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Le rôle premier de la liberté d’expression dans un pays
28/12/2022 | 13:59
7 min
Le rôle premier de la liberté d’expression dans un pays

 

Une nouvelle fois, le régime attaque les médias et la liberté d’expression. Pour le président de la République, s’attaquer à l’État et ses symboles ne relève pas de la liberté d’expression, mais équivaut plutôt à porter atteinte à sa sécurité et son unité. Deux jours plus tôt, il a accusé les médias de propager les intox, les mettant dans le même sac que les réseaux sociaux. C’est une évidence, Kaïs Saïed n’a aucune idée de ce qu’est la liberté d’expression et de son rôle dans une démocratie et dans un pays.

 

Kaïs Saïed est ce président autoproclamé francophile, mais qui donne l’impression de ne jamais avoir parcouru un jour le Canard Enchaîné, Mediapart ou l’Obs, ni vu Le Petit journal de Yann Barthès ou les défunts Guignols. A-t-il lu Jean Daniel ou Françoise Giroud ? A-t-il assisté au moins à un spectacle de Coluche quand il était jeune ? Même pas visiblement.

À entendre son lexique et ses références, Kaïs Saïed ne connait rien aux symboles de la liberté d’expression de cette France dont il se dit amoureux.

On le savait déjà, mais s’il y avait un doute, le président tunisien l’a dissipé ce mardi 27 décembre en recevant sa cheffe du gouvernement Najla Bouden à qui il a dit que « s’attaquer à l’État et ses symboles ne relève pas de la liberté d’expression, mais équivaut plutôt à porter atteinte à sa sécurité et son unité ». C’était sa réponse aux hommes politiques et aux quelques médias qui critiquent encore ouvertement le despotisme de son régime.

Une réponse qui en dit long sur le bagage culturel de Kaïs Saïed vraisemblablement quasi inexistant en matière de médias, de critique politique, d’humour et de journalisme satirique.

Kaïs Saïed donne l’impression de n’avoir jamais voyagé en Occident et vu, dans les boutiques de souvenirs, des gadgets représentants rois et présidents ou des papier-toilette à l’effigie d’un Premier ministre. 

Cela n’étonne qu’à moitié. Les références du président tunisien renvoient souvent à l’épopée arabo-islamique il y a des siècles plutôt qu’au siècle des Lumières ou au monde contemporain.

Pour lui, le président et l’État doivent être respectés et adulés ou, au moins, craints et évités. 

Ceci était certainement valable il y a quelques décennies et ça l’est encore dans quelques pays arabes et islamiques, mais les Tunisiens vivent, en majorité, dans leur époque et ne sont pas prêts à abandonner cette liberté d’expression chèrement acquise depuis la révolution. Le culte du roi n’a plus sa place.

 

Depuis son accession à la tête de l’État en 2019, Kaïs Saïed n’a jamais accordé d’intérêt aux médias, ni de l’importance à la communication. Sa première et unique chargée de communication, Rachida Ennaïfer, doit son poste à un article laudateur paru sur le journal public La Presse. Depuis son départ de Carthage en octobre 2020 (moins d’un an après sa nomination), elle n’est toujours pas remplacée. En plus de trois ans d’exercice, on ne compte qu’une seule et unique interview du président et elle a été donnée à la télévision publique, cent jours après son élection.

Depuis, il fuit les médias tunisiens comme la peste et se suffit de quelques déclarations disparates. En marge du sommet de la Francophonie, en novembre dernier, il a tancé la première radio privée du pays, Mosaïque FM, s’en prenant à son journaliste Chaker Besbes et ce en raison de sa liberté de ton. Il met sciemment dans le même sac les médias professionnels qui font de la critique et de la satire et les réseaux sociaux qui propagent les intox et injurient autrui.

Le problème n’est pas dans l’ignorance de Kaïs Saïed de la communication politique et des créations artistiques et journalistiques, qu’elles soient satiriques ou critiques, le problème est que le président tunisien veut imposer sa vision anachronique et déficiente du monde à son peuple ou une partie du peuple, nettement plus cultivé que lui.

 

N’importe quel observateur politique le constaterait, le président tunisien n’est pas ouvert à son monde et à son époque, a très peu voyagé et semble méconnaitre la création littéraire, artistique et journalistique contemporaines.

