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Lassâad Yaâcoubi : L’affaire du blocage des notes ne concerne pas la justice !
19/03/2018 | 15:48
2 min
Lassâad Yaâcoubi : L’affaire du blocage des notes ne concerne pas la justice !

Le secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassâad Yaâcoubi,  a affirmé, que le syndicat n’a reçu aucune convocation de la part du juge de la famille dans l’affaire du blocage des notes et que cette affaire a été rejetée. C’est ce qu’il a déclaré dans une intervention téléphonique lors du journal télévisé de Nessma TV, ce lundi 19 mars 2018.

 

M. Yaâcoubi a également ajouté que la justice « ne devrait pas s’ingérer dans ces affrontements» étant donné que les mouvements de protestation des enseignants du secondaire étaient une affaire syndicale et non pas judiciaire.

« Le ministère de l’Education cherche à impliquer les élèves dans des conflits en recourant à la justice pour lever le blocage des notes. C’est une décision qui vise à condamner et punir les enseignants par la loi car le ministère s’est trouvé incapable de parvenir à des solutions », précise-t-il.

 

Le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire a réitéré la légitimité des revendications des enseignants soulignant que leurs mouvements de protestation étaient « une affaire syndicale ainsi qu’un droit constitutionnel ». Il a, ainsi, indiqué que cette crise ne peut être résolue qu’à travers les négociations menant à un accord entre la partie syndicale et la partie gouvernementale.

« Un rassemblement syndical aura lieu ce jeudi 22 mars 2018 en présence d’un grand nombre d’enseignants et de syndicalistes. Une grève générale avec présence sur le lieu du travail sera, par ailleurs, observée mercredi 28 mars 2018 et ce en attendant la tenue d’une commission administrative de la fédération afin de déterminer les prochaines mesures dans ce sens », martèle M. Yaâcoubi.

Ces mouvements de protestation représentent « un message au ministère de l’Education ainsi qu’au gouvernement signifiant que chaque tentative hors du cadre des négociations sera une tentative désespérée ».

 

Rappelons que le juge de la famille a estimé que le blocage des notes du premier semestre des élèves constituait une violence psychologique exercée sur l’enfant. Ainsi, il a rendu un jugement, vendredi 16 mars 2018, obligeant la direction régionale de l’Enseignement de Tunis de lever ce blocage, une mesure imposée par les enseignants en signe de contestation.

B.L

 

 

 

19/03/2018 | 15:48
2 min
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Commentaires (27)

Commenter

eshmoun
| 21-03-2018 11:11
çà n'est plus de mode ! en tous cas c'est à la justice et non à un simple citoyen fut-il responsable syndical ,de décider de sa compétence en la matière me semble-il

Jugurtha
| 20-03-2018 17:14
Parmi les obligations de l'enseignant il y a: 1) L'obligation d'obeissance hierarchique (sauf a un ordre manifestement illegal). 2) L;obligation d'exercer ses fonctions, incluant entre autres "donner des notes et appreciations" "remettre les notes au Registraire (Administration)" et "participer aux conseils de classes, jurys d'examens et e concours, etc.". Et il y a une multitudes de precedents de jugement penaux contre les enseignants (comme individus) et contre leurs syndicats pour faillite a l'obligation de remettre les notes d'eleves. Les peines les plus courantes sont: la retenue financiere sur le salaire proprement dit ou sur toute indemnite retribuant les prestations non rendues. Que ce clown de Yaacoubi aille se rhabiller!!!

ts
| 20-03-2018 12:42
Avez-vous jamais entendu parler d'un bandit respectant la loi?

sassi
| 20-03-2018 11:45
svp ne censurez pas le terme CHIEN j'assume
tant qu'il n' y a pas un remede pour les enragés l'Etat et la nation subiront les conséquences

Amilcar
| 20-03-2018 11:36
Doit se limiter uniquement aux revendications professionnelles et aux négociations avec le ministère de tutelle..
Utiliser les élèves comme Levier de négociation est ignoble. . C' est carrément du chantage psychologique sur les élèves et les parents qui sont l' objet même de l' existence des professeurs et de leur syndicat! ..


Autrement dit le syndicat exerce du chantage sur la matière de leur gagne -pain en la détruisant . Dans ce cas ci retenir les notes et créant un traumatisme aux enfants et aux parents qui ne devraient aucunement subir ces dommages collatéraux.

Ce sont des méthodes maffieuses, ignobles dignes De la pire des Mafias de chantage et d' extorsion en prenant en otages des innocents...

Les parents Réveillez-vous! Manifestez! Faites entendre vos droits! Le syndicat va trop loin..!

C' est exactement la même procédure employée pour les protestataires des sites du phosphates et Pétroliers: on casse, on creve les tuyaux, on fait du sabotage, on détruit le bien public.. On se venge sur le bien public , comme armé ultime pour obtenir satisfaction..
Il YA des limites à ne pas franchir, que le syndicat doit comprendre: route action de destruction, physique ou psychologique de biens publics ( les élèves sont un bien publics) doit être sanctionné par la loi et la force s' il le faut à la hauteur de la violence et la dégradation exercée par le syndicat!

La violence du syndicat s' apparente ni un ni moins à du terrorisme psychologique dans ce cas ci ou physique, agressions ou destruction de matériels dans les autres cas cités..

Quand on constate l' allégeance de l' UGTT au mouvement Ennahdha, on se pose des questiona sur réciprocité des méthodes terroristes apprises et copiées.! Car il s' agit bien de cela: terroriser les enfants, les parents , le Gvt.. Par des actions violentes sur le psychique de gens innocents ou destructions de bien publics..!

Il faut faire jurisprudence en la matière en décrétant des lois limitant et encadrant les droits syndicaux..
.

Pascal
| 19-03-2018 20:02
Tel est et restera le qualificatif de ce débile mental, s'il se regarde dans un miroir il verra bien l'image du diable.mesquine el magboune

Famous Corona
| 19-03-2018 19:48
Si cet énergumène persiste dans son rôle de semeur de troubles en défiant a justice sans rendre des compte, dans ce cas je dirais: si c'est ça la démocratie, et bien vivement le retour à la dictature !!!!!

takilas
| 19-03-2018 19:46
Depuis la venue des traîtres de Londres, de Paris et de Qatar, la Tunisie est devenue un lieu de débandade et gabegie et l'on ose même pas filtré de dictature, car il s'agit d'une dictature jamais égalée depuis les temps moyenâgeux.
Tout cela parce que nahdha et ses complices veulent coloniser Tunis la capitale, d'autant plus qu'ils ont positionner des milices sudistes comme eux, dans toutes les administrations et les institutions de Tunis, et qu'ils continuent à accomplir leurs forfaits en toute impunité.
Allez voir si leur progéniture ne poursuivent pas leur enseignement en toute quiétude, surtout soit au privé ou carrément à Qatar et même dans d'autres lieux soit européens ou autres continents.
Avec leur argent de blanchiment, de corruption ou celui (soi-disant) de compensation arnaqué, et qui continue d'être arnaqué, au peuple tunisien en toute quiétude sans rendre de compte à personne. Des voleurs pro.

Limou
| 19-03-2018 19:22
Cet énergumène n'est pas à sa place: la prison et tant qu'il sera libre on pourra dire adieu à l'école publique

Sion
| 19-03-2018 18:57
Et son patron en est très fier. Il adorent le chaos.
Les élèves sont lésés ? Qu'ils crèvent !