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Chroniques
Le sale jeu du ministère de l’Intérieur (2)
Par Nizar Bahloul
27/06/2022 | 15:59
8 min
Le sale jeu du ministère de l’Intérieur (2)

 

Le ministère de l’Intérieur veut communiquer, le ministère de l’Intérieur veut informer le public, le ministère de l’Intérieur cherche l’efficacité.

Ces belles phrases sont tirées du point de presse organisé vendredi par le ministère tunisien de l’Intérieur et durant lequel on a annoncé qu’un projet d’attentat a été avorté dans un point sensible de l’avenue de la Liberté à Tunis ; qu’un projet d’assassinat visant le président de la République a été déjoué ; qu’un ancien dirigeant et chef de parti a été arrêté dans le cadre d’une affaire de terrorisme et de blanchiment d’argent et, enfin, qu’un haut cadre du ministère de l’Intérieur a été arrêté dans le cadre de l’affaire dite Instalingo.

 

Que rappellent ces phrases, que nous inspirent-elles ?

La semaine dernière, dans cette même chronique, on parlait du « sale jeu du ministère de l’Intérieur » qui est revenu à ses anciennes habitudes de machine répressive d’avant la révolution.

Bis repetita cette semaine avec un ministère de l’Intérieur qui retrouve la langue de bois et le discours d’enfumage du public. C’est flagrant, trop flagrant même.

Le ministère de l’Intérieur considère les Tunisiens comme des idiots et, ma foi, il n’a pas vraiment tort. Au vu des réactions approbatrices d’un large pan du public, les cadres du ministère peuvent continuer à nous faire avaler les plus grosses couleuvres.

 

Le message du ministère ne passe pas, en revanche, chez ceux qui sont dotés d’un minimum de bon sens et d’esprit critique.

Sur la forme tout d’abord.

Le ministère a annoncé, jeudi 23 juin, un peu après 20 heures, qu’il a des révélations urgentes et d’extrême importance et qu’il tiendra un point de presse, le lendemain à 10h30, pour les annoncer.

Dans n’importe quel pays au monde, quand il y a des informations urgentes, on les annonce tout de suite, on ne fait pas de teasing. En règle générale, et en tout état de cause, l’État ne fait pas de teasing.

La conférence était animée par l’équipe du service de la communication. Or, quand on a des choses d’extrême importance à dire, c’est au ministre (et uniquement au ministre) de se présenter devant les médias. Le ministre se doit d’assumer ses responsabilités entières et d’affronter les médias, il n’a pas à sous-traiter ce travail d’extrême importance à ses agents, aussi gradés soient-ils.

Durant le point de presse, la porte-parole a indiqué que son ministère tient à communiquer et à informer le public. Dans les pays qui se respectent, on n’a pas à décrire ce qu’on est en train de faire ; on le fait, point. Il faut laisser vos actes parler pour vous.

Cette image de soi-disant transparence vis-à-vis du public a cependant échoué au tout premier examen. A la fin de la conférence de presse, les chargés de communication du ministère de l’Intérieur ont interdit aux journalistes de poser des questions et d’obtenir davantage d’informations sur ce qui a été dit. Quand on est transparent, quand on n’a rien à cacher, on ne fuit pas les questions. Les chargés de communication se justifient du fait que c’était un point de presse et non une conférence de presse. Cela veut dire qu’ils considèrent les médias comme des caisses de résonnance ou des outils de propagande. Pourquoi tout ce manège dans ce cas ? Pourquoi bousculer les rédactions et mobiliser les journalistes et les caméramen, si c’est pour leur interdire de poser des questions, l’essence même de leur travail ? Il aurait suffi de faire un live sur la page Facebook du ministère !

Enfin, dernier point de forme, le ministère aborde des dossiers en rapport avec des procédures judiciaires en cours. Il s’agit là d’une grave violation du principe de la séparation des pouvoirs et d’une grave ingérence dans un processus judiciaire.