Le 7 janvier 2015, un attentat horrible a frappé le journal satirique français Charlie Hebdo causant la mort de 17 personnes, majoritairement des journalistes et caricaturistes. Ce jour-là, la France et le monde se sont arrêtés pour défendre la liberté d’expression. François Hollande, à l’époque président, a organisé une grande marche pour défendre la liberté d’expression. Une marche à laquelle a assisté, au premier rang, feu Béji Caïd Essebsi, à l’époque président de la République tunisienne.

Pour les quelques rares personnes qui l’ignorent (dont probablement Kaïs Saïed), Charlie Hebdo est un journal qui épingle les personnages publics dans toutes ses pages à travers des articles et des caricatures satiriques, voire carrément dégradantes. Hommes politiques, prophètes, religieux, artistes, tout le monde passe à la trappe sans ménagement.

Charlie est loin d’être un cas unique, on dénombre des centaines d’autres titres de journaux satiriques en Occident. À la télé, il n’est pas une chaîne généraliste qui n’a pas une émission satirique pour épingler, quotidiennement, les personnages publics, notamment et surtout, politiques. Idem en littérature, avec des milliers de titres chaque année et idem au 4e Art, avec quotidiennement plusieurs spectacles s’en prenant aux « maîtres » du pays. Loin du monde créatif et artistique, les gadgets proposant des effigies moqueuses des personnages publics se vendent partout dans le monde occidental. Cela va des mugs aux marionnettes nues et jusqu’au papier-toilettes.

 

Si l’occident réserve autant de place et préserve autant la liberté d’expression et de création, c’est pour une raison toute simple, un pays et une démocratie se portent nettement mieux en démystifiant le roi, le maître, le président, le ministre, le chef, l’État.

Ces derniers sont au service du peuple et non l’inverse et, partant, ils n’ont plus à être craints et ménagés par le peuple.

Le crime de lèse-majesté n’existe plus dans le monde développé, et ce depuis des décennies car ce monde développé a fini par comprendre que le culte du chef est un poison nocif pour toute la société et pour le chef en premier. Il a compris que la liberté d’expression, y compris la liberté d’offenser, est comme cette soupape de la cocotte-minute et c’est pour cela qu’il a dépénalisé toutes les peines liées à cette liberté d’expression.

La liberté d’expression a un statut tellement élevé dans le monde occidental qu’elle a été gravée dans le marbre dans plusieurs pays et qu’elle a été inscrite dans la Charte universelle des Droits de l’Homme. L’article 19 de cette charte mentionne : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »

 

Étouffer les voix discordantes, injurieuses et moqueuses est non seulement nocif pour un pays, mais cela ne sert à rien car, à terme, le peuple finit par exploser. C’était le cas en Tunisie le 14 janvier 2011. Au lendemain de la révolution, et pour tourner la page de décennies de dictature, le pays a pondu, dès 2011, le décret-loi 115 pour protéger la liberté d’expression qui a été, par la suite, inscrite dans la constitution de 2014. La Tunisie de l’après-2011 a cherché, avec succès, à mettre en conformité ses lois et sa constitution avec celles des pays développés.

Faute de culture suffisante en la matière, faute d’avoir voyagé, faute de vivre dans son monde et dans son époque, Kaïs Saïed cherche à pousser le pays à faire marche arrière. Il a commencé par le faire en pondant le décret 54-2022 liberticide (qui punit jusqu’à dix ans de prison les propos malveillants à l’encontre des fonctionnaires de l’État) et il continue à le faire en cherchant à imposer sa propre vision anachronique de ce qu’est la liberté d’expression.

