
La commission chargée de la rédaction du manuel de français de la troisième année de base a réagi, dans un communiqué, au scandale suscité par les erreurs qui s’étaient glissées dans l’ouvrage.
« Nous n’avons vu les erreurs qu’après la publication du manuel. Et nous informons que la copie que nous avons envoyée par courrier électronique en date du 6 mai 2022, ne contenait pas d’erreurs ! », peut-on lire dans le communiqué de la commission publié ce lundi.
Outre cet éclaircissement, la commission a expliqué que les erreurs sont survenues au moment de « retraiter la copie au niveau du centre national pédagogique ».
Dans le texte les membres de la commission expliquent aussi que des efforts importants ont été faits pour éviter toute erreur et qu’il a été demandé au centre pédagogique de fournir une copie papier ou électronique du manuel corrigé. « Mais nous n’avons reçu aucune réponse », ont déploré les membres de la commission.
On notera que le ministère de l’Education nationale avait annoncé l’ouverture d’une enquête afin de définir les responsabilités dans cette affaire. Plusieurs erreurs aberrantes se sont glissées dans le manuel suscitant l’indignation de la toile tunisienne.
S.A
Cessons le lynchage
Passons à la rectification des erreurs des erreurs qui , à mon avis,sont dues à la précipitation.
Allez correction et point final
Votre langue nationale est bien le Tunisien ou l'Arabe d'après votre dernière (temporairement) Constitution, alors faites vos livres d'école en Tunisien.
Désormais, on sait où ils sont...En fait, ce sont 10....lol
A la relecture de l'article, que constatons-nous ? La commission et le centre national pédagogique se renvoient allègrement la patate, la responsabilité de cette mascarade et le problème demeure en suspens...à moins que les deux parties avancent des preuves solides de ce qu'elles avancent, respectivement, autrement, elles mentent toutes les deux... Résultat des courses tortueuses de cette sinistre farce : des centaines de milliers de ce manuel, déjà imprimés, sont bonnes pour le déchiqueteuse ou pour le feu et des millions de dinars massacrés ou partis en fumée. Le génie tunisien montre encore une fois son étendue...
Soyons réalistes, depuis l'ère Bourguiba jusqu'à celle de KS, la qualité de l'enseignement public ne cesse de dégringoler et pour cause, la disparition conjointe des écoles normales d'institutrices et d'instituteurs de Tunisie et notre ministère de l'E.N s'est mis à embaucher des instituteurs et des institutrices à la pelle, pourvu qu'ils aient au moins 1 ou 2 ans d'études universitaires à la clef au moins, comme bagage; pas de stage, mais des "séances de formation" accélérée...et un statut d'auxiliaire qui peut durer 10 ans ou plus, ou indéfiniment... Dans le secondaire, idem et les " révoltes récurrentes " de ces enseignants auxiliaires demandant leur titularisation font vomir. N'importe, à la radio, à la télé, sur les journaux papier et en ligne en français, quand on entend le français pratiqué par les intervenants, on a envie de fermer le poste et destiner les journaux papier au seul usage de recueillir les épluchures des légumes...
Le 15 juillet 2022, selon : https://actualite-tunisie.info/kais-saied-veut-retablir-lecole-normale-des-instituteurs/ , K.S " veut rétablir l'école normale des instituteurs" ( sic) Pour quelle langue ?
Estanna y a djèja, hatta ijiik el-kamh minn Bèja!
" On notera que le ministère de l'Education nationale avait annoncé l'ouverture d'une enquête afin de définir les responsabilités dans cette affaire.", conclut l'auteur de l'article : comme d'habitude, une habitude où nous excellons; quand on veut enterrer une affaire, on ouvre une enquête. Pas seulement à l'E.N...
2/ Dans tous les cas de figure un contrôle par la dite commission de la version définitive du manuel doit être effectué avant l'édition en série.
3/ il y a un manque flagrant de sérieux de cette commission et de tous ceux qui sont concernés par la mise au point de ce manuel.
Toujours, le travail mal fait.
Fou9 min 9albhom.
Un manque d'intérêt et d'amour pour le travail que l'on on fait.
Une caractéristique générale dans ce pays.
Surtout lorsqu'on est fonctionnaire employé à vie par l'Etat et de surcroît membre de L'UGTT.
J'ai écrit trois livres et j'ai dû les faire passer par 5 correcteurs successifs, totalement séparés les uns des autres. Chacun y trouve des fautes que le subconscient des autres, ne les voient nullement. C'est un phénomène d'harmonie entre les yeux et le cerveau. C'est pour cela que les bonnes imprimeries recrutent des correcteurs, afin de contrôler l'épreuve sur papier, avant qu'elle ne soit mise à l'impression. Les imprimeurs l'appellent «Bon à tirer» (ou BAT ou BàT).
Avant l'impression du livre sain du Coran, il passe au moins par 100 correcteurs séparés. Il y va de n'importe quel trait et de n'importe quelle désignation.
Donc, laissons tomber cette banalité et que chaque instituteur y fasse la correction dans sa classe, au lieu de perdre ces livres en cette pénurie de papier précaire en Tunisie.
Qui connaît l'adage tunisien : «arkè wè ch'houd, aâlè dhbihèt kanfoud»?
Il fallait vérifier les documents au moment de l'impression. Mais ceci est une vrai image du niveau de nos enfants dans l'enseignement public et la façon dont ces mec travaille et justifies leur salaires.
Vous avez raté l'occasion de vous taire.
Quand on transmet un document d'impression, c'est ke cas puisque ces documents sont élaborés par le client et ses graphistes sur des fichiers fait à partir d'illustrator.
Tous les textes sont figés, pouvant être modifiés, si le graphiste de l'imprimeur découvre des coquilles.
Avant impression, un BAT (bon à tirer) est signé par le client.
'? aucun moment, si l'imprimeur reçoit un fichier par mail,vil je modifie le texte.
Il peut modifier une mise en page, pour que certaines cartouches puissent correspondre au format d'impression...
Il serait drôle que l'imprimeur publie les documents reçus.
C'est le client, donc le ministère, qui est responsable. Point barre !!
Mais chers amis Tunisiens, cette aventure, et ses explications sont la maladie du pays. C'est toujours la faute des autres.
Comme ce jour où j'ai eu un accident avec une personne qui avait grillé un stop, et qui m'affirmait sérieusement que j'étais fautif, car je roulais vite, et que c'était moi qui l'avait percuté...

