
Oui, il est fabuleux le destin de l’animateur Samir El Wafi, car, qui de nous ne le connait pas ou n’a pas cité son nom lors d’un débat entre amis. Certes, ses faits d’armes ne sont pas toujours glorieux. Néanmoins, Samir El Wafi a réussi, en l’espace de quelques années, à devenir l’une des personnalités publiques les plus controversées en Tunisie.
Samir El Wafi est rapidement passé de l’étape du jeune qui cherche à faire ses preuves au phénomène médiatique controversé. Mais alors, comment ce jeune journaliste spécialisé en arts et en culture a réussi à devenir un escroc connu de la justice tunisienne ?
Le journaliste a fait ses débuts au journal tunisien Assarih, où il aassurait la couverture des principaux événements culturels. Il avait, également, réalisé plusieurs interviews. Par la suite, Samir El Wafi a migré sur le petit écran en rejoignant la chaîne télévisée Hannibal TV. Il a été derrière plusieurs polémiques en raison des réactions des invités aux questions posées lors de ses émissions "Assaraha Raha" et "Avenue de la Liberté".
Le grand changement survient après la révolution. Samir El Wafi reprend sa carrière avec l’émission "Liman Yajroô Fakat". Le journaliste va continuer à opter pour la provocation et la création de polémiques. On assistera, ainsi, à des scènes d’insultes, d’agressions verbales et de déclarations plus surprenantes les unes que les autres. On l’accusera même de contribuer à la désintégration de la scène médiatique tunisienne et à la promotion de ce qu’on nommera télé-poubelle.
En plus de cela, la phase post-révolution de 2011 a marqué le début des problémes judiciaires de Samir El Wafi. En 2015, alors qu’il travaillait depuis quelques années à la chaîne Al Hiwar Ettounsi, Samir El Wafi fait l’objet d’une enquête pour escroquerie. L’affaire crée le buzz puisque la victime n'est autre que l’homme d’affaires Hamadi Touil. L'animateur a été jugé coupable et a écopé de huit mois de prison. L’homme d’affaires Hamadi Touil avait porté plainte pour chantage et escroquerie.
Au cours de la même année, Samir El Wafi sera entendu dans le cadre d’une enquête pour non-déclaration de devises à la sortie du territoire. Les agents de la douane tunisienne ont saisi plus de 3500 euros, en possession du présentateur.
Toujours durant la même année, une autre affaire de racket et d’escroquerie voit le jour. Celle-ci avait abouti à l'émission d’un mandat d’amener. Malgré cela, Samir El Wafi continuera à animer des émissions à la télévision et à nous faire endurer des heures d’interviews en compagnie de ses fameux acolytes, Mokded Shili et Safi Saïd, notamment.
En 2017, Samir El Wafi fait la une des journaux, non-pas pour une interview qu’il aurait assuré ou pour une quelconque déclaration. Il est placé en garde à vue, en juillet 2017, dans le cadre de la campagne de lutte contre la corruption initiée par le chef du gouvernement de l'époque, Youssef Chahed. L’employeur de Samir El Wafi décide enfin de réagir et de sanctionner l’attitude de voyou qu’adoptait le journaliste. Cactus prod rompra son contrat avec lui à la date du 23 juin 2017.
L'animateur ne baisse pas les bras et décide d’aller chez la concurrence. Il rejoint la chaîne Attessia TV où il animera l’émission « Wahch Echacha ». Même décor, même chroniqueurs (Mokded Shili et Safi Saïd) et même blagues usées.
Samir El Wafi est vite rattrapé par sa vie d’escroc. Il fait l’objet d’une enquête, cette fois-ci non-pas pour racket, mais pour chèques sans provisions. Au cours de la même année, l’affaire d’escroquerie l’opposant à Hamadi Touil est de retour. Samir El Wafi fait, également, l’objet d’une enquête relevant encore une fois des finances. Notre escroc est suspecté de blanchiment d’argent selon une déclaration du porte-parole du pôle du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti, à la date du 3 novembre 2017.
Samir El Wafi comparaîtra, aussi, dans trois affaires de chèques sans provisions.Il sera innocenté en août 2018 dans l’affaire de blanchiment d'argent. Attessia TV annoncera par la suite le retour de l’animateur sur le petit-écran : une sorte de normalisation avec l’escroquerie et le racket. Bien évidemment, l’annonce ne fait pas sensation. Plusieurs confrères et citoyens ont critiqué ce retour sur la scène médiatique. Une campagne #boycottons_9 avait même été lancée sur les réseaux.
