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Chroniques
Le sale jeu du ministère de l’Intérieur
Par Nizar Bahloul
20/06/2022 | 16:59
7 min
Le sale jeu du ministère de l’Intérieur

 

Condoléances à Taoufik Charfeddine, ministre de l’Intérieur, suite au décès de son épouse mercredi dernier, après un accident domestique de gaz. Avec la mort de la mère de ses enfants, M. Charfeddine subit une des pires épreuves que peut rencontrer un être humain.

Samedi et dimanche, à Tunis, ont eu lieu de grosses manifestations contre le régime de Kaïs Saïed. La première, organisée par le PDL, symbolise les ères de Bourguiba et de Ben Ali ; la seconde, organisée par le Front de salut, symbolise l’ère des islamistes. Curieusement, et contrairement à d’autres événements du genre, les deux manifestations se sont déroulées sans problèmes. Il n’y a pas eu de gaz lacrymogène, il n’y a pas eu d’affrontements avec la police, il n’y a pas eu d’injures et de matraques et il n’y a pas eu de barrages sur les autoroutes pour empêcher les manifestants de rejoindre la capitale. La police du régime Saïed serait-elle redevenue républicaine ? Kaïs Saïed, et son ministre de l’Intérieur, ont-ils fini par accepter l’idée qu’il y ait des opposants dans le pays ?

 

Ce serait aller vite en besogne. Le régime a juste compris, avec du retard, que l’interdiction des manifestations par la force ne ferait taire personne et ne changerait rien à la situation et à la colère de l’opposition. C’est juste contreproductif. 

En matière répressive, le ministère de l’Intérieur, sous la houlette du couple Saïed-Charfeddine, a démontré qu’il a encore de la matière à proposer.

Samedi 18, le département a publié un communiqué en prévision du derby footballistique opposant l’Espérance sportive de Tunis à son rival historique le Club africain. A la fin de ce communiqué, on lit que les éventuels débordements pourraient tomber sous la loi antiterroriste et que les auteurs de troubles peuvent encourir de lourdes peines.

En termes plus simples, si tu vas au stade et que par accident tu t’es retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment, tu risques d’être traité exactement comme celui qui planifie une opération kamikaze et l’assassinat de citoyens innocents. Aux yeux du ministère de l’Intérieur, un fumigène est similaire à une Kalachnikov ou une ceinture explosive.

Pour justifier sa position, le ministère de l’Intérieur rappelle qu’on est sous le régime de l’état d’urgence. La question qui s’impose dans ce cas est pourquoi organise-t-on des matchs sous l’état d’urgence ? Confinez-nous, annulez le championnat et la coupe, déprogrammez les spectacles et les manifestations !

 

La vérité est que le ministère de l’Intérieur est revenu à ses anciennes habitudes de machine répressive d’avant la révolution.

Pire, et c’est nouveau, il est devenu otage de la politique du chiffre. On l’a vu à l’œuvre, après la visite à minuit de Kaïs Saïed, à son siège en mars dernier. Cette nuit-là, le président de la République a ordonné aux forces de l’ordre de mener une guerre contre les spéculateurs qui appauvrissent le peuple et cherchent à l’affamer. Population visée : les grossistes de semoule.

Comme le ministère de l’Intérieur ne sait faire que dans le répressif, il a attaqué des dizaines d’entrepôts pour publier, ensuite, ses résultats. Pendant presque une semaine, il communiquait sur la saisie de quelques tonnes de farine par ci, de quelques tonnes de semoule par là. Cela frisait carrément le ridicule avec des chiffres comme 19 536 bouteilles d’eau ou 2380 litres de lait. Les saisies du ministère de l’Intérieur, pompeusement médiatisées via des communiqués quotidiens, représentaient à peine ce que pourrait renfermer une seule grande surface ou un seul entrepôt de stockage. Mais peu importe, le ministre et le président voulaient du chiffre et le ministère s’exécutait ! Kaïs Saïed se pavanait alors en disant à sa cheffe du gouvernement : l’assainissement du pays des spéculateurs a commencé.

Avant le manège de la semoule, concomitant avec la pénurie de pain, il y avait celui des matériaux de construction. Là aussi, le président a ordonné à la police d’attaquer les entrepôts. Il a même ouvert le bal en août dernier en déclarant la guerre contre les spéculateurs. Après quelques descentes policières, il s’est avéré que les soi-disant spéculateurs n’étaient que des grossistes et des exportateurs.

