
L’amiral à la retraite, Kamel Akrout, vient d’adresser une lettre ouverte au président de la République, publiée le 12 juillet 2021, en affirmant que sa démarche s’inscrit dans le cadre d'une totale conviction de la gravité de la situation du pays et de sa propre volonté en tant que citoyen qui assume sa responsabilité avec impartialité et à l'écart de tout populisme politique ou ambitions personnelles.
Ainsi, il estime que cette situation catastrophique ne peut pas perdurer, la situation du pays s'étant aggravée, d’où la nécessité d’engager des initiatives plus efficaces pour sauver le pays. Il exprime dans ce cadre une reconnaissance particulière pour les initiatives entreprises sur le terrain par les citoyens et la société civile. Ceci dit, il estime que la guerre doit avoir un seul leadership unifié dont les pas doivent être étudiés et efficaces pour atteindre ses objectifs.
Ci-après une traduction de la lettre ouverte adressée au chef de l’Etat.
« La nation est influencée par les dirigeants politiques, le peuple est grandement affecté par les conditions de sa patrie à différents niveaux. L'Etat s'est épuisé à cause de la mauvaise gestion et de l’absence de vision et d'audace. C'est le cas du peuple qui n’a plus le goût de vivre, de rêver et d’avoir des ambitions, à cause des œuvres des dirigeants politiques, qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition.
J'ai déjà mis en garde, à plusieurs reprises, contre la gravité de la situation sanitaire et la nécessité qui en découle de se préparer pour gérer la guerre contre cette grave pandémie destructrice outre la nécessité que toutes les parties assument leurs responsabilités constitutionnelles, politiques et morales.
Le leadership politique a laissé "l'armée blanche" seule sur le champ de bataille. La direction de guerre qu'elle est censée mener a été abandonnée au profit des batailles pour le pouvoir, pour les nominations, pour le butin, pour les compensations financières, pour l'extorsion et pour le règlement de ses propres comptes politiques au milieu d'un grande bassesse morale. Le tout en laissant le peuple tunisien face à la mort, la maladie, la pauvreté et la peur.
Le président de la République a précédemment déclaré que nous avions perdu la bataille contre la pandémie de Covid-19. Oui, nous avons perdu la bataille car elle n'a pas été menée de manière compétente et responsable, de sorte que le résultat a été le sacrifice de la vie de milliers de Tunisiens. Ceci ne relève-t-il pas de la sûreté nationale ?
Cette guerre inhabituelle est menée par le ministère de la Santé et certains ministères avec des mécanismes et des procédures juridiques normaux, et avec une direction politique multi-têtes et dispersée.
C'est une guerre qui évoque dans les esprits la déception de Moïse lorsque son peuple lui a dit : « Va donc, toi et ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes ».
Les dirigeants se disputent la mendicité humiliante que leurs "mouches" (pour désigner leurs partisans, ndlr) dressent sur les "têtes de lances" comme une réalisation nationale dont ils sont fiers.
La Constitution vous a donné le statut de chef de l'Etat, avec les lourdes responsabilités que cela implique. La Tunisie fait face à la guerre la plus dangereuse de son histoire contemporaine, et je n'ajouterai rien de nouveau si je dis que toutes les guerres sont menées par une direction unifiée sous le commandement du chef de l'Etat, un plan solide, et la mobilisation de toutes les capacités du pays avec des mécanismes exceptionnels dans le cadre de l'unité nationale.
Monsieur le chef de l'Etat,
Existe-t-il un danger imminent qui menace la patrie et la sûreté du pays plus grand que cette menace épidémique qui a anéanti la vie de milliers de Tunisiens et détruit les capacités de la communauté nationale ? L'une des guerres les plus meurtrières que la Tunisie ait jamais connues !