C’est au ministère public, et uniquement à lui, d’évoquer les dossiers qui sont encore examinés par ses services. Cela est valable pour les dossiers de Mohamed Ali Aroui et Hamadi Jebali (évoqués sans être nommément cités), mais également les hypothétiques projets d’attentat et d’assassinat.

Ceux qui disent que ces problèmes de forme n’ont aucune importance et qu’il faudrait cesser de chercher les futilités, se trompent. Dans les pays qui se respectent, la forme l’emporte sur le fond. La forme est essentielle dans toute démarche de ce genre, car sans elle, l’authenticité et la sincérité du fond est mise en doute.

 

Sur le fond, commençons par le sujet de la mise en échec du projet d’attentat. Le chargé de communication a déclaré que l’édifice visé se trouvait à l’avenue de la Liberté à Tunis.

Trois bâtiments sensibles se trouvent sur cette longue avenue de la capitale, la Radio nationale, la synagogue et un bâtiment administratif du ministère de l’Intérieur. D’après les témoignages des résidents et des habitués de l’avenue de la Liberté et ses environs, il n’y a eu aucun mouvement inhabituel les jours précédant l’annonce du projet d’attentat avorté. 

Le ministère n’a donné aucune précision sur le bâtiment ciblé, sur les auteurs présumés de l’attentat et leur appartenance… Le parquet, le seul habilité à parler rappelons-le, n’a donné aucune information sur ce sujet, comme s’il n’était même pas saisi de l’affaire.

Deuxième sujet évoqué par le service de communication du ministère, le projet d’assassinat du président. On en est à combien déjà ? Quatrième, cinquième ? On ne sait plus ! Contrairement à la dernière annonce similaire, on n’a pas donné de détails cette fois. On ne sait pas si le projet d’assassinat allait se faire à travers une lettre empoisonnée ou à travers le creusement d’un tunnel via une maison abandonnée proche du palais de Carthage. On ne sait pas grand-chose, non plus, sur l’identité de ou des auteurs et si ce projet est télécommandé par une partie tunisienne ou étrangère. Peut-être que Vladimir Poutine ou Kim Jong-Un voudraient tuer notre président, afin qu’il ne les contamine pas avec son grand projet de démocratie participative, qui sait ?

Troisième sujet évoqué durant le point de presse, l’arrestation, la veille, de l’ancien chef du gouvernement, l’islamiste Hamadi Jebali. Il serait coupable de blanchiment d’argent et de financement étranger suspect via l’association « Namaa », d’après la porte-parole du ministère.  Son gendre (en fuite) serait coupable quant à lui d’enrichissement illicite.

Il y a cependant un couac. Hamadi Jebali n’est pas président de l’association en question. Il n’a même aucun lien avec elle, disent ses proches.

Autre couac, il y a une autre affaire en cours visant Hamadi Jebali et qui a, visiblement, fait pschitt. Le 12 mai dernier, les agents du ministère de l’Intérieur ont fait une descente à son garage. Ils y ont trouvé des étrangers en situation irrégulière, des bouteilles d’Acétylène, produit classé dangereux, ainsi que deux fours électriques, et une quantité de sacs contenant des produits inflammables et des restes d’aluminium. Qu’est-ce que l’on sous-entend par-là ? L’islamiste, ancien terroriste, serait-il revenu à ses habitudes de jeunesse ? On n’en sait pas grand-chose, juste qu’il n’y a pas eu de magistrat qui a jugé utile de donner suite à cette affaire. Et, qu’entre-temps, il y a eu 57 magistrats révoqués. Et que parmi ces 57 magistrats, plusieurs ont témoigné qu’ils ont refusé de subir les ordres du pouvoir exécutif et leur ingérence dans leur travail.

