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Législatives – Driss : le débat télévisé est un financement public indirect de la campagne
16/01/2023 | 09:26
2 min
Législatives – Driss : le débat télévisé est un financement public indirect de la campagne

 

Le directeur de l'École politique de Tunis, Ahmed Driss, est revenu, dans la matinée de lundi 16 janvier 2023, sur le déroulement du second tour des élections législatives anticipées prévu le 29 janvier 2023.
 
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a présenté, dimanche, le calendrier du second tour précisant que 131 circonscriptions, soit 262 candidats, participent à ces élections dont les résultats préliminaires seront proclamés au plus tard le 1er février et les résultats définitifs, au plus tard le 4 mars 2023 après l’examen de tous les recours.
 
Invité d’Oussema Hakiri dans l’émission Expresso sur Express FM, Ahmed Driss a relevé plusieurs défaillances, le débat qui pourrait avoir lieu entre les candidats, notamment. Le porte-parole de l’Isie, Mohamed Tlili Mansri, a annoncé, dans la matinée de lundi, que l’Isie étudiait l’organisation d’un débat entre les candidats qui devrait se dérouler après un tirage au sort entre circonscriptions. 
 
Cela sape le principe d’égalité des chances entre les candidats et le fondement même des élections dont l’objectif était de permettre aux citoyens d’élire des figures connues de leur entourage, selon M. Driss. « Toute atteinte au principe d’égalité accorde le droit aux candidats de contester les résultats des élections », a-t-il signalé.
 
 
Le débat en question permettrait, selon l’Isie, aux candidats de faire leur campagne et de se faire connaître auprès des électeurs. « Ces élections n’ont pas abouti au résultat escompté et pour preuve l’abstentionnisme (…) Seul un million des électeurs se sont rendus aux urnes alors que le nombre des candidats était de plus de mille », a-t-il déclaré dénonçant les moyens que l’Isie emploie pour inciter les citoyens à aller voter. 
 
Il a considéré illégal le débat que l’Isie prévoit l’assimilant à un financement indirect des campagnes des candidats alors que la loi électorale interdit le financement public. Le débat entre les candidats en lice pour le second tour des législatives anticipées sera diffusé par la télévision publique. 
 
Ahmed Driss a signalé, par ailleurs, que la diffusion du débat sur la chaîne de télévision nationale n’avait aucun sens rappelant que les programmes politiques des candidats se limitent à l’échelle des circonscriptions qu’ils représentent. « C’est ce qui fait de ces élections une absurdité (…) On dirait que nous sommes face à des municipales », a-t-il indiqué. 
 

N.J. 

16/01/2023 | 09:26
2 min
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Commentaires
Asdrubaal
Comment
a posté le 16-01-2023 à 17:08
C est pas un financement puisque la télé travaille,avec ou sans débats. Et c'est en + pour faciliter le choix des électeurd...
SALIM
DERNIERE BLAGUE ECOLE POLITIQUE EN TUNISIE!!!!
a posté le 16-01-2023 à 15:35
Pourquoi faire ? pour recycler nos 'politiciens'. Ou pour former de nouveaux politiciens à l'EXPORT.Le gouverneur de Tunis l'a bien dit: Aidez nous avec votre silence.
Abir
La corruption bi 3ainihi !
a posté le 16-01-2023 à 11:14
Si , on veut combattre la corruption, La compagne électorale entière est financée par l'argent publique, les gros salaires des membres de l'Isie , les voitures, les bureaux l'institution et la consommation: électricité, eau gaz , matériaux, papeteries ! Tout ça est payé par le contribuable, pour qui et pourquoi?! Pour que ks arrive à son diabolique projet, qui est Elkhilafa et que les Tunisiens-nes ne voudront pas et n'accepteront jamais