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La mission d’observation électorale de l’Union européenne se déploie en Tunisie
Une conférence de presse s’est tenue, jeudi 2 octobre 2014, pour présenter la mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE) et le déploiement des observateurs. La rencontre a eu lieu en présence de la chef de la mission et membre du parlement européen, Annemie Neyts-Uyttebroeck.
Mme Neyts-Uyttebroeck est arrivée en Tunisie, lundi 29 septembre, et a entamé une série d’entretiens avec les autorités politiques et électorales tunisiennes ainsi qu’avec des candidats et des représentants de la société civile. « Le but de ces réunions est de nous permettre d’avoir une première idée de la situation en Tunisie à l’orée du processus électoral qui vient d’être engagé. J’ai eu à cet effet des échanges avec les trois présidents, les responsables de l’ISIE et de la HAICA, les présidents de différents partis politiques et les représentants des ONG qui s’occupent du suivi du processus électoral ».
La mission d’observation électorale de l’Union européenne est présente en Tunisie depuis le 17 septembre 2014, avec une équipe cadre de huit experts dans les différents domaines électoraux. Se sont joint à l’équipe, 28 autres observateurs de longue durée qui seront déployés dans les 27 circonscriptions du pays le jour même. Ces observateurs bénéficient d’une forte expérience électorale et ont suivi à Tunis une formation portant sur les spécificités de la législation et du processus électoral tunisien et le contexte politique et médiatique.
Annemie Neyts-Uyttebroeck indique par ailleurs, que la mission sera renforcée par des diplomates des Etats membres de l’UE en poste en Tunisie, mais également d’une délégation du Parlement européen qui arrivera dans le pays à l’approche du jour du scrutin. De ce fait, la MOE sera au total composée d’environ une centaine d’observateurs en provenance des 28 Etats membres de l’UE, ainsi que de la Norvège, de la Suisse et du Canada.
« Si je peux me permettre une première idée tout à fait provisoire et prudente, c’est que j’ai quand même été frappée par le degré de disponibilité et de bonne volonté de tous mes interlocuteurs, à contribuer à assurer l’intégrité du processus électoral. Il y a cette conscience que ces élections, aussi bien législatives que présidentielle, vont être absolument primordiale. Si grâce aux efforts conjoints, on réussi à mettre en place un processus qui se déroule de manière satisfaisante, cela permettra à la Tunisie de tourner la page de la transition et d’entrer dans la phase suivante de consolidation de la démocratie dans le pays », souligne Mme Neyts-Uyttebroeck. La chef de la mission a en outre précisé qu’il s’agira d’une réalisation d’une extrême importance pour toute la région, et que cela sera un formidable signe d’espoir pour les pays voisins. Et d’ajouter que les missions d’observation sont de grande envergure, assurant qu’elles seront tenues de suivre les principes stricts de neutralité, d’impartialité et d’objectivité. Ainsi, deux jours après chaque scrutin, la chef observatrice présentera une déclaration préliminaire contenant les principales conclusions de la mission. Dans les deux mois qui suivront l’annonce des résultats définitifs, Mme Neyts-Uyttebroeck reviendra en Tunisie pour remettre aux autorités et d’autres acteurs nationaux, un rapport final plus détaillé incluant, le cas échéant, des recommandations concrètes en vue de l’amélioration des processus électoraux à venir.
La mission procédera à une analyse complète et détaillée de l’ensemble du processus électoral fondée sur une observation à long terme en conformité avec le droit national et les normes régionales et internationales. L’analyse couvrira des domaines dans le cadre juridique, la performance de l’administration électorale, les activités de campagne des candidats et des partis politiques, le respect des libertés fondamentales, la conduite des médias, le vote et le dépouillement, les plaintes et les procédures d’appel, et l’annonce des résultats définitifs.
Finalement, Annemie Neyts-Uyttebroeck est revenue sur la polémique des parrainages falsifiés en ces termes : « Je me permets de faire remarquer que c’est l’ISIE qui a constaté les dépassements. L’Instance a déposé dans certains cas des plaintes auprès de la Justice. Evidemment nous devons attendre les résultats de l’enquête. Cependant, les candidats ont aussi un grand devoir d’assurer l’intégrité de ce processus et de se conduire convenablement, en respectant la réglementation et la législation ».