Dernier sujet évoqué, celui de Mohamed Ali Aroui, mis en examen dans l’affaire Instalingo. L’affaire est entre les mains d’un juge d’instruction à Sousse, la loi nous interdit d’en parler. Petite remarque, au passage, il y a un peu trop d’affaires polémiques et suscitant l’intérêt du public qui se trouvent à Sousse. C’est là qu’on trouve l’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia emprisonné depuis octobre et qui clame son innocence et crie au complot politique, c’est là qu’il y a la ténébreuse affaire des déchets italiens et c’est aussi là qu’il y a Hamadi Jebali.

 

Qu’est-ce qui est sous-entendu par tout ce qui précède ?

Que le ministère ment ? Que le régime de Kaïs Saïed utilise le ministère de l’Intérieur à des fins politiques ? Chacun comprendra ce qu’il voudra, chacun est libre de manger des salades ou même du foin, le fait est que le ministère de l’Intérieur en a dit trop et pas assez durant son point de presse. Le fait est qu’il est loin, très loin, d’avoir convaincu tout le monde. Le fait est qu’il n’a présenté aucune preuve et aucun élément tangible pour étayer ses propos.

Le fait est que l’on est en pleine période de campagne référendaire et qu’il y a fort à craindre que le projet de constitution du président soit désapprouvé et que le taux d’abstention soit élevé.

Le fait est que le président a un peu trop de références anachroniques et qu’il croit encore pouvoir attirer de la sympathie et de l’unité autour de lui si jamais il est l’objet d’un projet d’assassinat ou que le pays est la cible d’un projet d’attentat.

Une conclusion s’impose, le ministère de l’Intérieur (notre ministère à nous tous) est en train de se discréditer et la faute revient en premier lieu à son ministre et au président de la République. C’est dommage, vraiment dommage.

 

 