Pour tout cela, je vous invite, monsieur le président, à :
- Activer le chapitre 80 de la Constitution (loin des querelles politiques), et déclarer la guerre à cette pandémie, avec la responsabilité nationale que cela requiert,
- Annoncer que le Conseil de sécurité nationale demeure réuni et mettre à sa disposition tous les organes et capacités de l'Etat dans le cadre d'un plan bien ficelé et global
- Annoncer la mobilisation générale de toutes les ressources et capacités humaines et matérielles du pays (en invitant de personnes qualifiées, qui se trouvent dans le pays et à l'étranger ainsi que les cadres et fonctionnaires à la retraite...)
- Adapter toutes les structures gouvernementales et non-gouvernementales pour suivre et mettre en œuvre le plan national de lutte contre la pandémie du Covid-19
- Valoriser le rôle de la société civile et des Tunisiens dans le pays et à l'étranger, du secteur privé et des médias pour participer à la réussite du plan national mentionné
La gouvernance et la gestion du pouvoir n'est pas un poste honorifique, mais une responsabilité constitutionnelle, politique, légale et morale qui nécessite évaluation et de rendre des comptes.
Après avoir surmonté ces circonstances tragiques et difficiles, la situation impose de tirer les leçons de la domination de ce système défaillant et impuissant que la classe politique a utilisé comme un butin pour détruire ce qui reste des acquis nationaux.
L'expérience a montré une fois de plus que sans un grand dialogue national pour changer les rapports de force, nous n'avons aucun espoir de sortir de ce déclin
Amiral Kamal Akrout ».
I.N.
Au lieu d'appeler l'ancien premier ministre Elyes Fakhfakh, à payer son crime pour avoir limogé l'ancien ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, alors qu'il tenait la crise du Covid-19 sous contrôle, par une compétence reconnue par tous les Tunisiens.
Au lieu d'appeler le couple Samia et Mohamed Abbou, à répondre de leur haute trahison de putschistes contre notre deuxième République tunisienne et contre sa transition démocratique.
Au lieu d'appeler ce retraité de la marine, Popeye Akrout, l'avide de pouvoir, à se désister de son grade militaire d'amiral lorsqu'il veut faire de la sale politique.
Les députés du peuple laissent la parole aux vrais fautifs saboteurs de la réussite de notre Révolution tunisienne, pour se réunir en toute liberté dans leur cercle vicieux de nostalgiques à la dictature, sans jamais reconnaître leurs fautes, mais toujours à coller leurs crimes aux autres, comme si les Tunisiens étaient débiles à ce point.
Il y a un adage allemand qui dit :"celui qui ne veut pas faire de fautes, il ne doit rien faire".
Mais chez nous en Tunisie, ceux qui ne font rien, sabotent et intriguent contre ceux qui travaillent.
Mais néanmoins, ils n'iront pas loin, car "Dieu tarde, mais il garde" (Allah yomhil wè lè yohmil).
Vive la Révolution tunisienne. A bas les ennemis de notre transition démocratique.
Dans un commentaire précédent j ai dit que la Tunisie est dans un cercueil, la tombe est creusée mais on attend ceux qui vont mettre le cercueil dans la tombe et ben on les a trouvé: gourou Haroun makhlouf mechichi et ks.
Il ne reste qu'à lire la Fetiha avant de couvrir la tombe. On a tellement attendu que le corps de la Tunisie a commencé à se décomposer .
'?videmment il s agit d une métaphore.
'? vous de comprendre..,
Ghannouchi enfonce le cou encore davantage dès la plaie du tunisien, et personne, absolument personne, n'a osé lui dire stop.
Le Président doit agir. L'article dont parlait l'Amiral Akrout est l'une des solutions.
Le pays est en extrême danger, le Président n'a plus le droit de faire le spectateur. Il faut sauver la Tunisie.
Nous ne voulons pas que notre pays se libanise.
Win Irrjaal. Harroukou al-Naasa. Il Blad Woufaat. Taharrak wou harrak al-jamaa.
l opinion, s il continue de pretendre qu il est Amiral, alors qu il est un Ex Amiral..
A la retraite comme lui par exemple
Il y a des manieres moins grossieres de demander un boulot hahaha