
La chambre correctionnelle près la Cour d'appel de Tunis a décidé, vendredi 28 juin 2024, de revoir à la hausse la peine infligée au journaliste, Mohamed Boughalleb, le condamnant à huit mois de prison, après avoir été condamné à six mois en première instance.
L'affaire de Mohamed Boughalleb concerne une plainte déposée contre lui par une fonctionnaire du ministère des Affaires religieuses. Il est accusé d'atteinte à autrui sur les réseaux sociaux et attribution d'un fait illégal à un fonctionnaire public.
Rappelons que, d'habitude, la Cour d'appel ne peut aggraver la peine ou augmenter le montant des sommes qui ont été attribuées en première instance à la victime. La cour confirme la peine, la diminue ou relaxe selon la jurisprudence.
S.H
Affaire Mohamed Boughalleb : Condamnation confirmée avec peine alourdie à 8 mois de prison
Par balkis | 28 Juin 2024 à 22:51
La cour d'appel de Tunis a confirmé la condamnation du chroniqueur Mohamed Boughalleb, tout en alourdissant sa peine de six à huit mois de prison.
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Initialement, la cour correctionnelle de première instance avait condamné Boughalleb à une peine de six mois de prison. Insatisfait du verdict, Boughalleb avait fait appel, tout comme le ministère public.
"Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), a publié, jeudi 18 avril 2024, un communiqué dénonçant le verdict prononcé à l'encontre du journaliste, Mohamed Boughalleb.
Le syndicat a estimé que cette condamnation est un coup porté au rôle de la presse et du droit des citoyens à une presse libre, pluraliste et professionnelle. Il a annoncé entamer les procédures pour faire appel du jugement prononcé contre Mohamed Boughalleb."
Entre le deux, moi je confie 100% en Business News. C'est la raison pour la quelle la journaliste, à la fin de cet article, nous rappelle que "la Cour d'appel ne peut aggraver la peine ou augmenter le montant des sommes qui ont été attribuées en première instance à la victime". Il est évident que ce n'est pas facile à comprendre pour vous, malheureusement ; ni est-il facile à accepter, pour personne, qu'on change la constitution et le code de procédure pénale de la République Tunisienne en déhors de la loi. Mais, comme on dit, le pire aveugle est celui qui ne veut pas voir.
Fawzi Ben Gamra a chanté : NJIBEK NJIBEK YA GHABII.
'Rappelons que, d'habitude, la Cour d'appel ne peut aggraver la peine ou augmenter le montant des sommes qui ont été attribuées en première instance à la victime. La cour confirme la peine, la diminue ou relaxe selon la jurisprudence.'
MADAME LISEZ L'ARTICLE 216 DU CODE DES PROCEDURES PENALES:
Section II
De la procédure devant la juridiction d'appel
Article 216
La juridiction d'appel peut, sur l'appel du ministère public, soit confirmer le jugement,
soit l'infirmer en tout ou en partie dans un sens favorable ou défavorable au prévenu.
Elle ne peut, sur le seul appel du prévenu ou du civilement responsable, aggraver le sort
de l'appelant.
Elle ne peut, sur le seul appel de la partie civile, modifier le jugement dans un sens
défavorable à celle-ci.
APPLICATION
Puisqu'il s'agit d'un appel du parquet, le jugement pourrait etre etre aggravé (SENS DEFAVORABLE AU PREVENU).Si l'appel provenait du SEUL prévenu le jugement ne pourrait pas agravé. CE QUI N'EST PAS LE CAS.
SALIM le prophète du Boudourestan. HHH
Veuillez vous renseigner avant de poster vos FAKES, car pour le moment on pourrait les vendre seulement au marché du poisson pourri, peut-être avec du persil en hommage !
En principe la cour d'appel allège la peine pour ce genre d'affaire
Emprisonner un JOURNALISTE;.... pourtant il n'a pas cité le nom de cette dame qui accompagne son patron l'instagrameur à chaque 'escapade"