Presque dans tous les gouvernements du monde, les ministres sont assis sur des "fauteuils éjectables" ! Le limogeage d'un ministre est beaucoup plus facile que le limogeage d'un haut cadre de ministère. Ce phénomène est international! Ceci dit, quand un département ne fonctionne pas comme il se doit, c'est le ministre, parfois en bouc émissaire, qui doit payer l'incompétence et les bavures de certains parmi ses collaborateurs. Normalement, avant de penser au limogeage d'un ministre, on devrait procéder à un nettoyage systématique des principaux postes de responsabilité au sein d'un département ministériel. L'administration tunisienne traine encore de nombreux bras cassés, qui doivent être remplacés ou envoyés à la retraite anticipée. A l'avenir, le recrutement de nouveaux cadres et agents de la fonction publique, doit être effectué par concours sur dossiers suivis de concours écrit et verbal. Quand à la sélection définitive des recrutements, elle doit être confiée à une commission interdépartementale rattachée directement au premier ministre. Ceci dit, on doit mettre fin au laxisme, au népotisme et aux interférences syndicales ou de partis politiques...!!! Aujourd'hui, la Tunisie est entrain de payer la lourde facture des recrutements EN MASSE de fonctionnaires (330 mille en 2011 et 650 mille en 2021...!) souvent placés par des mouvements et partis politiques durant la dernière décennie de la honte et de l'anarchie.