
Le membre du cabinet du ministre de la justice, Kamel Eddine Ben Hassan, a indiqué ce mardi 1er mars 2016, sur la Radio nationale, que des mesures sont entreprises afin d’éviter la propagation de l’extrémisme dans les prisons.
Il a précisé que les prisonniers condamnés pour des affaires liées au terrorisme, sont classés selon leur degré d’endoctrinement et dispersés dans différentes prisons ou blocs. Kamel Eddine Ben Hassan a souligné que les plus fermés à toute tentative de dialogue sont placés en isolement alors que les autres sont surveillés et encadrés par des psychiatres et des psychologues et séparés de leur groupe afin qu’ils n’aient pas d’influence sur les autres prisonniers.
« Nous collaborons avec le ministère des Affaires religieuses, des professeurs viennent dialoguer avec ce type de prisonniers » a indiqué le membre du cabinet. Il a souligné, par ailleurs, que tout un programme est mis en place, du moins sur le papier, pour la réhabilitation et la réintégration des détenus mais que les moyens manquent pour que ce programme soit totalement efficace.
M.B.Z
Commentaires (5)
CommenterComme ça ils sont présents partout
Le terrorisme ,enfant naturel du fanatisme et de l'anarchie
Or le journaliste de la Radio a posé à la fin de l'entretient une question-choc relative à la condition des prisonniers poursuivis pour terrorisme.
C'est un grand problème d'ordre national et qui concerne les choix politiques et juridiques et sécuritaires de tout un pays qui a perdu ses repères institutionnelles.
C'est la révolution dite du jasmin qui a défiguré notre pays et qui soulève de nouveaux défis .
Le problème dépasse donc l'organisation pénitentiaire et le ministère de la justice.
Il faut donc éviter de donner des leçons et employer des mots déplacés contre les hauts cadres de l''Etat pour des questions aussi complexes et sensibles.