 

Nizar Bahloul

28/12/2022 | 13:59
7 min
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Commentaires
A E D R f
méfiez -vous des islamistes ont plusieurs visages
a posté le 30-12-2022 à 14:46
Je m'adresse au peuple tunisien mes chers -ères compatriotes méfiez -vous des islamistes, ils ont plusieurs pseudos pour influencer les autres , le peuple tunisien a compris, les islamistes ont plusieurs visages
Juan
stop insulter les musulmans
a posté le à 15:19
tu ne fais que répèter les médias belliqueux franco sionistes.
dans islamiste , il y a islam.
utilise plutot : nahdha, nahdhawi = se réfère à un parti.
tu peux insulter un parti, pas une religion.
STOP !!
takilas
Pourquoi le mediocrevet faussoyeurmek'i est invité à attassia
a posté le 29-12-2022 à 21:48
C'est quoi ce cirque ?
Ils veulent imposer nahdha de force ou quoi ?
takilas
On se demande que vient faire ce nahdhaoui imposevdans l'émission de attassia
a posté le 29-12-2022 à 19:12
Il est imposé de force pour dire des bêtises et des contradictions de cirque. Et soutenir nahdha.
Attassia est payée donc pour ça de plus le charlatan merci est invité aujourdhui.
Le cirque n'en fini pas sur cette chaîne télé avec l'argent sale
takilas
correctif mekki le faux médecin
a posté le à 20:25
Il s'agit du charlatan Mekki qui payecde l'argent pour figurer sur la télé attassia.
Une mascarade.
VIO
Djodjo: Bonjour cher Monsieur!
a posté le 29-12-2022 à 11:42
"on s'affronte brutalement mais si la majorité va dans ton sens, alors je m'incline et respect la décision du plus nombreux" (sic)

Merci pour vos commentaires et vos contributions dans ce forum. Je suis aussi tout à fait de votre avis, seulement nous aurions permis à Ennahdha de gouverner avec ses coalitionnaires, au contraire nous n'avons pas laissé un seul gouvernement normalement travailler depuis 2011 (scandales, manifs, machinations UGTT, assassinats politiques...). Je crois que ce sont les RCDistes avec la France qui ont bloqué et bloqueront notre processus démocratique.
Ennahdha (pas seulement Ghannouchi et Acolytes, mais les Tunisiens pieux et politiquement inexpérimentés) aurait dû abandonner rapidement le pouvoir par le biais d'élections libres.
J'avoue que la démocratie est très épuisante: Il faut savoir accepter la critique quand on est en démocratie!

PS: Je ne suis ni Nahdhaoui ni sympathisant d'Ennahdha, tout simplement démocrate !
Juan
avant 2011, c'était le pardis ?
a posté le à 15:25
moi non plus, suis pas nahdhawi.
je précise: Nahdhawi n'a gouverné que 3 ans.
en France il y a plein de anti islam .
en TN, il n'y a pas de islamisme, terme inventé par les médias belliqueux de l'occident.
il y a islam, religion de la majorité du peuple, que çà plaise ou non.
cessez de faire caisse de résonnance de la France et ses médias .
Jean Neymar
Liberté d'expression dîtes-vous?
a posté le 29-12-2022 à 11:13
Jamais en Tunisie,la parole n'aura été autant libérée que durant la décennie 2011-2021.....
Voyez le résultat,pour accoucher finalement au phénomène KS...
Le problème par conséquent n'est pas tant dans la présence ou dans l'absence de cette liberté d'expression mais en la faculté de ce peuple à penser librement,à disposer d'une majorité avec un libre arbitre....
Force est de constater que ce n'est pas le cas,qu'un rush pour les places politiques a été entrepris et que la masse a été manipulée....
Car comment sinon ce bon peuple ou disons cette société civile a pu s'accommoder de dirigeants qui dés le premier jour,ont violé la Constitution de 2014 en faisant un black-out total sur la seule instance régalienne,COUR CONSTITUTIONNELLE,à même comme dans tous les pays démocratiques, à arbitrer?
Les 50% ou 60% de votants de l'époque ont ils seulement été conscients de cette faille?
Comment ont-ils pu donner un chèque en blanc à des inconnus pour diriger ce pays,sans un minimum de mesures conservatoires?
La démocratie a ses règles,ses garde-fous,combien ont milité pour l'instauration de cet arbitrage?
Lâab hwém et voilà le résultat.....
URMAX
... tout comme la démocratie, la liberté d'expression ne peut etre totalement applicaple pour nous autres, ici, en Tunisie.
a posté le 28-12-2022 à 22:53
Pourquoi ?
Selon la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, proclamée le 10 décembre 1948 au siège des Nations-Unies a New-York et de son Article 19 disant - je cite :
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit."
et du principe de la démocratie s'expliquant ainsi :
... la démocratie dont l'éthymologie du mot vient du Grec, avec :
Demos, le Peuple et Kratos, la souveraineté ; comprenez par la, "le peuple souverain" ou encore "la souveraineté par le peuple".
Certes ...
Ces deux principes octroient beaucoup de libertés aux gens ; au peuple ; aux citoyens ... mais elles ont un impératif :
...
Du fait - justement - que les libertés octroyées sont tres larges, elles impliquent donc impérativement, un certain état d'esprit ; de culture ; de savoir vire et de Respect Social.
...
Ceci, malheureusement, nous ne l'avons pas ; mais alors la, pas du tout.
...
Donc, aux néo-démocrates, j'invite a cultiver en vous cette culture du respect civique, du savoir-vivre sans gener autrui ; cela veut dire que lorsque vous entreprenez de faire ou dire quoi que ce soit, vous devez d'abord penser si cela va gener ou déranger quelqu'un d'autre ...
...
C'est cela, le respect social et, force est de constater, que nous en sommes encore tres loin.
...
Alors, pour la démocratie et la liberté d'expression, nous en reparlerons
...
Bien à vous
Djodjo
Pas du tout
a posté le à 00:51
Ce que tu propose est une démocratie aseptisée qui n'existe pas, la démocratie ce sont des idées contraires qui s'affrontent brutalement et la possibilité de rectifier un trajet par le vote des citoyens.

