
Le chef de l'État, Kaïs Saïed a limogé, à la date du 22 août 2023, le gouverneur de Kairouan, Mohamed Bourguiba. La décision a été annoncée via un communiqué publié à la même date par la présidence de la République. Il occupait ce poste depuis le 24 juillet 2019.
Notons que le limogeage du gouverneur a eu lieu au lendemain d'une réunion portant sur le projet de l'Hôpital universitaire Roi Salman à Kairouan tenue en présence du gouverneur. Plusieurs hauts cadres de l'administration tunisienne y avaient aussi participé (le ministre conseiller auprès du président Mustapha Ferjani, du conseiller du président chargé de la sécurité nationale, Abderraouf Atallah, du chef du gouvernement, Ahmed Hachani, du ministre de la Santé, Ali Mrabet, de la ministre de l'Équipement, Sarra Zaâfrani Zanzri).
Au cours de cette réunion, le président de la République a critiqué la lenteur de l'exécution des projets réalisés en coopération avec d'autres pays. Il a indiqué que des personnes travaillant au sein des institutions de l’État et des groupes de pression œuvraient pour empêcher l’achèvement de ces projets.
L’affaire de l’Hôpital universitaire Roi Salman à Kairouan, rappelons-le, a été à l’origine d’une grande polémique l’année dernière. Les photos de la porte ont fait le tour de la toile. Des images montrant la porte seule, abandonnée, dans un immense terrain désertique ont inondé les réseaux sociaux. Plusieurs sources ont indiqué que cette porte était apparue de nulle part et qu’elle avait été, rapidement, érigée suite à des rumeurs au sujet d’une possible visite effectuée par des membres du gouvernement.
S.G
Le président Kaïs Saïed, pense fortifier sa position beylicale, par un régime ceinturé de ses fidèles. Ils ont oublié la fuite générale du régime de Ben Ali, du 14 janvier 2011.
Allah yostir Tounes.
Juste une question, le mois de mars, on a évoqué l'hôpital de Ghardimaou, on en est où avec les travaux ? C'est le ministre en personne qui a pris la main.
Intérêts s'entend au pluriel, car nous assistons à des subterfuges, des chicanes, dont l'origine est plurielle, des privés, des groupements, tous mus par la volonté de montrer que rien de bon ne peut réussir.
Alors, on est en droit de poser des questions, et la première sur l'usage facile de complotisme.
Je laisse de côté la question du "Commun" déjà évoquée par les soins, ici.
La bataille est rude, mais rien ne doit décourager le pouvoir dans sa lutte.
Sans aucun doute, les suppôts et les convaincus ne plier ont pas. Tant pis !