
Sa construction devait démarrer au premier trimestre de 2021 sur une superficie de 15 hectares à Kairouan. Pourtant, le CHU Roi Salmane – annoncé en 2015 – n’a toujours pas vu le jour. Du bâtiment qui devrait accueillir jusqu’à 500 lits, il n’existe qu’une porte et un mur de 15 mètres de long. Qui est responsable des retards accusés dans la mise en œuvre du projet ? L’Arabie Saoudite, selon le directeur de la santé préventive à la direction régionale de la Santé à Kairouan, Amara Jemli.
Réagissant à la polémique qu’a enclenché la diffusion des photos de la porte érigée au milieu de nulle part sur un vaste terrain vide, le responsable a laissé entendre que l’Arabie Saoudite n’avait toujours pas finalisé les études techniques pour le lancement des travaux. « Sur les cinq études, trois sont prêtes. Elles sont menées par des bureaux d’études étrangers sous la supervision de l’Arabie Saoudite », a-t-il affirmé dans une intervention sur Shems FM. « C’est l’Arabie Saoudite qui porte le projet. Elle a en charge les études, les appels d’offres… La Tunisie ne peut qu’exhorter l’Arabie Saoudite à concrétiser le rêve des habitants de Kairouan », a-t-il ajouté rappelant que l’épidémie Covid-19 est en partie responsable des retards accusés dans l’exécution du projet.
Interpellé sur la porte érigée, Amara Jemli a laissé entendre que cela devrait servir d’argument au ministère de la Santé pour convaincre l’ambassadeur saoudien de faire pression sur les autorités de son pays et accélérer la procédure pour démarrer les travaux. « Cela servirait, également, à délimiter le terrain et lancer son aménagement par la Sonede, notamment », a indiqué le responsable.
Nous noterons que l’enseigne de l’hôpital a été décrochée dans la soirée de lundi après le gigantesque troll qui a envahi la toile au sujet de ce projet, selon le porte-parole de la coordination « où est l’hôpital », Samir Fayala.
Le projet de cet hôpital s’inscrit, rappelons-le, dans le cadre d’un protocole d’accord signé entre la Tunisie et l’Arabie saoudite en octobre 2017. En vertu de cet accord, l’Arabie saoudite accorde à la Tunisie un don de 85 millions de dollars en guise de contribution au financement de la construction et à l’équipement du CHU.
En 2020, le directeur de l’unité de gestion par objectifs du ministère de la Santé a affirmé que les études avaient démarré notant que le lancement des travaux est prévu au premier semestre de 2021 pour que cet hôpital universitaire soit opérationnel vers 2024. En avril 2021, l’ambassadeur d’Arabie Saoudite en Tunisie, Abdulaziz bin Ali Al Saqr, a annoncé le démarrage imminent des travaux notant que les études seraient bientôt finalisées, après plusieurs mois de retards en raison de la crise sanitaire Covid-19.
Dix mois plus tard, en février 2022, alors que les travaux n’avaient toujours pas commencé, le ministre de la Santé, Ali Mrabet, a fait savoir – à l’issue d’une rencontre avec l’ambassadeur saoudien – que le démarrage des travaux était prévu pour fin 2022. L’ambassadeur du Royaume a, de son côté, réitéré les mêmes propos promettant un démarrage des travaux pour « bientôt ».
N.J.
Il va probablement falloir recommencer le peu de travail exécuté. Un hôpital ne naît pas toujours sous les meilleurs auspices.
l'Arabie Sale n'a jamais aidé leur frères arabes ou musulmans
ils aides les américains et les européens en gaspillant leur argents dans des futilités extravagantes
Ou les millions de milliards qui sont quelque part !!!
Excuse à la noix !!!
Qui n'excuse absolument pas ,ce trompe-l'?il ,attrape couillons !!!