Pour faire du chiffre, le ministère de l’Intérieur n’est pas spécialement agacé de commettre des injustices, quitte à se couvrir de ridicule.

On se rappelle encore comment il a publié un communiqué, avec photos, montrant la saisie d’armes blanches lors de la manifestation anti-Saïed tenue le 14 novembre 2021 au Bardo. Les « armes blanches » étaient une cuillère, des paires de ciseaux et même des petits miroirs.

 

Que les injustices touchent quelques grossistes et quelques manifestants, c’est déjà assez grave quand on sait que l’objectif n’était que de faire du chiffre.

Le gros danger est que ces injustices touchent des individus que le ministère accuse de terrorisme.

A un certain moment, le ministère multipliait les communiqués annonçant l’arrestation de cellules planifiant des projets terroristes.

Traduites devant les juges d’instruction, ces personnes étaient libérées (en silence), faute de preuves et de charges suffisantes. Les médias n’y voyaient rien (y compris Business News) et se contentaient de relayer (bêtement) les communiqués rassurants du ministère de l’Intérieur. Les avocats des islamistes étaient peu audibles, faute de crédibilité. On prenait pour de l’argent comptant les chiffres de ce représentant officiel de l’Etat qu’est le ministère de l’Intérieur. La mise en doute n’était d’ailleurs pas possible sans risquer de tomber sous le coup de la loi antiterroriste.

Le 1er juin, le président de la République révoque par décret 57 magistrats sans leur offrir une possibilité de recours. Il les accuse, entre autres, d’étouffer des dossiers, d’avoir libéré des suspects ou encore de ne pas avoir fourni des mandats de perquisition.

Réagissant à leur révocation, certains de ces magistrats ont dit que la police voulait les forcer à donner suite à leurs arrestations, en dépit de la faiblesse de leurs dossiers. Parmi les révoqués, on trouve un procureur près du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et deux juges de ce même pôle.

Peut-on dire que la police a arrêté des innocents en les présentant, devant l’opinion publique, comme étant des terroristes ? La question mérite d’être posée et le doute est insufflé après avoir écouté les témoignages des magistrats révoqués.

Ce doute s’est accentué depuis samedi dernier quand le ministère de l’Intérieur a communiqué officiellement sur ses intentions d’accuser de terrorisme tous ceux qui pourraient semer le trouble lors d’un match de foot !

 

Pour Taoufik Charfeddine et Kaïs Saïed, la solution sécuritaire est la clé de tout. Elle serait valable pour lutter contre le terrorisme, contre la spéculation et contre les manifestations politiques.

A leurs yeux, la matérialisation de cette politique ne se manifeste que par du chiffre. Et c’est là que ça a coincé, car c’était tout simplement contre le bon sens et contre le principe même de la justice.

De hauts cadres du ministère de l’Intérieur se sont opposé à la folie de MM. Saïed et Charfeddine avec leurs chiffres fantaisistes et leurs communiqués ridicules. Ils ont essayé de protéger leur département, mais il ont été limogés.

Les magistrats qui ont refusé de donner suite à cette folie viennent d’être révoqués.

Les médias, quelques hommes politiques et la société civile résistent, pour le moment, et dénoncent l’absurdité de cette politique du régime.

Ce qu’ont fait MM. Saïed et Charfeddine au ministère de l’Intérieur est criminel. Ils ont éliminé les voix dissonantes et ont discrédité le ministère aux yeux de l’opinion.

Là, on ne parle plus de saisie de miroirs, de ciseaux, de fer de construction et de semoule, on parle de terrorisme. Le ministère de l’Intérieur nous dit qu’il lui est facile de vous accuser de terrorisme, juste parce que vous avez été indiscipliné au stade !

C’est un sale jeu auquel se prêtent les nouveaux cadres du ministère de l’Intérieur et il est dangereux pour la police, pour le ministère, pour les citoyens et pour tout le pays.

Par Nizar Bahloul
20/06/2022 | 16:59
7 min
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Commentaires
Léon
'? vérifier
a posté le 22-06-2022 à 12:12
J'espère que c'est faux. Même s'il est évident qu'il y a une part de vraie, du moins concernant les chiffres.