Par Nizar Bahloul
27/06/2022 | 15:59
8 min
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Commentaires
Belhoula Tahar
Comment
a posté le 03-07-2022 à 10:07
Bravo pour cette analyse pertinente le pays est en derice complète vers l'inconnu tout est fait pour se maintenir au pouvoir
Triki
Nizarbahloul
a posté le 01-07-2022 à 18:47
Si Nizar je pense que tu fais du zèle et ton commentaire n est pas objectif tu fais l affaire des gens qui nous ont gouverné avec mépris et qui ont conduit le pays au gouffre et à la faillite et je n ai vu tes écrits condamner ces debourdements malheureusement tu fais partie de cette mafia qui nous gouvernait et ton silence le prouve.
Nino
Bein ?
a posté le 30-06-2022 à 21:26
Nul. 0 COMMENT
Houcine
On fait dans l'épistémologie.
a posté le 29-06-2022 à 07:17
Le rapport forme et fond, et une longue diatribe pour mettre en cause le ministère de l'intérieur, avec un soupçon d'ironie très professorale à l'endroit de ces apprentis communiquants dudit ministère, qui auraient consulter notre auteur pour parfaire leur ouvrage.
Je trouve choquant, plus choquant, d'irobiser sur les "supposées" tentatives d'assassinat du Président.
N'importe quel citoyen doué de raison et démocrate trouverait scandaleux que l'on s'avise à attenter à la vie du chef de l'Etat.
Enfin, faire une place première dabs ces affaires au Parquet serait justifié si un tel Parquet nous avait administré la preuve qu'il prenait des réquisitions et veillait à l'ordre public comme ce serait normalement sa vocation.
On pourrait, à ce propos, pleurer et non point ironiser, tant il y a d'affaires de trouble à l'ordre public face à quoi Notre très cher Parquet de quelque juridiction a fait le gros dos ou a tout bonnement réagi avec légèreté et vite abandonné les suites.
Il y aurait une institution judiciaire probe, indépendante, on ferait credit aux propos de notre auteur.
Je crois même qu'il n'ignore point cela, et a décidé depuis assez longtemps de courir pour celui qui le lui demande.
Pourquoi dis-je cela ?
Lorsqu'on défend la démocratie, on est tenu à être cohérent.
Je constate que la plume est légère, oublieuse, complice, lorsqu'il s'agit de certains.
Dure, sans nuances, et violente jusqu'à l'excès pour d'autres.
J'avais évoqué le tropisme du Centre qu'un historien a défini "Extrême-Centre".
Je crains y déceler la marque.
Pour donner un exemple, pris au hasard dans des terres souvent données en exemple, la Macronie découvre des vertus au Rassemblement National.
Finkelkraut lui décerné un certificat de républicanisme et de démocratie.
Vous voyez ce que cela signifie en terme de retournement, de perversion des "valeurs".
Surtout l'opération et son motif qui consiste désigner en parti non républicain LFI et certains alliés, et ouvrir une brèche au sein de la Nupes.
Si cela n'est pas assez clair, je peux y revenir.
Oui, les islamistes ont des relais.
Ils ont des complices. Et contre les faits, on nous affirme que l'ennemi et le fossoyeur de la "démocratie" est l'autre.
Que cette mouvance est pacifique, bref une organisation politique comme les autres.
C'est là que le recours à la pensée fine, en épistémologie, on peut déceler ce qui se noie dans la trame et obscurcit la vision.
Abel Chater
Je n'ai pas l'habitude d'applaudir, mais ici, j'applaudis Nizar Bahloul, pour les trois quarts de son article.
a posté le 28-06-2022 à 20:02
Quant aux Militants comme Hammadi Jebali, qui ont perdu leur jeunesse à combattre la dictature, le despotisme, les bourreaux et l'autorité absolue par le fer et le feu des défunts Bourguiba et de Ben Ali, que Nizar Bahloul ose maintenant les appeler "terroristes", il est bien clair et net, que le peuple tunisien leur a restitué tout l'honneur de ce monde, par le biais de toutes les échéances électorales législatives et communales. Ne reste encore que la reconnaissance par la conscience de leurs "fils par l'âge" comme Nizar Bahloul, qui n'ont pas vécu les réalités des faits, de comprendre que sans ces grands militants contre la dictature et l'injustice, qu'ils osent encore les appeler "terroristes", on n'aurait jamais vécu cette dernière décennie d'une vraie démocratie et d'une vraie liberté d'expression, dont ils jouissent eux-mêmes.
L'autre fuite d'eau dans l'article, c'est que ni le ministère de l'Intérieur, ni le ministre de la Défense nationale, ne sont habilités à coqueliner autour d'affaires de terrorisme, encadrés par les responsables sécuritaires sur les lieux des faits.
Nous l'avions déjà vécu avec ce même ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohamed-Ali Laroui, qu'ils emprisonnent maintenant. Cet homme était d'une gigantesque compétence. Il parlait presque toujours directement après les "sinistres". Toujours accompagné par des responsables locaux ou autres, pouvant bien expliquer les faits par une crédibilité qui se transforme en une loi instantanée, partout en Tunisie.
