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La BCT préoccupée par le retard dans la mobilisation des ressources extérieures pour le budget 2022
03/02/2022 | 11:52
4 min
La BCT préoccupée par le retard dans la mobilisation des ressources extérieures pour le budget 2022

 

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT), réuni le2 février 2022, a exprimé son inquiétude face à la situation économique, et particulièrement au manque de ressources pour le financement du budget de l’Etat 2022. Il a, d’ailleurs, décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur à 6,25%, après examen des évolutions économiques et financières.

 

Dans un communiqué, le conseil a exprimé sa forte préoccupation quant au retard accusé dans la mobilisation des ressources extérieures nécessaires pour le financement du budget de l’Etat pour 2022. Il a exhorté toutes les parties prenantes pour parvenir à un consensus sur le programme de réformes permettant d’engager des négociations, avec le Fonds Monétaire International, sur un nouveau programme.

Il a aussi souligné l’importance de l’engagement du gouvernement à mener les réformes structurelles pour booster la croissance économique et assurer une gestion budgétaire saine qui donne accès aux ressources extérieures nécessaires pour le financement du budget de l’Etat pour 2022 et éviter tout recours au financement monétaire dont les conséquences seraient préjudiciables à la stabilité monétaire et financière.

 

Le conseil a examiné, lors de cette réunion, les récents développements au niveau de la sphère économique et financière et les perspectives macroéconomiques à moyen terme qui montrent que :

Sur le plan international, et après avoir enregistré une récession inédite en 2020, l’activité économique mondiale s’est redressée au cours de l’année 2021, notamment dans la Zone Euro, principal partenaire commercial de la Tunisie. Cependant, et en dépit des avancées réalisées en matière de vaccination dans plusieurs pays, les incertitudes entourant les perspectives de l’activité pour la période à venir se sont accrues en raison, notamment, de la récente recrudescence des cas COVID-19 engendrée par la nouvelle souche du virus Omicron plus contagieuse.

Du côté des prix à la consommation, le conseil relève la remontée de l’inflation dans le monde qui devrait revêtir un caractère persistant en perspective, en relation notamment, avec la poursuite des perturbations des chaînes d’approvisionnement et le maintien des prix de l’énergie sur des paliers élevés, en 2022. A cet effet, et après une phase d’expansion budgétaire et monétaire dictée par les retombées d’une crise sanitaire inédite sur l’activité économique, plusieurs banques centrales dans le monde sont entrées, depuis plusieurs mois, dans un cycle de resserrement de politique monétaire via des relèvements des taux directeurs afin de freiner les anticipations de l’inflation et parvenir à ramener son évolution aux taux-cibles à moyen terme.

 

Au niveau national, le conseil relève une reprise relativement modérée de l’activité économique qui évoluerait au voisinage de 2,9% pour toute l’année 2021, avec des perspectives de reprise timides pour l’année 2022.

Du côté du secteur extérieur, et en dépit du creusement du solde commercial en relation avec la reprise de l’activité, le déficit des opérations courantes s’est établi à 6,3% du PIB pour toute l’année 2021 contre 6,1% une année auparavant et ce, grâce à la bonne tenue des revenus de travail qui ont culminé à 8.600 MDT. Par ailleurs, le niveau des réserves de change a fait preuve d’une certaine résilience en s’élevant à 23.313 MDT ou 133 jours d’importation au terme de l’année 2021.

 

Le conseil note que, conformément aux précédentes prévisions, l’inflation a poursuivi sa tendance haussière en 2021, pour clôturer l’année à 6,6% contre 6,4% en novembre 2021 et 4,9% une année auparavant. La persistance des pressions inflationnistes a été également perceptible au niveau des principaux indicateurs de l’inflation sous-jacente à savoir « l’inflation hors produits alimentaires frais et prix administrés » et « l’inflation hors alimentation et énergie » qui se sont maintenus sur des paliers relativement élevés, de 6,1% et 6,4% respectivement contre 5% et 5,9% une année auparavant.

