
Le comité de défense de l'ancien ministre, opposant et avocat Lazhar Akremi, a annoncé, dans un communiqué rendu public, ce vendredi 28 avril 2023, que l’audition de son client, prévue aujourd’hui, a été reportée au 17 mai prochain.
Le comité a expliqué que ce report est dû à l’incapacité des autorités de fournir un véhicule de transport de détenus qui réponde au minimum aux normes humaines.
Il a précisé que Lazhar Akremi, comme le reste des prisonniers politiques, a refusé de monter dans ce qu’ils appellent le « véhicule de la torture ».
L’avocate, Islem Hamza avait expliqué la décision des détenus dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l'État de refuser de sortir de prison et sous aucun prétexte.
Islem Hamza a fait savoir que « les détenus sont transférés dans une sorte de véhicule dédié aux terroristes. Ce véhicule contient une cage métallique très étroite pouvant accueillir de justesse une personne. Je vous invite à imaginer la scène où le détenu y est installé accroupi, la tête en bas, menotté, ne pouvant garder son équilibre », soulignant qu’à chaque virage, à chaque freinage, le prisonnier, menotté et en déséquilibre, reçoit des coups au niveau de la tête et dans tous les sens.
L’avocate a appelé les autorités concernées à préserver la dignité des détenus et respecter leur humanité et de cesser de les transférer dans des cages.
Il convient de rappeler que les détenus qui refusaient de quitter la prison sous aucun prétexte en qualifiant le véhicule utilisé dans le cadre de leurs déplacements en dehors de la prison de voiture de la torture sont Chaima Issa, Ghazi Chaouachi, Issam Chebbi, Khayam Turki, Jaouhar Ben Mbarek, Abdelhamid Jlassi, Ridha Belhadj et Mohamed Lazhar Akermi.
M.B.Z
Ghannouchi ayant annoncé refuser de répondre aux enquêteurs, au juge, les voilà qui lui s'emboîtent le pas.
Parallèlement, on annonce la création d'un énième comité de soutien aux avocats arrêtés.
Cette contre-offensive prend les airs d'une communauté en lutte contre la justice.
Ce seraient des démocrates, tous ces messieurs et dames.
Pour eux, tout est bon pour faire leur loi.
La justice est injuste quand elle leur demande des comptes.
Les juges sont serviles quand ils les poursuivent.
Les enquêteurs illégitimes au moment où ils les arrêtent et veulent les entendre.
Bref, c'est une preuve de plus que ces gens sont unis par la volonté de se situer au-dessus des lois.
Ils confirment les soupçons, et nous offrent sans le vouloir qu'ils sont tout sauf démocrates.
Aucune sympathie pour eux.
Au nom de la Loi, la justice a les moyens de les contraindre à rendre des comptes.
Au pays, pas au Président, ni à un quelconque personnage qu'ils visent par leur déni de justice.