Ce qui nous manque c'est le respect de la majorité, on s'affronte brutalement mais si la majorité va dans ton sens, alors je m'incline et respect la décision du plus nombreux, c'est exactement ce qui ne se passe pas en Tunisie, la preuve, voilà un abrutit qui ne représente plus que 8% de la population et pourtant, il s'estime en droit d'imposer au 92% qui ne veulent pas de lui et de son point de vu.
URMAX
@ djodjo ...
a posté le à 23:05
... je vous conseille d'aller vivre en Suisse quelques années ...
Ce sera bien pour votre formation / éducation socio-culturelle ...
EL OUAFI
Un commentaire,court.
a posté le à 12:16
C'est du persiflage !
Be zen
Nizar Bahloul
a posté le 28-12-2022 à 22:30
Un nombre non négligeable de commentateurs partisans de KS vous attaquent, vous personnellement et vos amis journalistes prétextant que vous n'aviez pas été aussi critique qu'en ce moment contre les islamistes quand ils étaient au pouvoir.
Il est de votre rôle, me semble-il de leur expliquer ou prouver le contraire.
Il est par ailleurs vrai (à mon sens) que les flèches envoyées à KS sont plus acérées que celles envoyées jadis au parti des frères.
Sans doute, (je le suppose), la pression à l'époque du tartour et du Machiavel tunisien étaient plus fortes et plus pressantes ?
Vous avez interpellé à juste titre les aficionados de KS de se justifier dans une récente chronique. Je vous demande à mon tour de ne pas rompre le dialogue (qui n'a pas commencé) et de continuer à communiquer avec vos lecteurs.
Bonne fin d'année à tous.
Djodjo
Il y a une bonne raison à ca
a posté le à 00:56
Les dirigeant que l'on a eu été très médiocres et personne ne les regrettent, par contre, aucun n'a mis en place une dictatour aussi médiocre et les résultats de kais sont bien pire que ce qui a pu se passer.

Ceci explique sans doute cela.
DHEJ
ROBOCOP ne sait pas comprendre sa propre constitution...
a posté le 28-12-2022 à 21:52
Quand le citoyen apprend que la santé est un droit constitutionnel or il ne parvient pas à l'avoir, il sort la réclamer en critiquant l'Etat et ses symboles...

C'est la constitution qui donne cette liberté...


Alors bonté divine, il faut travailler ROBOCOP et assurer tous nos droits à défaut... tu seras matraquer matin et soir..