Au cours du mois de février de l’année suivante (2019), Samir El Wafi est condamné à un an et quatre mois de prison dans l’affaire d’escroquerie. La plaignante avait déclaré que le présentateur a extorqué une somme d’argent contre la promesse d’obtenir, pour son fils, une licence de débit d’alcool. La Haica, de son côté, avait décidé en 2019 de sanctionner Samir El Wafi en suspendant la diffusion d’une nouvelle émission baptisée « Polémique » diffusée sur Attessia TV et animée par Samir El Wafi.
Fidèle à ses habitudes, en 2021, Samir El Wafi est auditionné dans le cadre d’une affaire d’escroquerie. Il avait failli à sa promesse de rendre une somme d’argent empruntée auprès du plaignant. De plus, il est arrêté durant le mois d’août pour chèques impayés. Sa sœur avait expliqué, en ce temps-là, qu’il s’agissait d’un malentendu et que le chèque en question avait été payé, mais qu'en raison des mesures sanitaires, la procédure n'avait pas été complétée devant la justice tunisienne.
En novembre de la même année, Samir El Wafi continue à animer sur le petit écran autant que les dossiers reposant sur les bureaux des magistrats. Il est convoqué, en novembre, par la brigade d’El Gorjani pour livrer son témoignage à propos d'un post Facebook où il avait fait part de sa compassion à la douleur de l’ancien gouverneur Ahmed Smaoui pour la mort clinique de sa fille.
En 2022, le conseil de la Haica annonce la suspension définitive de la diffusion de la nouvelle émission de Samir El Wafi intitulée « Hal Tajrouû » devant être transmise sur la chaîne Carthage+. Le journaliste réagit violemment et assure dans une publication Facebook que la Haica finira par disparaître, mais que lui sera toujours là. Un réaction violente résultant sûrement d’un excès de confiance.
Enfin, à la date du 8 avril 2022, l'habitué des couloirs des tribunaux a fait l’objet d’un mandat de dépôt émis par le Tribunal de première instance de Tunis dans une nouvelle affaire d’escroquerie.
Samir El Wafi peut être considéré comme le parfait modèle de tout ce qui ne va pas au sein de notre société et au sein de la scène médiatique. Son comportement et les accusations planant autour de sa personne auraient dû mettre fin à sa carrière depuis bien longtemps. Néanmoins, cherchant à faire du buzz et se souciant seulement des chiffres relatifs à l’audience, certains médias ont aidé à blanchir cette personne et à normaliser avec cet aspect de sa vie.
Sofiene Ghoubantini

Car depuis la racaille benaliste et son enfant illégitime la racaille islamiste on peut je pense dire que les jours de la Tunisie sont désormais comptés; ce pays est maintenant un campement de sauvages criminels et n'a probablement plus les capacités de se hisser au niveau des nations émergentes.
Sami El Ouefi ex-indic du RCD puis petit protégé de Ghannouchi est un petit champignon parasite une mycose opportuniste qui a su se greffer avec d'autres microbes
Pour infecter un corps sociétal déjà profondément gangrené ; il est le symbole de la Tunisie nouvelle la Tunisie des oorben criminogènes une Tunisie qui est une déformation obscène et repoussante de la Tunisie véritable .
Tel un malade du cancer en phase terminale
'?cole de journalisme défaillante, le résultat est affligeant, ce semir EL wafi aurait du être écarté, suspendu, il n'honore pas la profession, ce préjudice est précurseur d'une défaillance dans les méthodes d'éducation, et les règles de la déontologie qui devraient être respectées scrupuleusement.
Pilier d'un état fort par sa capacité de gouverner,et par l'intermédiaire de son acquis intellectuel et l'intelligence de ses enfants les voies de l'innovation et le progrès et la bonne gouvernance sont à portée de quelques que soient des projets à entreprendre.
Sacha ch'ribtek.
La médiocrité ambiante n'est qu'un reflet du mal profond qui ronge notre société. Encore une fois je blâme Ben Ali et sa coiffeuse pour avoir détruit le système éducatif en Tunisie. Et voilà le résultat, une ou peut-être même deux générations de bhayem.