Le conseil indique que la progression des prix à la consommation enregistrée vers la fin de 2021 se poursuivra plus longtemps que ce qui avait été prévu précédemment. Les pressions inflationnistes au niveau des principales composantes de prix resteraient particulièrement importantes et risquent de porter l’inflation à des niveaux relativement élevés à moyen terme, en relation avec l’envolée des prix internationaux, notamment des produits importés, l’orientation vers la maîtrise des dépenses de subvention ainsi que l’impact engendré par le stress hydrique.

 

Le conseil fait savoir qu’il reste attentif quant à l’évolution des prix au cours de la période à venir et qu’il usera de tous les moyens à sa disposition pour contrer toute dérive de l’inflation. Il décide de maintenir le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie inchangé à 6,25%.

 

D’après communiqué

03/02/2022 | 11:52
4 min
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Commentaires
Léon
Mes anciens lecteurs
a posté le 06-02-2022 à 10:24
Souvenez-vous lorsque je disais que les ministres merdolutionnaires ont fait de la mendicité leur politique économique et la doctrine essentielle d'un état de traitres.
Vous, tunisiens, êtes les seuls responsables de cet état de faits.
Je vous parle depuis le début de la révolution de la tentative colonialiste; lorsqu'en gueux haineux, diplômés et suffisants, vius savouriez la chute de Sidkom Ben Ali. Mais étiez vous seulement capable de comprendre les "Bourguiba" du 21ème siècle que sont les rares Léon, JW et Mezri Haddad?
On avaiit la lecture projective lorsque, comme dans le banc de vos écoles, vous aviez les yeux enfoncés à dix centimètres de vos livres de lecture: ba, baqaron, ba, baqaraton, ba, babon. C'est le plus grand des miracles: avoir fait des baqaron que vous êtes, des polytechniciens, à l'instar de la tête de phacochère qui est parti à la conquête de l'espace alors qu'il est incapable de monter le moindre programme pour réaliser ne serait-ce que le millième de l'oeuvre benalienne.
Tunisien, viys voulez sauver votre pays? Ayez la dignité de vous écarter et de reconnaitre vos torts. Et ayez la dignité d'appeler au pouvoir les Friaa, Haddad, Ghannouchi (mais le bon) et Hadhri. Ils sauront mettre en branle les programmes idoines et en particulier, ceux de Léon.
Mais je sais que l'égo des perroquets diplômés que vous êtes n'a d'égal que votre bêtise.
Comme le disait moudhaffar nawab: wa tanafakhtom charafé, fémé achrafakom awlada'L qaxxxxx, mé achrafakom.
Que votre Dignité continue à bouffer de la main du FMI et d'être gérés par la Bonté du protectorat français.

Léon, min joundi Tounis al Awfiya.
Résistant.

Verset 112 de la sourate des abeilles.
Warrior
leçon de Corée ... pour moutons suiveurs franalphabètes .......
a posté le 05-02-2022 à 12:11
1. colonisés par le Japon, les coréens détestent le Japon, sa langue, sa culture.
ils ne rèvent pas de visa pour y émigrer ...
ils restent chez eux, utilisent leur langue, le coréen, et batissent une industrie capable de battre le Japon. et réussissent: Samsung a dépassé le japonais Sony.

2. colonisés par la France, les aldjériens, TN etc ... adorent la France, sa langue son heaurtheaugraaaphe, sa polytechnique ... ils rèvent d'un visa , qui ne sera pas accordé ...
ils sont au bas de l'échelle.
WAKE UP !!
BI
Et qui va répondre à l´utilisation de la planche à billets ?
a posté le 03-02-2022 à 14:19
Notre brillant Marouane Abassi n'a-t-il pas le temps de s'expliquer la dessus ?
Virtuel
Sans detour
a posté le 03-02-2022 à 13:49
Mme la ministre des finances doit repondre a ces preoccupations pour couper court aux supputations
DHEJ
Booster la croissance économique...
a posté le 03-02-2022 à 12:29
Avec un POUVOIR D'ACHAT NUL!