Un journaliste ne klaxonne pas, il voit le train qui arrive en retard!
pifpaf
Contrairement à vous BN
a posté le 28-12-2022 à 20:55
Charlie hebdo ne fait pas dans la haine , mais est plutôt un journal satirique ...
Houcine
Les institutions.
a posté le 28-12-2022 à 20:08
Un peuple qui ne respecte pas ses institutions ignore ce qui fine une société.
L'homme a besoin de se donner des normes, des règles, qu'il traduit en institutions pour faire place au vide, se donner des raisons pour agir et vivre ensemble.
Banaliser l'atteinte à cet édifice normatif, c'est attenter au croire qui est à la source de la légitimité.
Pour le reste, on ne peut revendiquer pour soi ce qu'on refuse aux autres sauf à nager en prône contradiction.
La censure exercée par vos soins, selon votre bon plaisir et celui de vos collègues et néanmoins salariés, nous en dit assez.
Voilà un démenti.
Djodjo
Re-voila notre poète raté
a posté le à 00:58
A part donner des leçons sur comment devrait être la Tunisie toi qui a eu faux sur toute la ligne, tu peux peut-être nous expliquer comment tu fais pour continuer à soutenir l'insoutenable, hein, t'es leçons à deux balles, sinon on s'en cogne.
DHEJ
Des institutions qui ne garantissent rien
a posté le à 21:59
Pénurie Pénurie lenteur administrative etc...
Houcine
Les institutions, bis.
a posté le à 03:09
Les institutions vivent et perdurent par les hommes et avec les hommes.
De bonnes institutions ne sont rien si elles ne sont pas incarnées et dirigées par des citoyens responsables.
Beaucoup se plaisent à dénigrer, ironiser, lorsqu'ils sont incapables d'agir en citoyens.
Saboter, insulter, diffamer sont plus faciles que de se mettre à l'ouvrage.
Il est des pays où les gens vivent dans deplus mauvaises conditions, mais ont la volonté de lutter, combattre pour vivre mieux. Ensemble.
Ici, chacun se conçoit une institution à lui seul, l'individualisme, plutôt l'égoïsme est roi, et l'envie maîtresse de tous les instincts.
Les lenteurs, les pénuries.
Peut-être pas pour tout le monde.
Les contradictions sociales sont aiguës, les différences de fortunes, de statuts aussi, ce qui fait croire aux arrivistes que telle est la nature du monde.
Les injustices sont flagrantes, c'est pourquoi il est fondamental de défendre les institutions contre les malfrats.
Il n'y a pas d'esprit démocratique.
Les plaisantins sont plus nombreux et règne le mauvais esprit.
Ainsi, lorsqu'on rencontre un homme probe, un citoyen respectueux des règles communes, on le fête.
L'essentiel est dans la manière de se penser au sein de la collectivité.
Moi, je préfère jouer collectif.
Mais, en sachant quel jeu, avec des règles claires et équitables.


Ntc
On commence par balayer devant sa porte...
a posté le 28-12-2022 à 17:37
Cette liberté tant revendiquée, à raison d'ailleurs, doit être respectée en premier lieu par celui qui la revendique, et là je vise Bnews qui use et abuse des censures. Que dieu protège la Tunisie de ses enfants...
ADEEL
LIBERTE D'EXPRESSION OUI
a posté le 28-12-2022 à 15:37
Mais offense des symboles de l'état :NON.Il y a la loi.
Mansour Lahyani
Aucune surprise, en fait !
a posté le 28-12-2022 à 15:34
Souvenez-vous de ce que ce prétendu professeur de droit constitutionnel a fait à cette brave
et malheureuse Constitution, dès qu'il en a eu l'occasion ! Et cessez, SVP, de reemuer le souvenir de ce qu'ont écrit les grands Hommes et Dames que vous citez : ce n'est pas vraiment leur rendre l'hommage qui leur est dû que de les appeler à la rescousse pour régler son compte à un nullard sans pareil... Gardez vos légitimes flèches pour qui en vaut vaiment la peine, et en est digne !!
takilas
Pauvres ghazi Chaouachi et jawhar ben m'baraka
a posté le 28-12-2022 à 14:57
Qui croient au père Noël et pensent qu'ils vont bientôt des milliardaires comme les escrocs nahdha.

âamlou el âar bisaraha hal abbach tammâa ihibbou âal loukma el barda mtâa echâab sourrak forssa la touâd