Léon min joundi Tounis al Awfiya,
Résistant,

Verset 112 de la sourate des abeilles.
AR
Ras El Hamm ...
a posté le 21-06-2022 à 18:19
Dada Aïcha.
( Aicha, source de tous les malheurs ) .
Une fixation maladive sur le président et son M.I , un acharnement souvent injustifié, mais rien à faire, rien ne pourrai convaincre notre chère N.B , des chèvres même si elles n'ont pas volé dans le ciel. Faire porter le chapeau au président et son ministre, trop facile !
Ils sont responsables de toute la misère de la terre.
Le réchauffement climatique ?
Ils sont certainement aussi les seuls coupables.
Je partage quand même une opinion : certes notre police n'arrive pas à se débarrasser de ce mal chronique qui lui colle à la peau : la violence exagérée.
Mais ce n'est pas propre à la Tunisie, regardez la France p.ex , cette vieille démocratie qui fait tourner la tête chez B.N , et les bavures de la police pourtant republiquaine, chez l'oncle Sam c'est encore pire, on tue pour rien, l'exécution de G. Floyd hante encore les esprits.
Pour revenir dans nos frontières l'oppression était l'outil incontournable des deux dictatures passées, après la révolution, Laariedh, champion du saut en hauteur, a fait mieux, il s'est permis de se faire aider par la milice de sa secte, pour corriger la foule du 9 avril.
L'autre jour, il était présent dans la manifestation pour réclamer droit et démocratie !
C'est ainsi que les enfants de la secte pissent sur les valeurs, pour vous rappeler après qu'il s'agit de leur chasse gardée.
" Le stade est un espace qui n'appartient pas à la police " oui mais est-ce une raison pour qu'il appartienne à l'anarchie et la violence ?
Comment trouver ce juste équilibre tant convoité et jamais atteint ? Le Loup n'aura pas faim et le berger n'aura pas à se plaindre ?
Daoudaou
Un ex-ministère avare dans les informations.
a posté le 21-06-2022 à 15:24
Qu ine veux pas divulguer les instigateurs et les commanditaires des assassinats de Feus Belaid, Brahmi et autres gardes présidentiels.
JUDILI58
"VIOLENCE" DANS LES STADES.
a posté le 21-06-2022 à 14:41
Aussi saugrenue que cela puisse paraître j'ai toujours dit et pensé que les violences dans les stades étaient dues en grande partie au comportements des forces de sécurité dans les enceintes sportives. La Police ne veut pas comprendre que l'enceinte sportive ne lui appartient pas. La Police ne veut pas faire la distinction entre l'ordre et la sécurité. La police ne veut pas comprendre que dans les enceintes sportives les "maîtres de cérémonie " sont les instances sportives. Et maintenant voilà que la police considère que les espaces sportifs sont des lieux de rassemblement de terroristes ! Cette culture du tout sécuritaire instaurée depuis des décades à fait de notre police un Etat dans l'?tat. Et tout cela sous le regard bienveillant de nos dirigeants d'hier et d'aujourd'hui.
Naim
Qui sème le vent r
a posté le 21-06-2022 à 11:28
Le President n'est et ne sera jamais mais il fera tout ce qui est possible pour débarrasser la Tunisie de la secte des frères musulmans et remettre sur le droit chemin les magouilleurs et ceux sans scrupule aucun pour s'enrichir à tout prix.
Tounsi Fakhour
Le sujet est intéressant
a posté le 21-06-2022 à 11:25
Le sujet est intéressant
Mais pourquoi cette manie chez certains auteurs d'imputer presque tout à la présidence ?
C'est un euphémisme, pour ne pas dire un acharnement gratuit et systématique sur la présidence et le gouvernement.

Je reposte, en actualisant, ce que j'ai déjà posté :
KS
Il me semble assez clair que KS n'est pas issu et ne fait pas partie de l'establishment, pour les raisons suivantes :
1. Il était presque inconnu, avant la campagne présidentielle,
2. Il n'a pas de parti politique,
3. Pendant la campagne présidentielle et contrairement aux candidats de l'establishment,
a. Pas d'appui médiatique, les autres disposent d'organes de presse à leur disposition,
b. Pas d'appui financier, les autres ne regardent pas à la dépense,
c. Il a même refusé d'utiliser les fonds publics offerts à tous les candidats,
d. De tous, il était considéré comme un outsider,
4. Après son élection, il n'a pas profité, comme Macron en France, pour créer son parti politique,
5. Pendant son mandat, il n'a pas de machine médiatique. De plus, certains sites et médias s'acharnent sur lui,
6. Le 17 décembre, ce n'est pas son anniversaire, ni celui d'une éventuelle prise du pouvoir, comme c'était le cas avec les prédécesseurs Bourguiba et Ben Ali,
7. C'est l'étincelle de la révolution tunisienne qui a fait de la Tunisie une exception, « an arab anomaly », selon le livre du professeur à l'université de Columbia, Safwan Masri (2017), New York : Columbia University Press,
8. Enfin, sa démarche, ses méthodes sont loin de copier le système, caractérisé par un certain égo, opportunisme, arrivisme et une mise en scène portée plus sur la communication que sur l'action. Lui, il se distingue, il est plutôt intègre, il travaille, il apprend, il ajuste.

