
La présidence de la République a publié lundi 8 mars 2021 un communiqué dans lequel elle annonce l’arrivée, dès mardi, de 30.000 doses de vaccins russes Spoutnik. La présidence précise que c’est grâce à un suivi quotidien de la part du président de la République et des efforts diplomatiques incessants que les Tunisiens pourront être vaccinés.
Ce communiqué n’est pas passé sur la toile tunisienne pour une raison toute simple : la présidence de la République n’a rien à voir avec ce dossier. Ce sont les efforts de l’homme d’affaires tunisien Mehdi Douss et grâce à son carnet d’adresses que les vaccins ont pu être commandés. C’est aussi la présidence du gouvernement qui assurait le suivi de ce dossier et non la présidence de la République.
La Kasbah a d’ailleurs publié un communiqué la semaine dernière faisant part de ce travail et évoquant une communication téléphonique entre le chef du gouvernement Hichem Mechichi et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Réagissant au communiqué de la présidence de la République, plusieurs internautes ont dénoncé l’exploitation des faits par Carthage.
« Voilà ce qui se passe quand tu as des gens à la tête de l’Etat qui veulent se montrer plus que ce qu’ils ont à donner au pays. Comme si Saïed ou Mechichi avaient des relations diplomatiques avec la Russie ou comme s’ils avaient des activités politiques à la base », a réagi l’ancienne députée Sabrine Ghoubantini.
Avec son sarcasme habituel, le chanteur Bendir Man a imaginé un dialogue entre les deux têtes de l’exécutif où chacun s’approprie l’importation des vaccins.
La journaliste de Shems FM Zina Zidi s’est interrogée pour sa part sur cette guerre des communiqués entre les deux présidences qui s’approprient le travail. « En attendant un communiqué de la présidence du parlement », ironise-t-elle.
R.B.H
12 000 000 de tunisiens
30 000 doses
Franchement pas de quoi être fiere
Les doses vont finir sur le marché parallèle à pris d or pour gonfler les poches du gourou....
C'est quoi la valeur-ajoutée dont on nous bassine à longueur de journée ?
MPP.
Pensez vous vraiment qu'un restaurateur a Moscou ait les capacites de negocier des contrats strategiques de vaccins entre etats?
Reveillez vous svp... Les Russes ont propose leur vaccin a la Tunisie, la Tunisie a accepter point barre.
Ce n'est ni Douss, ni Mechichi, ni Saied... mais une relation entre deux etats via des canaux diplomatiques etablis.
Moscou ou Monaco tu n'a pas idée du monde qu'il reçoit c la ou se font les affaires
Par ailleurs, on semble oublier ou faire bon marché de la disponibilité de gouvernement russe, qui se montre prêt à aider la Tunisie : ça fait partie de sa diplomatie traditionnelle , de s'ouvrir à l'extérieur et au bassin méditerranéen et au continent africain en particulier : ça date du temps des tsars, en passant par l'alliance avec l'Egypte nassérienne , l'envoi de médecins coopérants, en Algérie indépendante, puis en Tunisie socialisante de feu Ben Salah et après lui, l'accueil d'étudiants étrangers dont des tunisiens en ses universités, bref une stratégie diplomatique de rayonnement à long terme, dont la Tunisie (ou la Libye, après l'Algérie , ou autrefois l'Egypte n'étaient que des maillons, comme autrefois l'alliance de la Russie avec l'empire d'Autriche-Hongrie pour démembrer l'Empire ottoman: à l'un la Crimée et les territoires musulmans de l'ex-empire ottoman, à l'autre l'Europe Centrale avec ses Musulmans de Bosnie Herzégovine-
de tous temps la marine russe voulait accéder à la Méditerranée et se heurtait au blocus ottoman aux Dardanelles , (entre autres prétextes, l'appui aux Chrétiens Orthodoxes du Moyen Orient, comme celui de la France aux Maronites du Liban, fut invoqué ) jusqu'à ce qu'un nouvel équilibre des forces change la donne internationale en termes de navigation -
La Tunisie, tout en étant ouvertement pro-américaine depuis Bourguiba , a tout intérêt à mieux "calibrer, équilibrer" ses relations : l'appui américain a son prix (pécunier moral et diplomatique) car l'Amérique, pas plus que l'Angleterre ," qui n'a pas d'amis, ni d'ennemis, mais seulement des intérêts" ( W. Churchill) avec lesquels le diplomate est tenu de composer - Certes , le génie diplomatique d' un Bourguiba, d'un Mongi Slim ou d'un Masmoudi, ne courent pas les rues- Mais la politique reste "l'art du possible" sans clichés, ni religieux, ni littéraires :
"Je vis de bonne soupe et non de beau langage"
"Et Vaugelas ( ni Saïbaouieh, ni Quaradhaoui) n'apprend point à bien faire un potage"
avait fait dire Molière à Chrysale son personnage du brave "père de famille"
A nos responsables d'en tirer la leçon s'ils veulent bien en faire l'effort
Bon courage aux bonnes volontés
On, parle de dialogue, on parle de consensus, on parle de négociation, etc.
Je pense que durant dix ans, la Tunisie a tout essayé et a toujours échoué.
En réalité, notre pays a été piégé par le parti Ennahdha. Ce parti, a fabriqué un régime politique invivable. Sous ce régime, notre pays est totalement ingouvernable. C'est un régime d'instabilité permanente.
Et par conséquent, au lieu de chercher des meurettes ou des demi-solutions, qui ne seront que de courte durée, je pense qu'aujourd'hui, nous sommes relativement loin des échéances électorales et c'est donc le moment propice pour résoudre le problème d'une manière radicale.
Monsieur le Président, en votre qualité de Chef de l'Etat, vous avez le droit, et excusez-moi de vous dire le devoir aussi, puisque le pays est en danger, de revenir au peuple pour prendre son avis.
Faites un referendum sur le régime politique Monsieur le Président. Lorsque les tunisiens vous diront NON au régime parlementaire actuel, vous pourrez alors, fort de l'avis du peuple, entamer les réformes nécessaires, pour sortir le pays du chaos.
Monsieur le Président, plusieurs pays ont fait recours au referendum pour résoudre les crises aigues, le dernier en date est le Royaume Uni (UK). Les britanniques ont été divisés sur leur appartenance à l'Union européenne (EU). L'UK a alors a organisé un referendum sur le Brexit. Les britanniques ont dit non l'EU, et l'UK a quitté l'UE.
Monsieur le Président, le moment est grave.
Monsieur le Président, le moment est historique.
Monsieur le Président, la Tunisie a besoin d'un HOMME qui réécrira son HISTOIRE, vous êtes celui-là.

