Les avocats, une race "élue" un peu à la manière d'une aristocratie de robe, ont capté les places, rivalisent de ruses et d'ingéniosité pour paraître et occuper le champ médiatique.
On les trouve partout, au sein des allées du pouvoir lorsqu'une mouvance avait la haute main sur le pays, on les retrouve encore aux côtés des grands prévaricateurs "prisonniers politiques", et en qualité, si on peut dure, de membres dans les officines islamistes quand ils n'en sont pas les initiateurs ou les créateurs comme certains qui ont pris congé de Ennahdha pour lui créer une succursale.
Ces quelques éléments nous offrent une idée de ce qui, à leurs yeux, en fait une race à part, intouchable.
En principe, en démocratie, tout citoyen est réputé égal à tout autre.
Il s'avère, à la lumière des faits, que des personnages croient être égaux entre eux.
Leur comportement dans certaines circonstances interroge, et les habitudes qu'ils ont prises laissent pantois.
Ils pénètrent les tribunaux en meute, créent l'événement, usent de tout pour gêner le tribunal dans son travail, et attaquent les juges qui ne les suivent pas, en revanche, on les voit plein d'entrain à défendre bec et ongle les amis des terroristes, les pourfendeurs du droit, les activistes violents, et soutenir ouvertement même les plus extrémistes, nous tenir en haleine sur le sort de tel criminel ou grand délinquant gréviste de la faim parce qu'il est pris dans la nasse.
On a parlé de république des instituteurs à propos de la 3eme République en France, on peut appliquer la formule dans le cas qui nous occupé en modifiant juste le nom des héritiers.
Il faut être modeste.
Mais, lorsqu'un individu goûté aux privilèges, il lui faut et de l'intelligence et du savoir-vivre pour se résoudre à s'en départir.