Mme Neyts-Uyttebroeck est arrivée en Tunisie, lundi 29 septembre, et a entamé une série d’entretiens avec les autorités politiques et électorales tunisiennes ainsi qu’avec des candidats et des représentants de la société civile. « Le but de ces réunions est de nous permettre d’avoir une première idée de la situation en Tunisie à l’orée du processus électoral qui vient d’être engagé. J’ai eu à cet effet des échanges avec les trois présidents, les responsables de l’ISIE et de la HAICA, les présidents de différents partis politiques et les représentants des ONG qui s’occupent du suivi du processus électoral ».
La mission d’observation électorale de l’Union européenne est présente en Tunisie depuis le 17 septembre 2014, avec une équipe cadre de huit experts dans les différents domaines électoraux. Se sont joint à l’équipe, 28 autres observateurs de longue durée qui seront déployés dans les 27 circonscriptions du pays le jour même. Ces observateurs bénéficient d’une forte expérience électorale et ont suivi à Tunis une formation portant sur les spécificités de la législation et du processus électoral tunisien et le contexte politique et médiatique.
Annemie Neyts-Uyttebroeck indique par ailleurs, que la mission sera renforcée par des diplomates des Etats membres de l’UE en poste en Tunisie, mais également d’une délégation du Parlement européen qui arrivera dans le pays à l’approche du jour du scrutin. De ce fait, la MOE sera au total composée d’environ une centaine d’observateurs en provenance des 28 Etats membres de l’UE, ainsi que de la Norvège, de la Suisse et du Canada.
« Si je peux me permettre une première idée tout à fait provisoire et prudente, c’est que j’ai quand même été frappée par le degré de disponibilité et de bonne volonté de tous mes interlocuteurs, à contribuer à assurer l’intégrité du processus électoral. Il y a cette conscience que ces élections, aussi bien législatives que présidentielle, vont être absolument primordiale. Si grâce aux efforts conjoints, on réussi à mettre en place un processus qui se déroule de manière satisfaisante, cela permettra à la Tunisie de tourner la page de la transition et d’entrer dans la phase suivante de consolidation de la démocratie dans le pays », souligne Mme Neyts-Uyttebroeck. La chef de la mission a en outre précisé qu’il s’agira d’une réalisation d’une extrême importance pour toute la région, et que cela sera un formidable signe d’espoir pour les pays voisins. Et d’ajouter que les missions d’observation sont de grande envergure, assurant qu’elles seront tenues de suivre les principes stricts de neutralité, d’impartialité et d’objectivité. Ainsi, deux jours après chaque scrutin, la chef observatrice présentera une déclaration préliminaire contenant les principales conclusions de la mission. Dans les deux mois qui suivront l’annonce des résultats définitifs, Mme Neyts-Uyttebroeck reviendra en Tunisie pour remettre aux autorités et d’autres acteurs nationaux, un rapport final plus détaillé incluant, le cas échéant, des recommandations concrètes en vue de l’amélioration des processus électoraux à venir.
La mission procédera à une analyse complète et détaillée de l’ensemble du processus électoral fondée sur une observation à long terme en conformité avec le droit national et les normes régionales et internationales. L’analyse couvrira des domaines dans le cadre juridique, la performance de l’administration électorale, les activités de campagne des candidats et des partis politiques, le respect des libertés fondamentales, la conduite des médias, le vote et le dépouillement, les plaintes et les procédures d’appel, et l’annonce des résultats définitifs.
Finalement, Annemie Neyts-Uyttebroeck est revenue sur la polémique des parrainages falsifiés en ces termes : « Je me permets de faire remarquer que c’est l’ISIE qui a constaté les dépassements. L’Instance a déposé dans certains cas des plaintes auprès de la Justice. Evidemment nous devons attendre les résultats de l’enquête. Cependant, les candidats ont aussi un grand devoir d’assurer l’intégrité de ce processus et de se conduire convenablement, en respectant la réglementation et la législation ».
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