Des actes et des résultats :
Pour le moment et par honnêteté, on ne peut que dresser un bilan provisoire sur onze mois.
Qu'on le veuille ou non, l'action salvatrice de KS, entamée le 25 juillet a abouti, pour le moment, au moins :
1. De caser la pourriture islamiste sous le tapis, plutôt dans le caniveau,
2. Des campagnes de vaccinations, très efficaces, contrairement à l'hécatombe sanitaire d'avant le 25 juillet,
3. Un gouvernement (non politique pour une fois et essentiellement technocrate) en place et actif,
4. Un vrai processus d'assainissement en cours,
5. Enfin un exécutif, courageux et soucieux du bien général, qui ose aborder les réformes douloureuses et nécessaires,
6. Une loi de finances, certes non parfaite (pourrait-elle l'être ?), mais la moins pire,
7. Un dossier FMI sincère et réaliste,
8. Une belle consultation populaire, photo complète et précise de la population,
9. Un dialogue en vue, avec les parties honnêtes,
10. Un référendum, le 25 juillet,
11. Des élections législatives, fin de l'année, etc
L'exécutif ne se réduit pas à KS. KS directement, n'a pas (et ne peut pas avoir) la charge de tout, il n'a pas de baguette magique. Son background est prof d'université en droit constitutionnel. On ne lui demande pas d'être docteur en économie, en finance, etc. Il y a un gouvernement, des conseillers, des experts.
Maintenant le plus important : Au travail (gouvernement, administrations, tribunaux, etc, TOUT LE MONDE).
KS n'est pas responsable du bilan catastrophique de la décennie nekba et ses satellites.
OK
Dépolitiser : Les recommandations du président Kais Said et Mr Taoufik Charfeddine
a posté le 21-06-2022 à 11:09
pour mettre en place un cadre transparent à la justice, police, admirations et Isie après les 11 années de politisation de la justice, la fonction public, la police et l'Isie par le pouvoir islamiste des freres musulmans d'Ennahdha
Shems
Rien à ajouter
a posté le 21-06-2022 à 07:28
Tout a été dit, on se dirige vers le bon vieux système répressif.
why_GZ
La pire Police au monde
a posté le 21-06-2022 à 07:24
La pire c'est bien la Police Tunisienne. C'est pas pour rien que ma génération est née avec cette peur du 7akem. Après la révolution, on a tous espéré une réforme de cette police boîteuse. Mais finalement, de bavure en bavure, nous n'avons qu'incompétence et injustices. Cette même police qui a été derrière la mort par noyade d'omar Laabidi, supporter du Club Africain.
il y a aussi la célèbre affaire du jeune tabassé et dénudé par la police à Sidi Hssine il y a un an... Pour ces 2 affaires, les auteurs sont encore en train d'exercer.
La Police a carte blanche pour tabasser et chaque bavure sera couverte. Ils se savent protégés des conséquences donc ils peuvent s'adonner à leurs pulsions les plus violentes.
Pour les laudateurs de sidna Kais Ier qui feignent de ne pas comprendre: La police est maintenant dirigiée par un fidèle parmi les fidèles. Et pourtant, les bavures continuent. La violence continue. Et cerise sur le gâteau: menacer ouvertement de terrorisme des supporters de foot est une ligne que même les régimes les plus sanguinaires n'osent pas franchir. KS et sa clique savent que le mouvement ultra, par ses protestations a précédé les soulèvements de 2010/2011 lors du fameux 08 Avril 2010.
CHB
Tendancieux !!
a posté le 21-06-2022 à 06:39
Un titre ridicule pour un article tendancieux basé sur des pseudo-arguments accusateurs. Décidément N.B fait une grave fixation sur K.S. et son ministre de l'Intérieur et fait flèche de tout bois pour les accuser de tous les maux . Ce n'est pas bon ça !!!
Cher N.B. ressaisissez vous et retrouvez votre sérénité au plus vite
Citoyen_H
@okba & @bml
a posté le 20-06-2022 à 23:29
"vous ne savez à Business News que tirer sur tout ce qui bouge provenant des autorités tout en glorifiant tout ce qui bouge provenant de l ' opposition et surtout d 'Ennahdha "

"Arguments tirés par les cheveux qui ne prennent pas en compte la situation catastrophique générée par les islamistes corrompus et terroristes..................., en conclusion je dirais superficielle et médiocre ."