Normalement, c'est au rôle du haut responsable de la police, de la Garde nationale ou de l'armée, qui a arrêté les suspects ou qui travaille sur le terrain du dossier, d'appeler à une conférence de presse, comme c'est le cas dans les pays avancés. Lui-seul est en mesure de dire la vérité et de répondre aux questions des journalistes. Lorsqu'un acte terroriste ou un grand crime se déroulent à New York, c'est le chef de la police newyorkaise qui s'adresse aux médias. Non pas au ministre de l'Intérieur à Washington, de prendre tout son temps pour préparer sa propre version à «la malhonnêteté de Donald Trump». C'est une escroquerie manipulatrice, vis-à-vis des médias et de la population, suivant la devise : «entendez le message que nous voulons vous faire passer et oubliez les vérités des faits et des méfaits».
Nizar Bahloul doit comprendre que le ministre de l'Intérieur ou le ministre de la Défense nationale, ne sont que des postes politiques. Leurs discours n'appartiennent qu'aux ficelles des chaussures de leur "bienfaiteur". S'ils les serrent de trop, ils sont limogés par le JORT de minuit. S'ils les desserrent de trop, ils seront limogés par le JORT du jour.
Mais grosso modo, c'est un autre excellent article de Nizar Bahloul, à applaudir et à encourager. Ce n'est que grâce à sa ligne rédactionnelle des plus modernes, des plus courageuses et des plus crédibles de par le monde entier, qu'il nous tient comme de l'aimant dans ce journal de BN, depuis au moins 14 ans.
Merci Nizar.
Allah yostir Tounes.
Jb
Encore Des jours et Des annés
a posté le 28-06-2022 à 10:44
De république de bananes Des bienheureux!
Le Révolté
Excellent !
a posté le 28-06-2022 à 08:09
Mr Bahloul, Mille bravos de cette chronique. Vous avez bien analysé (comme toujours d'ailleurs) le comportement alarmant des gens (!) qui nous gouvernent.
BI
Un proverbe chinois : LE MAL SE FUSILLE TOUT SEUL !
a posté le 27-06-2022 à 20:30
L'organisation mafieuse ne connaît pas les compromis.... La mafia connaît le pouvoir et l'arbitraire, comme les anciens seigneurs quand ils étaient malveillants... Comme on le dit si bien : "La meute se bat, la meute se scie".
-
Si maintenant quelqu'un crie : vendez votre sourire et soyez riche pour toujours, alors un Ammar Bezzouir sur 4 le fait immédiatement, et tous les autres, à l'exception de 5-10%, suivent. :-(((
Pour nos politiciens-Juristes (surtout Kaiis Saied, Mahfouth, Bouderbala, Belaid... en autres PUTSCHISTES), il y a encore une bonne citation de Hawking :
LE PLUS GRAND ENNEMI DU SAVOIR N'EST PAS L'IGNORANCE, MAIS L'ILLUSION DE SAVOIR.
Ceci est à dire à tous les esclaves de Kaiis Saied et de sa bande -POLITIQUE DE D'?TRUCTION. qui chez nous abolissent systématiquement non seulement la prospérité mais aussi la démocratie !
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Les plus grandes réussites humaines ont été réalisées grâce à la communication - les pires erreurs ont été commises parce qu'on ne s'est pas parlé. (- Citation de Hawking)
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Il serait grand temps de reconnaître les réalités et de faire une offre de paix politique à l'opposition, car il n'y a pas d'alternative aux forces politiques d'opposition dans le pays !
-
Et je terminerai par dire : Nous risquons de nous autodétruire par cupidité et par bêtise.
Tunisino
L'exploitation anarchique
a posté le 27-06-2022 à 17:36
De la gestion anarchique de Ghannouchi et son général Bhiri, à l'exploitation anarchique de Saied et son général Charfeddine, de l'Etat. Le point commun est que chacun des deux clans sont des littéraires dénué de toute intelligence scientifique, puisque l'intelligence scientifique exige de se projeter dans le futur pour toute décision, l'intelligence scientifique est si précieuse qu'elle le moteur de toute réussite à moyen et à long termes.
Forza
Ils chauffent juste la scène pour leur referendum
a posté le 27-06-2022 à 17:28
Et font peur aux gens pour qu'ils fassent ce que le ministère et le putschiste attendent d'eux. Vendre avec la peur est une des technique de marketing souvent utilisée.

Cette police non républicaine, menteuse et corrompue, une fois le putschiste est chassé du pouvoir, va jurer qu'elle va se reformer et bla-bla et les naïfs vont de nouveau la croire.
nazou de la chameliere
Surtout
a posté le 27-06-2022 à 17:24
Qu'un pays en manque d'investisseurs et de vacanciers.
N'a vraiment pas besoin de ce genre de mauvaise publicité.

Des pieds nickelés !!!
Tout comme les fachos qui ont crû bon d'enlever un ancien premier ministre !!!
Et par dessus le marché, laissé entendre qu'il serait impliqué dans une histoire de blanchiment d'argent !!!
Tout ça pour faire réussir une escroquerie monumentale !!
observator
Bien vu
a posté le à 08:33
Bonne publicité pour le tourisme et l'investissement étranger.