Mongi Marzouk et Habib Kchaou, qui avaient déjà été envisagés par Ennahdha à la place de Habib Jamli. S'y ajoute le nom de l'ancien ministre Elyes Fakhfakh.
Le parti Attayar proposerait son secrétaire général Mohamed Abbou comme candidat à la Primature. Un choix qui est loin d'être définitif à l'heure actuelle.
Khaled Krichi, du mouvement Echaâb, a indiqué qu’il est possible que son mouvement appuie la candidature de Mohamed Abbou. Il a ajouté que son parti avait réfléchi à d’autres candidatures, à l’instar de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, et l’avocat Boubaker Bethabet. La candidature d'Elyes Fakhfakh serait également sur la table, proposée par Echaâb, et faisant consensus auprès d'autres partis.
Pour sa part, Hatem Mliki, a déclaré que Qalb Tounes, cherche à soutenir des candidats bénéficiant d’un large consensus. Selon des sources concordantes, plusieurs noms sont évoqués, dont notamment, Wided Bouchamaoui, Ridha Ben Mosbah, Fadhel Abdelkefi, Ridha Ben Hamouda, Lamia Fourati, Ahmed Nejib Chebbi, Radhi Meddeb.
Du côté de Tahya Tounes, trois candidatures sont actuellement négociées, il s'agit de Ridha Ben Mosbah, Hakim Ben Hamouda et Karim Jammoussi.
Des sources bien informées assurent que les concertations se poursuivent ce soir entre les partis, soulignant que les blocs de Tahya Tounes, Qalb Tounes, Attayar, Echaâb et la Réforme nationale envisagent de proposer un ou plusieurs candidats qui auraient l'appréciation de la majorité.
S.H
Ceux qui proposent Hakim Ben Hamouda, se moquent de lui. Il a déjà refusé le portefeuille des finances à cause des difficultés pressentis à la tête de ce ministère (trouver des crédits de près de 11 milliards DT). Comment pourrait-il réussir à diriger un gouvernement tout entier !?
Karim Jamoussi, magistrat (pour sortir le pays du marasme économique, financier et social !), actuel ministre de la justice et ministre par intérim de la défense. Même Kais Saied ne l'a pas reconduit à la tête du ministère de la défense dans l'équipe proposée par Jemli.
Elyes Fakhfakh n'a pas brillé dans les gouvernements de la troïka. Il était à plusieurs fois mis en difficulté lors de ses participations aux débats publics (entre autres par Nabli et Dimassi). Comme ministre (tourisme puis finances), il était plutôt le gestionnaire effacé. Comment pourrait-il réussir à diriger un gouvernement et sortir le pays de son marasme économique, financier et social, avec un profil de gestionnaire effacé ?
Le président de la république a demandé aux partis politiques de justifier leurs choix. Ont-ils vraiment bien lu et compris son message ?
Il s'agit d'une question nationale de première importance, et non d'un jeu d'enfants.
Il est ridicule de voir des partis à 2% proposer "leur" candidat" àà la tete du gouvernement. Les gens sérieux devraient se concerter et proposer une short list au Président..
Jusqu'à présent, c'est Qalb Tounes qui fait preuve de responsabilité, en proposant les noms les moins fantaisistes et en demandant une initiative nationale (coalition) comme on fait dans les pays sérieux.
Le plus simple, c'est laisser le président choisir le candidat.
Tout ce défilé de candidats et de partis risque de provoquer plus de dégâts que de résoudre ce problème au plus vite.
De toute façon, le problème ne sera pas résolu et ce, quelque soit la position d'Ennahda.
Une certitude , rien ne se fera sans ce parti qu'il soit au pouvoir ou quil se range dans l'opposition.
Par conséquent, accepter le candidat du président sera un moindre mal et les partis finiront par adhérer à ce choix faut de quoi nous allons tout droit au mur et l'unique alternative, pour essayer de sortir de cet imbroglio, c'est le retour aux urnes.
Quelle régulation possible pour COLLECTER 109 '?LUS
Des élus qui appartiennent aux partis coalitions et groupes.
Mais hélas...