
Le ministère de l’Intérieur a rendu public un communiqué, jeudi 12 mai 2022, pour donner les détails concernant l’arrestation de l’ancien chef du gouvernement nahdhaoui, Hamadi Jebali, sans le citer nommément.
« Suite au repérage de mouvements suspects dans un garage dans la région d’Akouda au gouvernorat de Sousse, fréquenté par des ouvriers étrangers, des doutes se sont installés parmi les habitants de la région quant à la nature de l’activité dans ce garage situé dans une zone résidentielle », indique le communiqué.
Le ministère précise que les unités sécuritaires dans la région ont effectué les investigations nécessaires, procédant à une descente dans l’usine précitée. Il s’est avéré que la propriétaire est l’épouse d’un ancien chef de gouvernement, indique le ministère. Les unités sécuritaires ont trouvé deux personnes de nationalité étrangère à l’intérieur de l’usine. Après la fouille des lieux, les unités sécuritaires ont trouvé trois bouteilles d’Acétylène, produit classé dangereux, ainsi que deux fours électriques, et une quantité de sacs contenant des produits inflammables et des restes d’aluminium.
Les interrogatoires des deux individus trouvés sur les lieux ont révélé qu’ils ne possèdent pas de cartes de séjour en Tunisie, et qu’ils ont dépassé la période légale du séjour touristique, outre le fait qu’ils travaillent illégalement au sein de ladite usine.
Après consultation du ministère public, ces individus ont été conduits à leur domicile. Un autre individu de nationalité étrangère a été trouvé. Il a indiqué qu’il ne possédait de passeport et qu’il était entré clandestinement sur le territoire tunisien par voie terrestre depuis un pays voisin. Une autre femme étrangère sans carte de séjour a été, également, trouvée.
« Entretemps, l’époux de la propriétaire de l’usine (qui est un ancien chef du gouvernement) s’est présenté essayant d’entraver les enquêtes et la saisie, insistant pour accompagner son épouse à l’unité de sécurité », indique le même communiqué, soulignant que le ministère public a autorisé la saisie de tous les produits suspects et de présenter toutes les parties à la direction de la Garde nationale d’El Aouina pour poursuivre l’enquête, sommant l’époux de la propriétaire de l’usine de quitter le poste de police.
S.H
très infiltré par les kaisounistes.
Un atelier de quoi? Peut-être que Mme Jebali voulait tout simplement suivre les pas de Steve Jobs et Larry Page et a décidé de démarrer sa start-up.
Mais d'un autre côté, la pauvre dame ne pouvait pas savoir que ces étrangers étaient des clandestins.
Quant à l'acétylène et autres produits inflammables, ce n'est pas si dangereux que ça.
N'empêche que si Hamadi doit se mordre les doigts pour avoir été trop féministe.
Je crois qu'on n'a pas fini d'en voir du côté des "frérots"...