
Le secrétaire général d’Attayar Ghazi Chaouachi comparaîtra, jeudi 22 septembre 2022, devant le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Ben Arous sur fond de sa déclaration concernant la démission de la cheffe du gouvernement Najla Bouden.
Dans un communiqué, le parti a dénoncé les tentatives des autorités putschistes d’utiliser la justice pour intimider les opposants et étouffer leurs voix. Attayar précise que son secrétaire général a été convoqué sur la base d’une plainte déposée à son encontre par la ministre de la Justice, Leila Jaffel conformément aux dispositions de l’article 23 du code de procédure pénale.
Attayar dénonce « des méthodes arriérées » tout en alertant les citoyens sur « l’exacerbation de l’autoritarisme du président de la République et notamment sa détermination à harceler ses opposants, l’élimination de toute opinion dissidente et la confiscation du processus politique au moment où la Tunisie connaît une crise économique et sociale sans précédent ».
Au mois de mai 2022, la ministre de la Justice, Leila Jaffel, a donné ses instructions pour engager des poursuites judiciaires contre Ghazi Chaouachi pour attribution de fausses informations à un fonctionnaire public concernant sa fonction et propagation de fausses nouvelles de nature à nuire à l'ordre public à travers les médias audiovisuels.
L’instruction a été ordonnée suite aux déclarations du politicien sur les ondes de Shems FM. Il a, rappelons-le, annoncé : « La cheffe du gouvernement Najla Bouden a présenté sa démission depuis quelques jours au président de la République. Ce dernier n’a pas encore officialisé la chose. Actuellement, il y a un conflit au sein des partisans du président afin de nommer un successeur à Bouden. Il s’agira de Taoufik Charfeddine (ministre de l’Intérieur) ou Malek Zahi (ministre des Affaires sociales) … ».
Ghazi Chaouachi est accusé, selon sa publication sur sa page Facebook, d’atteinte à l'ordre public et entrave au travail du gouvernement.
I.L

Je n'ai jamais vu un gouvernement aussi fragile et un ordre public aussi fragile de toute ma vie alors... ca fait pitié.
Allez je fait faire un post sur Jo Biden sur Facebook pour déstabiliser les USA et leur gouvernement LOL
on est pathétique en Tunisie, toujours cette envie de contrôler, de punir et d'écraser les mouches avec des buldozers!
Ceux qui ont TRAHI notre pays, au cachot!
Le prochain sur la liste? Le malade Kaies Saied.
Drôle de chef d'inculpation ; atteinte à l'ordre public et entrave au travail du gouvernement ! Rien que cela.
On aimerait bien savoir quel désordre le "prévenu" a pu causer et comment il a empêché le gouvernement de faire son travail.
La baudruche ayant fait pschitt, c'est assez cher payé pour son auteur couvert de ridicule.
Les magistrats instructeurs et les autres n'ont visiblement pas mieux à faire.
Que dire, alors, quand l'affaire touche un gouvernement composé de plusieurs personnes !
Je sais que vous comprenez, cher GZ.
Croyez bien que ce monsieur ne m'inspire rien qui vaille. Et que Mme Bouden m'inspire le respect. Ma remarque pointait la disproportion entre les faits, une déclaration frappée du sceau de la légèreté et de l'inconsistance, somme toute, à mon sens, sans conséquence notable si n'est ridiculiser son auteur, et les chefs d'inculpation retenus tels que rapportés par l'auteure. Cela n'a rien de banal. Il en va du sérieux et de la crédibilité de la justice.
@***** J'ai eu l'occasion d'apprécier vos interventions. Cependant je me permets de penser qu'un gouvernement sûr de son fait ne saurait être déstabilisé pour si peu. Je serais curieux d'avoir connaissance des preuves rapportées par le ministère public à l'appui de ses accusations. Je ne pense pas qu'il soit de bonne méthode de museler la critique fût-ce du gouvernement lui-même.
Un gouvernement gouverne. Une opposition s'oppose, parfois de mauvaise foi, c'est entendu, sans tomber dans la sédition. C'est le jeu. La meilleure réponse des dirigeants sont leurs résultats. Le reste n'est qu'écume des jour.
J'espère avoir levé toute ambiguïté.
Au plaisir de vous lire.
@***** Taquinerie tout ce qu'il y a d'amical. " Vous n'êtes pas sans ignorer..." Vous me rappelez un de nos enseignants, libanais d'origine, brillant juriste qui finit à CPI, qui se "foutait ouvertement de nos gueules", pardonnez la trivialité : "vous n'êtes pas sans ignorer...". Merci pour la "madeleine".
Nous nous comprenons.
Un élément subversif, un agitateur aux ramifications dangereuses.
Que dit la loi. ? . . .(donc il faut l'appliquer strictement que et que chacun assume ses responsabilités.
Pour mettre fin aux actions de ces délinquants qui se sentent au-dessus des lois,on applique les textes de la loi, c'est simple.