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Le micro-trottoir : donner la parole à l'homme de la rue
Le micro-trottoir, technique journalistique consistant à interroger des passants dans la rue sur un sujet d'actualité, est devenu un élément incontournable de la presse moderne. Mais d'où vient-il ? Quelle est sa place dans la presse et la liberté d'expression ?
Origines et évolution
Les origines du micro-trottoir remontent aux débuts du journalisme radiophonique dans les années 1920. Les reporters, munis de leurs premiers microphones portables, prenaient le pouls de l'opinion publique en interrogeant les passants sur des événements marquants. Cette pratique s'est ensuite diffusée à la télévision dans les années 1950, contribuant à la démocratisation de l'information et à l'émergence d'une nouvelle forme de journalisme plus participative.
Un outil précieux pour la presse
Le micro-trottoir offre de nombreux avantages aux journalistes. Il permet :
De recueillir des réactions spontanées et authentiques sur un sujet d'actualité.
De donner la parole à des citoyens ordinaires, souvent absents des médias traditionnels.
D'illustrer un propos et de donner vie à un reportage.
De créer un lien de proximité avec le public.
Micro-trottoir et liberté d'expression
Le micro-trottoir est un outil précieux pour la liberté d'expression. Il permet de diffuser une diversité de points de vue et d'opinions, et de donner voix à ceux qui ne sont habituellement pas entendus.
Cependant, cette pratique n'est pas sans critiques. Certains accusent les journalistes de manipuler les réponses des passants en les orientant vers des questions suggestives ou en ne sélectionnant que les interviews qui correspondent à leur opinion.
Un avenir prometteur
Malgré ces critiques, le micro-trottoir reste un outil précieux pour la presse et la liberté d'expression. Son utilisation responsable et éthique permet d'informer le public, de donner la parole aux citoyens et de contribuer à la construction d'une société plus démocratique.
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Commentaires
Naim
'?vitez de mélanger les torchons et les serviettes.
a posté le 21-03-2024 à 14:29
De temps a autre, pourquoi pas mais, les événements sérieux ne se discutent pas sur un trottoir. Autant d'avis que de promeneurs. Poser les bonnes questions est une des prérogatives des parlementaires.