Inutile de chercher à comprendre, la messe est dite.



okba
stop aux amalgames
a posté le 20-06-2022 à 21:46
En lisant tout cet article, je n' ai pas compris en quoi consiste le sale jeu du Ministère de l' Intérieur comme vous dites, alors que tout est attribué au Président de la République . Toujours des amalgames...des mélanges... des extrapolations....Depuis quelques mois, vous ne savez à Business News que tirer sur tout ce qui bouge provenant des autorités tout en glorifiant tout ce qui bouge provenant de l ' opposition et surtout d 'Ennahdha
bml
Analyse médiocre
a posté le 20-06-2022 à 20:19
Arguments tirés par les cheveux qui ne prennent pas en compte la situation catastrophique générée par les islamistes corrompus et terroristes , les maladresses et les erreurs de l'opposition dite démocrate mais qui s'est avérée aigrie et trés incompétentes . Une analyse digne d'apprentis démocrates et ne estudiantine , en conclusion je dirais superficielle et médiocre .
Nephentes
Une institution fasciste et toxique
a posté le 20-06-2022 à 18:48
La plupart des citoyens tunisiens ne comprennent pas - heureusement pour leur sante mentale- la manière dont fonctionne cette institution de souveraineté devenue une monstruosité parasite qui depuis les années 2000 prend en otage l'avenir de ce pays.

Je n'ai personnellement jamais compris pourquoi les nouveaux gouvernants n'ont pas entame des 2012 une reforme radicale du mode de fonctionnement et de l'état d'esprit des fonctionnaires des ministères de l'Intérieur et de la Justice,

Deux institutions profondément toxiques qui contribuent directement au nivellement atroce de notre société et des capacités de progrès sociétal intellectuel voire économique de ce pays

Cette absence de volonté de reformes de rupture est selon moi la preuve majeure que les commanditaires de la "révolution" ne veulent pas du bien a ce Pays..
nazou de la chameliere
Nephentes
a posté le à 19:37
Souvenez-vous de l'affaire "3alierrach"
Vous pensez bien que ça n'est pas Ali Larieydh qui a armé les fusils de plomb.
Mais c'est Ali larayedh qui a sauté.
Pareil quand Sihem Bensedrinne parlait de fausses barbes, personne ne l'avait cru.
Mais les ordures a fausses barbes sont de véritables false-flag.
L'assassinat de CB ,qui a fait sauté le gouvernement islamistes.
Je continue ?
Ces gens là ont manipulé les médias, la société civile et beaucoup de personnalités politiques et hommes d'affaires.
Le résultat est que le citoyen ordinaire, a tellement été tourné en bourrique.
Qu'il s'est jeté dans les bras du facho !
Ce même facho qui a été préparé par les ordures, pour que le citoyen ordinaire se jette dans ses bras .
J'arrête là, certains ont avoir le tournis !!
Tunisino
Un bon cri de détresse
a posté le 20-06-2022 à 18:30
La tendance est d'assoir la Jamahiria coute que coute, parfois par force sévère, parfois par force docile, mais c'est toujours par force, sans tenir compte de l'impact de cette force sur le présent et le futur des tunisiens!
SAM53
ENCORE ET TOUJOURS
a posté le 20-06-2022 à 17:32
BN encore et toulours tire à boulets rouges sur le Président et cie .Rien ne lui plaît;Tantôt raouf ben hédi tantôt les autres ....
Abdelaziz
Critique
a posté le 20-06-2022 à 17:02
Mr Nizar vos analyses concernant le président et le ministère de l'intérieur ne m'ont pas convaincues.
zozo Zohra
Pourtant
a posté le à 17:36
Pourtant sur la tête de ma mère,sur celle de ma grand-mère et sur la tête de mon ami @GZ,hèdhèkè elli moujoud!