Moi-même, j'ai voté pour Kaïs Saïed contre Nabil Karoui. Je n'ai cessé de le soutenir et de lui confirmer sa l'égalité de président démocratiquement élu, dans l'espoir de le voir unifier la scène politique tunisienne et de le voir protéger notre régime parlementaire, sous l'égide de la Constitution de notre deuxième République tunisienne démocratique arabe et musulmane. L'homme nous a tous trahis, en ayant abusé de thèses universitaires controversées, dont il prétend être seul connaisseur, bien qu'il n'ait même pas réussi un doctorat, pour ne pas parler d'un professorat et de ce qui s'en suit. Il a commencé à sculpter cette même Constitution à sa guise, suivant ses propres intérêts et suivant son avidité de pouvoir maladive, jusqu'à l'avoir nouée avec la constitution sur mesure à la dictature de Bourguiba de 1959. Son comportement louche, d'une faiblesse politique guidée et manipulée par le clan putschiste de la famille Abbou et des Azlèms Maya Gsouri et complices, aux services de Kamel Eltaief, depuis au moins une longue année, nous vire vers la certitude de l'existence d'un malaise psychique. Nous avons eu compréhension pour le choc sentimental, dont souffre Kaïs Saïed par ce conte de fées, de se voir catapulter d'un enseignant en retraite devenu risée populaire pour son langage robotique unique de par le monde entier, habitant la cité populaire rurale de la Mnihla, en bordure paysanne de la capitale Tunis, en le président de la République, Maître du palais de Carthage pour cinq ans. Nous avons trop attendu, sans que personne n'ait daigné le sauver des griffes de ce trio de sorcières sataniques, Nadia Akacha, Samia Abbou et Maya Gsouri. Elles ont même réussi à le convaincre d'aller soutenir le dictateur putschiste militaire d'Egypte, le Saffah Sissi, génocidaire de son propre peuple aux services des juifs genocidaires de Gaza et occupants de la Palestine, dont Kaïs Saïed prétend la haute trahison. Un non-sens et un virement d'une contradiction de fous à lier, impossible d'établir la moindre logique d'une quelconque lucidité politique en rapport avec notre Révolution tunisienne du 14 janvier 2011. Kaïs Saïed quitte la Tunisie en un jour férié spécialement réservé à la commémoration de la mémoire de nos Martyrs. Ces mêmes Martyrs qui ont offert leur vie, pour qu'il accède lui-même à la présidence de la République tunisienne.
Trop, c'est trop !!!
Kaïs Saïed a bloqué le travail du Premier ministre Hichem Mechichi. Il lui met le bâton dans les roues de son gouvernement. Il se chamaille par haine et vengeance, avec les députés du peuple, élus comme lui, pour le superviser depuis le parlement ARP, non pas le contraire. Il a imposé la présence de l'ennemie numéro une de notre liberté démocratique, la putschiste Samia Abbou, dans l'illégalité et l'illogique totales, dans une réunion de la haute sécurité de notre pays. Une faute impardonnable, qu'on n'excuse même pas à un fou à lier. Que dire donc à un président d'une république démocratique!!!
Donc, pas de dialogue avec le président Kaïs Saïed, avant qu'il ne commence lui-même à travailler, à se distancer de ses vipères sorcières et à revenir à sa vraie mission de président d'une république de régime parlementaire. Il doit d'abord montrer sa volonté de rassembleur et d'unificateur du peuple tunisien, autour de son gouvernement et autour de ses représentants au parlement. Il doit se désister et se distancer de toute sorte de clanisme ou de partialité politique.
Allah yostir Tounes.