
Le secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassâad Yaâcoubi, a affirmé, que le syndicat n’a reçu aucune convocation de la part du juge de la famille dans l’affaire du blocage des notes et que cette affaire a été rejetée. C’est ce qu’il a déclaré dans une intervention téléphonique lors du journal télévisé de Nessma TV, ce lundi 19 mars 2018.
M. Yaâcoubi a également ajouté que la justice « ne devrait pas s’ingérer dans ces affrontements» étant donné que les mouvements de protestation des enseignants du secondaire étaient une affaire syndicale et non pas judiciaire.
« Le ministère de l’Education cherche à impliquer les élèves dans des conflits en recourant à la justice pour lever le blocage des notes. C’est une décision qui vise à condamner et punir les enseignants par la loi car le ministère s’est trouvé incapable de parvenir à des solutions », précise-t-il.
Le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire a réitéré la légitimité des revendications des enseignants soulignant que leurs mouvements de protestation étaient « une affaire syndicale ainsi qu’un droit constitutionnel ». Il a, ainsi, indiqué que cette crise ne peut être résolue qu’à travers les négociations menant à un accord entre la partie syndicale et la partie gouvernementale.
« Un rassemblement syndical aura lieu ce jeudi 22 mars 2018 en présence d’un grand nombre d’enseignants et de syndicalistes. Une grève générale avec présence sur le lieu du travail sera, par ailleurs, observée mercredi 28 mars 2018 et ce en attendant la tenue d’une commission administrative de la fédération afin de déterminer les prochaines mesures dans ce sens », martèle M. Yaâcoubi.
Ces mouvements de protestation représentent « un message au ministère de l’Education ainsi qu’au gouvernement signifiant que chaque tentative hors du cadre des négociations sera une tentative désespérée ».
Rappelons que le juge de la famille a estimé que le blocage des notes du premier semestre des élèves constituait une violence psychologique exercée sur l’enfant. Ainsi, il a rendu un jugement, vendredi 16 mars 2018, obligeant la direction régionale de l’Enseignement de Tunis de lever ce blocage, une mesure imposée par les enseignants en signe de contestation.
B.L
Commentaires (27)
Commenteranarcho-syndicalisme ?
Oh que non!
yacoubi
un chien qui aboie
tant qu'il n' y a pas un remede pour les enragés l'Etat et la nation subiront les conséquences
Le droit syndical..
Utiliser les élèves comme Levier de négociation est ignoble. . C' est carrément du chantage psychologique sur les élèves et les parents qui sont l' objet même de l' existence des professeurs et de leur syndicat! ..
Autrement dit le syndicat exerce du chantage sur la matière de leur gagne -pain en la détruisant . Dans ce cas ci retenir les notes et créant un traumatisme aux enfants et aux parents qui ne devraient aucunement subir ces dommages collatéraux.
Ce sont des méthodes maffieuses, ignobles dignes De la pire des Mafias de chantage et d' extorsion en prenant en otages des innocents...
Les parents Réveillez-vous! Manifestez! Faites entendre vos droits! Le syndicat va trop loin..!
C' est exactement la même procédure employée pour les protestataires des sites du phosphates et Pétroliers: on casse, on creve les tuyaux, on fait du sabotage, on détruit le bien public.. On se venge sur le bien public , comme armé ultime pour obtenir satisfaction..
Il YA des limites à ne pas franchir, que le syndicat doit comprendre: route action de destruction, physique ou psychologique de biens publics ( les élèves sont un bien publics) doit être sanctionné par la loi et la force s' il le faut à la hauteur de la violence et la dégradation exercée par le syndicat!
La violence du syndicat s' apparente ni un ni moins à du terrorisme psychologique dans ce cas ci ou physique, agressions ou destruction de matériels dans les autres cas cités..
Quand on constate l' allégeance de l' UGTT au mouvement Ennahdha, on se pose des questiona sur réciprocité des méthodes terroristes apprises et copiées.! Car il s' agit bien de cela: terroriser les enfants, les parents , le Gvt.. Par des actions violentes sur le psychique de gens innocents ou destructions de bien publics..!
Il faut faire jurisprudence en la matière en décrétant des lois limitant et encadrant les droits syndicaux..
.
Un imbécile heureux....
Profil type du bandit hors-la-loi arrogant et récidiviste !!!
Personne n'ose riposter à ces vagabonds.
Tout cela parce que nahdha et ses complices veulent coloniser Tunis la capitale, d'autant plus qu'ils ont positionner des milices sudistes comme eux, dans toutes les administrations et les institutions de Tunis, et qu'ils continuent à accomplir leurs forfaits en toute impunité.
Allez voir si leur progéniture ne poursuivent pas leur enseignement en toute quiétude, surtout soit au privé ou carrément à Qatar et même dans d'autres lieux soit européens ou autres continents.
Avec leur argent de blanchiment, de corruption ou celui (soi-disant) de compensation arnaqué, et qui continue d'être arnaqué, au peuple tunisien en toute quiétude sans rendre de compte à personne. Des voleurs pro.
Dégoûtant
Il est vraiment beau
Les élèves sont lésés ? Qu'ils crèvent !