
Ayachi Hammami, avocat et membre du comité de défense de Ghazi Chaouachi, a affirmé, lundi 24 avril 2023, sur les ondes de Express FM, que le secrétaire général d’Attayar comparaîtra devant le juge d'instruction, demain mardi 25 avril.
« Ce maudit décret stipule que chaque personne exprimant son opinion en toute liberté et s’opposant au régime actuel est menacée de dix ans de prison et d’une amende de cent mille dinars » a souligné Ayachi Hammami avant de préciser « tout cela est camouflé par le mot ; répandre de fausses nouvelles ou des rumeurs et autre, mais nous avons constaté que les personnes arrêtées selon ce décret sont les opposants politiques, les journalistes, les avocats ».
L’avocat a signalé que le comité de défense invite ses confrères et consœurs à se réunir demain pour rejeter ce décret en signe de solidarité avec Ghazi Chaouachi : « Nous invitons également les journalistes à couvrir cette affaire non seulement pour défendre Ghazi Chaouachi, mais la liberté de la presse ».
Ayachi Hammami a également fait savoir que Ghazi Chaouachi comparaîtra devant le juge d'instruction du 18e bureau près le Tribunal de première instance de Tunis, non pas dans l’affaire dite « complot contre la sûreté de l’État », mais suite à une plainte déposée par la ministre de la Justice, Leila Jaffel, sur la base du décret n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication.
« Il s’agit d’une déclaration accordée à la radio IFM en début du mois de novembre » a-t-il précisé.
Et de poursuivre « nous considérons toutes ses arrestations comme un harcèlement afin de viser l’opposition à travers tous les moyens que ce soit le décret 54 ou la loi antiterroriste ou encore le code pénal en l'accusant de complot contre la sûreté de l’Etat».
L’intervenant a également ajouté : « Aujourd’hui en Tunisie, malheureusement, nous exploitons la loi et la justice qui n’est pas indépendante afin de faire taire les voix de l’opposition, mais ce combat se poursuivra jusqu’à la victoire de la liberté ».
Il convient de rappeler que Ghazi Chaouachi avait été convoqué le 22 septembre 2022, pour attribution de fausses informations à un fonctionnaire public et propagation de fausses nouvelles de nature à nuire à l'ordre public à travers les médias audiovisuels.
H.A
Cette fois-ci, c'est la filière pleurniche qui est sollicitée, car les chameliers avaient usé et abusé du créneau maladie.
Ya ghazi, tu as voulu te la jouer viril et marginal.
Voici venu le temps d'assumer.

